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[EVENT] Lune Rousse - Alec Hamilton

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MessageSujet: [EVENT] Lune Rousse - Alec Hamilton [EVENT] Lune Rousse - Alec Hamilton EmptyLun 19 Oct - 23:58



Lune Rousse



Il n’est pas encore minuit, les ombres de la nuit enveloppent ta silhouette fragile. Tu es éveillé et pour une raison que tu ignores tu as décidé de te rendre en ce lieu, comme si quelque chose à cet endroit t’avait attiré. Tes vêtements sont trop légers, tu as froid. Là où tu es ne règnent que le silence et le souffle du vent nocturne. Ce lieu remue en toi des émotions et des souvenirs qui te sont familiers. Tu te sens perceptif, sensible aux signaux invisibles et aux mystères de cette cité. Comme si des doutes brûlaient ton esprit et que tu te devais d’y répondre, peu importe la douleur. Étrange idée que de rester dehors en cette Lune Rousse, la vérité triomphera n’est ce pas ?

Le Parc est désert à cette heure, c’est même une surprise de le trouver encore ouvert. Le chemin principal est jonché de bancs en fer, et parfois des fontaines éteintes et des tables vides ponctuent le parcours. Un banc de pierre est pourtant à l’écart, tournant son dos au parc. C’est là que tu es assis. Chasser sa proie pour ne pas une devenir une, est-ce fuir pour ne pas combattre ?
Le Corbeau
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MessageSujet: Re: [EVENT] Lune Rousse - Alec Hamilton [EVENT] Lune Rousse - Alec Hamilton EmptyDim 15 Nov - 19:27



Cherokee

Les lattes du parquet grincèrent sous le poids du démon. Tapis dans la pénombre, ses deux yeux azurés trouaient la chape noirâtre qui l’enveloppait. Son champ visuel se résumait à l’heure actuelle à deux étendues sombres, incapable de distinguer le moindre détail. Mais à force d’arpenter le même couloir, de gravir les mêmes escaliers, ses foulées s’étaient adaptées.

Deux pas sur la droite, inclinaison vers le bas. Voilàààà.

Sa plante s’apposa sur la première marche, lui permettant de rejoindre aussi silencieusement que possible le salon dans lequel Attila ronflait. La petite boule de poil possédait son dodo non loin du canapé, et n’avait apparemment pas bougé. Le souffle régulier, le suédois imaginait sans mal ses petits flancs se soulever, secondes après secondes, oxygénant son petit cerveau qui se prélassait. Un déport sur la gauche permit au blondinet de se rapprocher du plan de travail sur lequel il apposa une main déterminée. Portant son regard sur l’électroménager, il réaffirma les informations qu’il avait déjà engrangées. 23h15.

La soirée avait à peine débuté, succédant à une après-midi bien remplie, constituée de sport et de jeux avec toutou. Après une bonne douche et un copieux repas, il était monté méditer. Le dos droit, les ischions ancrés dans ce tapis qui lui avait coûté un rein, il avait, comme à son habitude, ouvert grand la fenêtre, laissant pénétrer ce bon vieux Eole en sa demeure. Inspirant à pleins poumons l’air salutaire qui le purifiait, il avait vidé son esprit, récurant chaque coin de son encéphale jusqu’à ne garder qu’un infime lien avec l’instant présent. Ce bon coup de balai fait, il s’était révélé dans toute son organicité. La douleur lombaire qui le titillait depuis son dernier soulever de terre chargé, son hallux qui le démangeait, non, rien ne lui échappait. Rapidement, il avait laissé son hôte le transporter dans l’une de ces expériences de projection consciente. Autour de lui, le démon avait fait grandir arbres et fougères, implanté des hlm à colibris dans les plus majestueux des chênes, éveillé renards et lièvres terrés bien au chaud dans leurs terriers. L’odeur musqué des feuilles mortes était parvenue à ses narines, le craquement des branches sous l’effet des brises titillé l’audition et il s’était instantanément senti plus serein qu’il ne l’était réellement. Transporté au sein de sa forêt bien aimée, il avait esquissé un sourire de complaisance, apposant fictivement sa main pour apprécier la souplesse des herbes qui l’entourait. Aucun chardon ou orties à l’horizon, le bruit des hiboux en fond. Novice en le domaine, les pensées du démon n’avait pas tardé à dévier, et il s’était docilement laissé parasiter par sa débordante imagination.

