Sujet: Epreuve 5 - HASTERION Sam 12 Fév - 14:10 | |
| Epreuve 5 EnoncéSolo Classique – Épreuve du Gardien : La clé du Savoir« Elle était là, à cet endroit. Pourtant personne ne l’avait vue avant toi. Une clé, d’une forme étrange, abandonnée là, comme cela. Quand tu la prends, un sentiment particulier t’envahit et tu es attiré par ce qu’elle est censée ouvrir. Un mystérieux tombeau à plus de 10 000km éloigné, la porte du grenier qui refuse de s’ouvrir depuis des années, le cœur de glace d’un monstre sans pitié ou alors encore la liberté d’un peuple opprimé. Mais que peut donc bien ouvrir cette clé ? » Dans cette épreuve, votre personnage trouve une clé atypique qu’il doit dans un premier temps décrire. Puis, votre personnage, porté par son instinct, trouve ce qu’elle doit ouvrir et interagit avec l’entité (concrète ou abstraite). TypeÉpreuve sur 1 jour : (samedi 12 février 00h00 au dimanche 13 février 23h59) L’un des grands classiques de l’Interforum ! Il s’agit d’une épreuve où chaque champion postera un unique texte de 1500 mots maximum pour répondre au sujet de l’épreuve. Il est libre de le construire selon sa volonté propre, il n’y a pas d’autres contraintes particulières. Chaque champion dispose d’une journée à compter de sa révélation pour finaliser cette épreuve. Énigme (V) : Je jalouse les vôtres, car ils me font de l’œil |
| Duncan Maverick Gardien Messages : 19 Âmes : 48 Date d'inscription : 23/03/2018
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Sujet: Re: Epreuve 5 - HASTERION Dim 13 Fév - 19:00 | |
| - Infos:
Andraste Dell'Anna est une noble dame de Scémède, contrée d'Hastérion globalement inspirée de la France et de l'Italie à la Renaissance. Andraste est mariée à Rex de Gardefier qu'elle n'aime.. pas spécialement. Son coeur appartient à une amie d'enfance du nom de Serena, mais ce n'est pas le genre de relation qu'on voit d'un bon oeil à Scémède, aussi ont-elles tenté de s'oublier il y a des années. Icaro ('Caro) est le Corvaillus d'Andraste, un grand Pokémon corbeau.
tu as vu nombre de clés, Andraste mais jamais une pareille à celle-ci
C'est parmi tes bouteilles de parfum que tu trouves ce curieux objet, alors que la lumière matinale tombant par la fenêtre colore tes cheveux défaits d'or et de miel. Il est.. pour le moins atypique. Tout droit sorti d'un de tes songes les plus curieux. Craignant que le sommeil encore accroché à tes cils ne te le fasse l'halluciner, tu te frottes les yeux pour dissiper le rêve. Constate que rien n'y fait. Appelles ton oiseau en désespoir de cause.
« 'Caro, c'est toi qui m'as ramené ça ? » demandes-tu, attirant son attention
Faite d'un bois clair et lisse, la clé ne semble curieusement pas avoir été.. sculptée. Non, c'est comme si les branches s'étaient tordues d'elles-même en cette forme précise. Comme si la Nature elle-même l'avait formée ainsi. Tu soulèves la clé du bout des doigts pour que ton Corvaillus, perché à une fenêtre, puisse la voir sans entrer dans ta chambre et y semer le chaos.
il secoue la tête ce n'était pas lui
« Comme c'est curieux.. » murmures-tu, la faisant tourner dans la lumière, l'examinant sous toutes coutures
Tu aurais d'abord cru à un cadeau de la part d'un des artistes que tu patronnes mais.. non. Il est évident qu'aucune main humaine n'aurait pu façonner pareil objet. (trop maladroites, à l'évidence) La clé a une légère odeur, constates-tu en la tenant près de ton visage. Quelque-chose d'un peu piquant. D'un peu entêtant. De la sève de conifères mélangée à des fleurs sauvages. Ca te plaît davantage que tous les parfums disposés sur ta vanité, penses-tu avec une touche de moquerie.
Mais plus étrange encore que son aspect naturel, la clé te paraît.. vivante. Consciente, presque. Tes sourcils se froncent à l'instant où l'idée te traverse l'esprit. Tu la reposes à côté de ton maquillage, secouant la tête comme pour dissiper ces inepties. (et puis quoi encore ?) Voilà que tu divagues, Andraste. Une clé vivante ? Même le Faiseur de Paix ne créerait rien de tel.
(ou du moins, si vraiment il le faisait) (il ne le laisserait pas dans ta chambre)
Décidant de laisser cette histoire de clé à plus tard, tu penses plutôt appeler tes aides. Des choses doivent être accomplies aujourd'hui et pour cela, il faut te préparer à sortir ! Te coiffer, t'habiller, te chausser. Rien de tout ceci ne va se faire tout seul.
