Epreuve 5 - LACRIMOSA

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MessageSujet: Epreuve 5 - LACRIMOSA Epreuve 5 - LACRIMOSA EmptySam 12 Fév - 14:26



Epreuve 5




Enoncé

Solo Classique – Épreuve du Gardien : La clé du Savoir

« Elle était là, à cet endroit. Pourtant personne ne l’avait vue avant toi. Une clé, d’une forme étrange, abandonnée là, comme cela. Quand tu la prends, un sentiment particulier t’envahit et tu es attiré par ce qu’elle est censée ouvrir. Un mystérieux tombeau à plus de 10 000km éloigné, la porte du grenier qui refuse de s’ouvrir depuis des années, le cœur de glace d’un monstre sans pitié ou alors encore la liberté d’un peuple opprimé. Mais que peut donc bien ouvrir cette clé ? »

Dans cette épreuve, votre personnage trouve une clé atypique qu’il doit dans un premier temps décrire. Puis, votre personnage, porté par son instinct, trouve ce qu’elle doit ouvrir et interagit avec l’entité (concrète ou abstraite).


Type

Épreuve sur 1 jour : (samedi 12 février 00h00 au dimanche 13 février 23h59)

L’un des grands classiques de l’Interforum ! Il s’agit d’une épreuve où chaque champion postera un unique texte de 1500 mots maximum pour répondre au sujet de l’épreuve. Il est libre de le construire selon sa volonté propre, il n’y a pas d’autres contraintes particulières. Chaque champion dispose d’une journée à compter de sa révélation pour finaliser cette épreuve.

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Duncan Maverick
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MessageSujet: Re: Epreuve 5 - LACRIMOSA Epreuve 5 - LACRIMOSA EmptyDim 13 Fév - 16:00

Caleb Miles

Infos forum:

Info perso:

Caleb se tenait dans les ruines. Il n’était pas loin de ce qu’il considérait chez lui. Il observait ce ciel si nouveau. Un groupe passa à proximité, son regard les toisa. Ils ne l’avaient pas vu, avançant vers l’inconnu des zones qui étaient irradiées il y a même pas un mois. Il les suivi discrètement. Que faisaient-ils si loin de la ville ? Ils ne ressemblaient pas vraiment aux bandits qui traînaient dans le coin. Enfin ceux qui avaient le cran de passer aussi près de ce lieu soi disant hanté qu’était sa demeure.

Le vampire n’avait jamais tenté les limites de la ville depuis qu’il avait revêtit l’apparence de Pestilence. Il faut dire que depuis cette terrible nuit tout s’était enchaîné. La ville dégageait au mieux les morts pour essayer de reconstruire. Lui ne venait qu’à peine d’émettre l’idée de rebâtir chez lui. Et il était confronté au devoir de répondre à un contrat pour prendre ses responsabilités pour avoir mordu le Calice d’un autre vampire. Et cela l’occupait beaucoup. Il suivit le groupe à distance. Si ses souvenirs ne le trompaient pas, il y a deux siècles une ville se trouvait dans cette direction. Et bizarrement il s’y précipita. Il quitta le groupe. Il le devança parcourant en courant les kilomètres. L’air purifié par la volonté de Créatorem pénétra ses poumons. Il n’était pas mort malgré la distance parcourue. Il retrouva la ville là où il la pensait. Ruines sans vie, si ce n’est ces piafs étranges qu’on appelait Kasskouï. Ils avaient déjà pris possession de ce nouveau territoire. Caleb ignora les échassiers et s’avança dans la ville. Sur les restes d’une statue d’un grand homme du passé un objet l’attira.

Les sens en alerte, il s’en approcha. Il suivit la trace laissé par l’écriture ancienne. « Pour l’infant qui se souvient » C’était étrange. Caleb savait d’instinct que rare étaient les vampires qui pouvait se souvenir de cette écriture. Du cunéiforme, qui n’allait absolument pas avec la statue visiblement du troisième millénaire après Jésus Christ, les années 2000 à 3000. Il suivit du doigt la trace, révélant l’écriture entière. Une location qui se trouvait quelques kilomètres plus loin. Il y trouve une boîte aux armoiries de son Sire encore visibles. En son cœur, une clé. Une toute petite clé, mais son esprit fit le lien avec l’un des rares présents de Lecan. Un livre au verrou d’argent qu’il n’avait jamais brisé. Parce que cela aurait abîmé l’ouvrage.

La boîte et la petite clé furent prises et le brun quitta les lieux. Il regagna les ruines de son manoir en quelques minutes. Il ouvrit son passage secret et descendit dans sa bibliothèque. Il fit se déplacer les bibliothèques sur leurs rails pour retrouver l’étagère où se trouvait l’ouvrage. Il le prit avec mille précaution pour aller le posé sur sa table de travail. La lampe huile fut allumée. Et maintenant il était là avec un héritage de son Père. Une main sur le livre, l’autre sur la boîte contenant la clé, il patientait. L’hésitation tenace l’empêchait d’en finir avec ça. Près de deux siècles depuis l’irradiation du monde par l’arme atomique, c’était tout le temps où il lui paraissait impossible que son Sire ait survécu à ça. Il avait donc devant lui tout ce qui restait de lui. C’était comme faire le deuil se cet homme qui lui avait donné la chance de vivre aussi longtemps.

Après quelques minutes, à moins que ce ne fut des heures, Caleb prit une inspiration puis finalement il attrapa la clé qu’il glissa avec une infinie précaution dans la serrure d’argent. Il ouvrit la couverture de cuir. Et dans les pages qui se succédaient avec aisance, il avait devant lui toute l’histoire de son père. Ses origines celtes, ses premiers siècles en Grande Bretagne puis en Europe. Il suivit l’existence d’autres infants qu’il avait croisé ou non. Il n’avait passé que deux siècles à ses côtés avant de s’établir dans une forêt Roumaine. Dans les pages qui se suivaient il apprit que son père ne savait pas quoi faire d’un infant aussi silencieux et peu prompt à visiter le monde. Il apprit tant de choses dans cette centaine de pages. Sur son Père, ses frères et sœurs et même sur le monde qu’il ne voyait presque que au travers des livres qu’il accumulait de manière compulsive. Il fut la proie d’émotion qu’il ressentait si peu usuellement. Le deuil, il connaissait. C’était l’état naturel des choses et il n’était jamais allé contre. Il n’avait jamais transformé un mortel et ne comptait toujours pas le faire. Alors avoir plus de deux millénaires regroupé en un ouvrage, visiblement dédié à lui, il en fut ému. D’autant plus que son Sire n’avait probablement pas survécu à l’apocalypse nucléaire. Il referma le livre une fois lu en entier alors que la lampe à huile s’éteignait, vidée de son comburant. Dans les ténèbres, les larmes coulèrent alors qu’il restait immobile. Une étape du deuil fut franchie. Et ce n’était plus simplement évoqué comme si cela n’avait pas d’importance. Parce qu’il ne connaissait pas les angoisses de son père à son sujet. Et cet ouvrage lié à cette clé était comme une dédicace post mortem pour essayer de recoller les morceaux de leur relation aux intérêts si peu alignés.
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Caleb Miles
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