Fermés dans son appartement, ouverts sur sa jolie forêt, les yeux glacés du jeune homme repérèrent face à lui la rare élégance d’un daguet qui l’observait. Droit entre deux buissons, ses yeux céruléens le fixaient profondément. Ce jeu de regard perdura jusqu’à ce que l’animal ne craque, s’avançant à pas lent. Se frayant un chemin parmi la végétation, la tête abaissée pour laisser pointer ses deux frêles bois en début de croissance, il se mit tranquillement à brouter, sous l’expression toujours interdite de notre démon. Alec ne broncha pas, le laissa prendre ses aises, asseoir sa confiance. Il assista au repas du Cervidé, admirant les reflets de sa robe sublimée par le clair de Lune. Lentement toutefois, il finit par se lever, s’immobilisant régulièrement à chaque frémissement du cerf soudain méfiant. Les oreilles de ce dernier étaient tournées vers l’intru, mais il n’était pas prêt à abandonner son Eden verdoyant. Tant que le blondinet ne se montrerait pas plus menaçant, il se sustenterait autant qu’il le désirerait !

Une lente inspiration. Deux lentes inspirations. Une explosion d’inspirations. Ses jambes se déverrouillèrent, son buste se courba, et Alec prit le départ, bondissant en la direction de sa cible. La glace avait succombé à l’air enflammé d’un chasseur que l’on venait de réveiller. Un rictus se dessina lentement sur le visage du traqueur, régulièrement déstabilisé par les inspi et expirations répétées. Aussitôt que l’instance de paix avait été rompue, à peine le démon s’était élancé, que le daguet s’était lui aussi précipité. Rebroussant chemin en deux bonds distingués, il disparut parmi les filicophytes, embrasant le désir du blondinet de le rattraper. Ni une ni deux, ce dernier embraya la vitesse supérieure. Sa gueule se modifia, s’allongeant pour se peaufiner de délicats petits crocs, terminant par un fin museau. Ses palmes et plantes rapetissirent jusqu’à se pavaner d’étroits coussinets. Sa dorure ne résista pas au charbon de la nuit, et sa fourrure grandissante s’assombrit jusqu’à se fondre dans les ténèbres. Un hurlement bestial s’échappa de sa gorge, soulignant le silence de son galop, entraîné par la puissance de ses quatre pattes. La langue pendante, les yeux ambrés, il se fia à l’odeur du malheureux cervidé. Bientôt, ses crocs se refermeraient autour de sa gorge, enserrerait la graisse qui la protégeait et briseraient sa trachée. Un grondement d’envie le fit trembler de tous ses membres, accélérant sa foulée. Sa vitesse de pointe fut rapidement adoptée, et un nouveau hurlement le secoua de part en part. L’heure de la chasse avait sonné.

Très vite, l’animal se replaça dans son champ de vision. Qu’il avançait vite ! En pleine fleur de l’âge, le daguet avalait les obstacles d’une détente appréciable, forçant le respect du jeune loup. Impossible de convenablement traquer sans garder ses sens en alerte, permettant au louvart de détecter à ce moment un nouveau fumet. Son échine se hérissa, sa tête se redressa mais son pas lui ne faiblit pas. Qui qu’était l’intru, il n’en perdrait pas sa proie. Dans son dos, des craquements retentirent, suivi de bruits de galop. Tournant la tête en la direction du bruit, il lâcha un grognement dissuasif, agressif. L’intru s’en tamponna allègrement le coquillage, si bien que finit par fuser du côté droit une imposante fourrure crémée. Deux yeux de jais implantés au milieu de ce tableau vinrent fixer le loup d’ébène. Agréablement surpris, le louvart toléra cette entrée en chasse et voyant qu’il ne la bravait pas, la louve insista sur son arrière main pour se propulser vers l’avant, se plaçant à la hauteur de son compère. Leurs fourrures se mêlèrent au fil de la courses, les deux canidés parvenant à s’accorder. Jamais il ne tenta de la dépasser, ou elle de l’abandonner. Leur cible était commune, les prédateurs s’étaient alliés pour tuer. Par un accord tactique, ils finirent par s’orienter vers l’extérieur, s’éloignant de leur binôme jusqu’à pouvoir encercler le daguet.