« Quelque-chose de léger, je te prie, demandes-tu à Felicia, il fait bien chaud, aujourd'hui. » le soleil de Scémède ne laisse aucun répit, pas même au Printemps
Obéissante, ton aide revient donc avec l'une de tes tenues les moins complexes. Elle a certes toujours bien plus de couches que nécessaire à tes yeux, mais au moins ne te suffoquera-t-elle pas ! Les tissus sont clairs et légers. La dentelle du décolleté chatouille à peine. La jupe n'entrave que peu tes jambes malgré ses quelques falbalas. Felicia lace tes bottes d'extérieur favorites lorsque ton esprit revient à la clé.
il te semble qu'elle a changé qu'elle a maintenant.. des feuilles
« Ca par exemple.. » murmures-tu, fronçant les sourcils
Si tes aides semblent curieuses, tu les congédies sans piper mot. Ce ne sont pas leurs affaires, raisonnes-tu. D'autant qu'elles papotent déjà bien assez sans que tu ne leurs donnes matière à répandre des rumeurs. La simple mention d'une clé 'magique' et aussi étrange soit Hastérion, elles seraient capables d'aller murmurer que leur dame perd l'esprit ! Tu n'as le temps pour aucune de ces inepties, Andraste.
Une fois seule, tu en es certaine: ton esprit ne se perd pas le moins du monde. Des feuilles vert tendre ont poussé sur le bois depuis ce que tu avais deviné être des bourgeons. La clé semble est plus odorante que tout à l'heure. Plus.. plus vivante encore. Cette fois-ci, le doute n'est pas permis. Qu'importe d'où sort cet objet, il est loin d'être inerte ! Pour preuve, les feuilles viennent caresser tes doigts aussitôt que tu effleures le bois de la clé. Elles semblent vouloir maintenir le contact. S'enrouler autour de tes doigts.
tu hausses un sourcil prends la clé dans ta main
La vague de tiédeur qui t'envahit est aussi soudaine qu'indéniable. Elle pulse contre la paume de ta main. Semble vouloir te tirer dans une direction précise, vers une direction qu'elle seule connait. Tu penses à la journée qui t'attend. La clé pulse plus fort.
« Icaro, changement de programme. » fais-tu en marchant vers lui
Un sourire lui suffit pour comprendre tes intentions. Dans un coassement joyeux, le Corvaillus se retourne, te laissant grimper sur son dos comme vous le faites si souvent. Tu t'accroches à ses plumes noires. Il se laisse tomber de ta fenêtre, ouvrant les ailes pour attraper le vent alors que tu pars d'un rire scintillant. Un rire moitié-bonheur moitié-adrénaline. Icaro adore quand tu ris comme ça.
Tu le diriges comme la clé te dirige, curieuse et ravie de cette aventure venue chambouler ta journée. Vous survolez champs et sentiers. Granges et villages. Vous volez loin, très loin du domaine De Gardefier, jusqu'à atteindre un paysage familier. Une silhouette familière. Ton coeur de gonfle d'une joie pure et dévorante.
« Serena ! appelles-tu, radieuse, Serena viens, il est grand temps qu'on parte ! »
Ton coeur chante haut et clair lorsqu'elle tourne vers toi, des étoiles dans les yeux et ton nom sur les lèvres. Elle pensait que tu n'oserais pas, rit-elle alors que tu quittes le dos d'Icaro. Elle n'espérait presque plus, ajoute-t-elle plus bas, passant ses bras à ta taille. Ses yeux te perdent. Son rire te perd. Ses lèvres te perdent, lorsqu'elles pressent de petits baisers sur tes joues. Sur tes lèvres. Sur le bout de ton nez. (tu es si perdue que les regards éberlués qu'on vous lance t'échappent complètement, Andraste !) Tu ris presque nerveusement, te demandant où était passé ton courage. Où l'as-tu perdu, il y a toutes ces années ? Quand as-tu oublié comme le monde ne prend sens qu'une fois Serena dans tes bras ?
la clé t'a guidée jusqu'à elle serait-elle clé du bonheur ?
« Je suis désolée, mon ange. souffles-tu à son oreille, Plus jamais, assures-tu doucement, plus jamais.. »
Serena ricane qu'elle espère bien ! Que plus jamais tu ne la laisseras se marier à un inconnu pour des questions de conventions ! Que plus jamais tu ne perdras de l'essentiel. En guise de réponse, tu retournes vers Icaro: c'est qu'on commence à murmurer, autour de vous. Qui est cette noble dame, demande-t-on, et vient-elle vraiment d'embrasser Serena ?
qu'ils parlent, penses-tu, amusée c'est tout ce qu'ils peuvent faire
Installée sur le dos de ton oiseau, tu t'assures que Serena est bien accrochée à ta taille avant de lui donner le signal. Ton Corvaillus quitte le sol dans un puissant mouvement d'ailes. Serena s'émerveille tandis que vous prenez de la hauteur, tandis que la clé semble désormais chanter dans ta main. Elle s'accroche à ta peau de ses veuilles vertes, de ses tiges émeraude. Tu comprends maintenant, quel est cet objet.
le vent vous porte sur ses jolies ailes tandis que vous prenez la clé des champs |
| Andraste R. Dell'Anna Invité |