Le cervidé n’avait d’égale que son courage et l’adrénaline qui le stimulait. Il courrait pour sa vie, et l’odeur d’un deuxième charognard n’avait fait que le confirmer. Hélas, sa fougue ne pouvait dépasser les limites physiologiques d’un corps épuisé. Le poitrail humide, les flancs tremblants, la panique finit par le dominer, l’acide lactique par le submerger. Se refusant à cette fin à venir, il mit tout en œuvre pour échapper aux coups de crocs des deux canidés. Ils avaient fini par le rattraper, le talonnant jusqu’à le niveler. Il pouvait percevoir leur halètement, sentir leur appétence. Arquant l’encolure, il rua plusieurs fois pour les dissuader de ses sabots, dodelinant de la tête pour les impressionner de ses petits bois. Une lueur d’espoir s’alluma lorsqu’il sentit ses deux traqueurs qui ralentissaient la cadence. EUREKA ! Ravivé, puisant dans ses dernières forces, il accéléra, voulant désespérément retrouver les siens. Mais la forêt n’était pas avec lui, et déjà fier de son succès, il se confronta à la dure réalité. Face à lui, un pan rocailleux était érigé. Il était acculé. Faisant volte-face, les membres toujours tremblants, il tourna les yeux de droite à gauche, fixant tantôt la louve crémeuse, tantôt le louvart charbonneux. Un piteux cri s’échappa de sa gorge, contrastant avec le grondement croissant du prédateur sur sa droite.

Le loup n’avait pas mangé de pièce aussi copieuse depuis des jours et des jours, ayant perdu sa meute au décours d’une migration. Retrouvant les plaisirs de la chasse en solitaire, il avait aussi du comprendre la difficulté d’encercler, d’épuiser, lorsque l’on ne possédait que quatre patte et quelques crocs. Mais ce soir était différent... Sous ce clair de lune, il était accompagné par une créature à la fourrure douce et musquée, au regard souligné et à la gueule brillante. Enhardi, il montra les dents en se faisant menaçant. S’approchant lentement de sa cible, il se targua de pouvoir être le premier à abattre l’animal. Pour elle, pour eux. Voyant que la bête épuisée n’esquivait plus le moindre mouvement, il accéléra le pas et se ramassa vers l’arrière pour bondir quand se plantèrent dans sa cuisse deux puissants crocs parfaitement blanchis. Un hurlement de douleur le saisit et il pivota brutalement, pour se défaire de l’emprise. Son adversaire ne desserant pas la mâchoire, il poussa un nouveau grondement de douleur en sentant ses plaies s’agrandir sous le joug de ses mouvements. Faisant face à son adversaire, il tomba sur les fesses en reconnaissant les prunelles noires qu’il avait auparavant découverte. Sa compagne elle même venait de lui planter la cuisse, dardant sur lui un air de défi. Furieux, sentant que sa proie allait leur échapper, il se jeta crocs en avant sur cette traîtresse, enhardi par la rancoeur de la douleur. Aveuglé qu’il était, il ne perçut pas le bruissement des fourrées.

Sssssssss.......

ENFOIREE ! Avec un hurlement de rage, il ouvrit la gueule et se jeta corps en avant pour tâcher cette fourrure crémeuse, emmêler ses crins et effacer la douceur de son poil qu’il avait apprécié. Leur combat fut acharné. Tantôt, la louve prenait le dessus, forte d’une expérience que le louvart ne possédait pas. Tantôt, il prenait l’avantage, sa rage motorisant chacun de ses mouvements. Beaucoup de sang coula en peu de temps ce soir-là. L’affrontement fut court, mais intense, contrastant avec la course haletante qu’ils avaient partagée jusque-là. Mais l’expérience finit par avoir le dessus sur l’insolence, et le louvart finit le ventre à découvert, les deux pattes de la louve et ses crocs le maintenant fermement au sol.

Epuisé, trémulant, vidé, il dut reconnaître sa défaite. Mais aussi et surtout, il reprit conscience des bruits environnant. La froideur des vents, le bruit traînant de la brise. Et le hurlement calme d’un troisième protagoniste. Se redressant, du moins essayant, le louveteau fut à nouveau plaqué au sol par son adversaire, qui se décala toutefois aimablement, révélant au sommet de l’édifice rocheux un troisième canidé, tranquillement assis. Ayant savamment choisi sa place, la lune se découpait derrière lui, majorant les reflets rougeoyant d’un pelage normalement agouti voire bai. De là où il était, le louvart ne pouvait voir les billes d’agate habillant ses orbites. Ce qu’il constata, fut le regard de tendresse que la louve jeta à l’immense silhouette qui trônait là. Dans la gueule de l’intru, une masse sombre se détachait, gouttant de temps en temps un un ploc très peu plaisant. Le louvart n’eut pas à chercher bien longtemps. Sa cibles venaient d’être impunément dérobée, sous le stratagème d’une loupiote tout juste bonne à être abandonnée. Grognant de dédain, il récolta de sa « compagne », un coup de croc à l’oreille, qu’il voulut punir d’un coup de griffe. Mais son geste fut trop lent, fruit de muscles traumatisés. A peine redressé que la louve avait filé. Se redressant en claudicant, l’être charbonneux la vit empressement gravir les obstacles qui la séparaient de son alpha. Là, elle enfouit le museau dans la fourrure de son compagnon, acceptant au passage le bout qu’on lui tendait, fruit de leur chasse intensive.

Meurtri, le louvart recula, comprenant qu’il n’avait été que le pion d’une traque qui lui avait échappée. Blessé dans son amour propre, il fila ventre à terre, ignorant les protestations de son corps qui avait besoin de repos. Un dernier hurlement se figea dans sa gorge, long, plaintif, vindicatif.

Une inspiration. Deux inspirations. La poitrine comprimée, le démon avait rouvert les yeux en catastrophe, portant les mains à son torse. La contracture de ses muscles, fruit d’une tension sans pareille, l’avait laissé pantelant tant et si bien qu’il avait eut de réelles difficultés pour se redresser. 23h00. Il s’était assis sur son lit, brouillant les bribes de ce rêve conscient. Profiter de l’instant présent, quelle connerie putain. Il avait finit par se redresser. S’oxygéner.

Face à son plan de travail, la laisse dans une main, le démon hésita violemment. Puis pris par l’égoïsme et le besoin de sa présence, il siffla, éveillant son adorable petite boule. Emergeant lentement, le chiot eut du mal à comprendre ce qui se tramait. Un deuxième sifflement, plus doux vint le cueillir et il bondit au bas de son dodo, filant ventre à terre vers son Papa. Ce réveil impromptu le rendait un peu gaucher, maladroit. Dans la pénombre, blondinet et canidé se manquèrent plusieurs fois, mais le crochet de la laisse finit par trouver sa place appropriée sur le collier. Sans la moindre protection contre le froid, ils sortirent. Sans réfléchir, ils prirent la direction du parc. Fermé bien sûr, à cette heure. A l’aide d’un cadenas rouillé. Ignorant qu’il existait un autre point d’entrée, qui lui avait été mal verouillé, le démon trancha sous le coup de l’impulsivité.

« Bouge pas bonhomme. »

Apposant la laisse au sol, s’assurant que son ordre était respecté, il empoigna la ferraille du portail et se hissa pour l’enjamber jusqu’à légèrement retomber de l’autre côté.

« Attila ! Viens Attila ! »

Deux grands yeux lui répondirent, suivi d’une inclinaison de la tête.

« Allez bonhomme, plus vite on y va, plus vite on rentre, et plus vite tu peux roupiller. »

L’argument fit mouche, le chiot se redressa et traversa tant bien que mal la grille, adaptée à sa faible corpulence.

« C’est bien ! »

Lui octroyant une caresse teintée de fierté, le démon reprit la laisse en main et ensemble, ils remontèrent l’allée principale. Un lieu précis dansait dans ses idées. Un immense chêne, entaché de chaînes invisibles, voilà ce que le démon recherchait. Il finit par le trouver et s’y asseya, que dis-je, se jeta là.

Une inspiration, deux inspirations. Etrangement, Attila ne bronchait pas. Silencieusement, il se recoucha non loin. Une fois de plus, Eole fut le seul à converser, soulevant sous son impétuosité frissons et soupçons. Bien sûr déferlèrent en lui quantité d’émotions, qu’il choisit de ne pas garder. Elles glissèrent sur son être pour se perdre en lamentations sur le sol humide. Il n’avait rien oublié, rien digéré. Au contraire, tout était encore là, grondant à bas bruit sous une tonne d’autres sentiments qui le canalisaient. Au-dessus de tout flottait l’amour qu’il portait pour Attila, la source de tant de changement. Cherchant le poil de son chien, le démon vint s’allonger à ses côtés, se complaisant de la basse température reflétée par le sol et ses enherbements. Entre ses doigts, la délicate patoune d’un petit chiot qui n’était que bonheur côtoyer. A côté de cela s’était fraîchement établi la curiosité d’Hamilton pour ce Farfar grisonnant, à la singulière personnalité. Fraîchement s’était aussi éveillé une entêtante curiosité. Pour cette cité dont ils ne connaissaient rien si ce n’est les pavés.

Canalisé. Pour l’instant.
A chaque jour de sa vie, le suédois pouvait douter. Mais une chose était certaine, la pilule n’était pas passée. A aucun moment.
Et comme à chaque fois qu’il y repensait, le calme le quittait. Ayant déjà donné plus tôt dans la soirée, il se redressa vivement pour éviter d’être à nouveau emporté dans ce cercle infernal. A pas vifs, il gagna l’un des seuls bancs qui tournait le dos au parc. S’y asseyant, il ne tint pas en place bien longtemps. Bondissant sur ses pieds, il marcha de long en large, la mâchoire serrée. De son état d’énervement latent s’échappait quantité d’énergie que la froideur de la nuit avait parfois bien du mal à ingurgiter. Incapable d’en rester là, il revint sur ses pas. Dégainant de l’une de ses poche son couteau-suisse, il s’approcha de ses chaînes. Avec une tranquillité tremblante d’hostilité, il écorcha l’écorce de ce foutu chêne, y gravant son signe à lui. Effaçant la futilité d’articles de beauté, il y apposé le seau de son empire à lui. S’en retournant vers le banc, il tourna le dos aux sillons du chien à trois têtes, et s’en revint s’asseoir, serein.

Il n’y avait aucun doute à avoir sur l’avenir : tout affront devait être réprimandé. Un traqueur devait toujours lutter, et surtout s’il existe un prédateur pour l’intimider.

Ô mère Vie, source éternelle de renouvellement. Je t’ai prouvé ma capacité d’endurance. J’ai fui pour mieux m’endurcir. Ne doute jamais du souffle que Thanatos a laissé en moi. Je n’oublie pas les devoirs propres à ma race, le combat n’ayant jamais été une option mais toujours une obligation. Mes défaillances humaines m’ont joué plus de tours qu’elles n’auraient dues. Vois comme j’en ressors grandi. Enfer et damnations.


____________________________________________________________

Ma pitite boîte à rubans:
Tableau de chasse:


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