Epreuve 1 - ONE PIECE REQUIEM & DUSK LUMIRIS

 

Dusk Lumiris et Ambroise:

Quel décor époustouflant... Je me sentais minuscule dans cette immense pièce sombre, bâtie il y a probablement des centaines d’années par des hommes qui ne se doutaient pas qu’un jour, un adolescent et son Mustébouée viendraient admirer leur travail. Du bout de ma lampe torche, je ne pouvais qu’éclairer qu’une étroite surface des ruines. Attentif, je prenais soin de ne pas marcher dans l’un des nombreux trous qui jonchaient le sol poussiéreux et m’avançai vers l’immense mur du fond.  

De loin, il me semblait y avoir aperçu des inscriptions cryptiques mais j’avais besoin de les voir de plus près pour les copier dans mon carnet. Petit pas après petit pas, je m’approchai de mon objectif, encouragé par les belotements enjoués de Rouchon à mes côtés. “Mus … Mus !” Nous avions hâte d’en savoir plus...  

Devant le pan du mur couvert de symboles éclairé par ma lampe de poche, nous étions en train de faire une découverte inattendue :  ces inscriptions bougeaient, comme dérangées par la lumière. D’ailleurs chacun de ces symboles avaient un œil, grand ouvert depuis que j’avais dirigé le rai du lumière droit sur elles... Je ne m’y connaissais pas bien en écriture mais quelque chose dans leur regard était intimidant et le cri aigu de mon acolyte me fit réaliser la chose : nous avions dérangé cette horde de Zarbis...  

“COUUUURS !”  
“MUSTÉBOUÉE !”

Poursuivis par les lettres flottantes, nous avions fait demi-tour en hurlant à plein poumons, réveillant au passage les derniers pokémons encore endormis dans les environs. Il n'était plus question de prudence simplement de sauver sa peau. Nul ne sait jamais ce que les Zarbis peuvent faire mais dans ce cas-ci, je préférais ne jamais le découvrir !  

Trop occupé à courir à travers les tunnels labyrinthiques, je n’avais pas vu la silhouette qui se dressait devant moi et contre laquelle j’avais fini par m’écraser. Désorienté, j’étais à peine parvenu à relever la tête vers celui contre qui je m’étais cogné.  

En me frottant la tête je lui bredouillais : “Pas par-là ! Planquez-vous !”  

J’allais encore avoir une bosse …

     Qu'est-ce que j'fous là bordel ?

     Non sans rire : si j'ai choisi de prendre la mer, c'est pas pour mourir bêtement, six pieds sous terre. Heureusement que je ne suis pas venu seul...
     Et quelle idée il me sort l'autre ? Ambroise ? Qu'on se sépare !
     Je soupire, tâte ma poche à la recherche de cigarettes, constate leur absence et m'énerve davantage. Je me défoule en tapant du pied l'une des colonnes gravées qui emplissent la pièce dans laquelle je me trouve, sorte de grande salle comme dans les palais, où le son résonne comme pas possible... Par contre niveau luminosité on repassera.

Clic.

     ... De ce que je sais, la roche ne fait pas "Clic". Et elle ne s'enfonce pas aussi facilement dans un espace creux... sauf en cas de...

- Et merde.


     Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne...

- J'VAIS CREVER !

     Je cours aussi vite que possible, faisant fi des pièges que je peux déclencher. J'ai échappé aux aiguilles de la grande salle, qui m'ont faites reculer vers un couloir à l'arrière, près d'un autel. Là, la porte s'est refermée, j'ai eu le temps de voir cligner un oeil et me voilà à fuir un boulet d'au moins trois mètres.
    Lorsqu'enfin je vois la sortie au bout, je saute et échappe enfin à mes problèmes.

- Pas par là ! Planquez-vous !

   Je reconnais la voix. Je lève la tête vers mon compagnon du jour, soulagé et...

- Ambroise !

     Il faut qu'il me voit, qu'il sache que ce n'est pas humain. La chose se met à bouger et tend un bras vers lui. De là où je suis, je constate que la chose en question n'a pas de visage sous son casque.
    Et là, je vois la horde d'yeux qui volent dans la pénombre. Et je me dis : "Tant pis pour lui."

“Désolé Arhye...” Avais-je ajouté en essayant d’attraper la main tendue vers moi pour m’aider à me relever. En guise de réponse, je n’entendis que sa voix crier mon nom, sur ma droite. En entendant cet écho, j’avais instinctivement tourné la tête de ce côté pour lui faire signe. Sauf que c’est à ce moment que j’ai réalisé que s’il était de ce côté... Quelle était la silhouette penchée par-dessus moi ?!

Je braquai la lumière devant moi pour observer avec horreur la créature contre laquelle je m’étais jetée. Un masque terrifiant représentant un visage était pointé droit sur moi. Par-dessus cet artefact, une ombre aux yeux rouges, brillants dans l’obscurité, ainsi que deux bras fantomatiques qui se rapprochaient de moi bien trop vite à mon goût !

J’ai hurlé. À plein poumons et à m’en faire casser les cordes vocales. Comment était-ce possible de s’attirer toujours autant d’ennui ?! Les yeux fermés et les mains devant le visage, j’attendais venir le moment fatidique.

Heureusement pour moi, mon acolyte de toujours, Rouchon avait été plus réactif que moi et fonça droit sur lui pour le percuter avec un aquajet de plein fouet. Cela avait étourdit le Tutafeh, m’ocroyant quelques précieuses secondes que je mis à profit pour me relever et filer dans la direction de mon compagnon d’infortune. Mustébouée était plus rapide que moi, il me rattrapa sans soucis, la course poursuite n’était pas finie !

“Attention Arhye ! Lui dis-je en haletant. J’ai peut-être fait une petite bêtise …"

Que d’euphémismes... J’avais la sensation d’avoir ruiné l’expédition mais peut-être que de son côté, il avait trouvé un trésor ! C'était sûr ! Je savais que c’était une bonne idée de se séparer ! Mais pas le temps de se féliciter d'une victoire potentielle, il fallait toujours fuir nos problèmes.

“Avec tout ça … tu te souviens du chemin pour retrouver la sortie ?”

- Oui bah merci j'avais vu !

    Une bêtise ! J'aurai ri si elle ne me concernait pas ! C'est pas tous les jours que tu te retrouves avec une statue qui bouge et des idéogrammes volants aux trousses ! Nous défilons dans le couloir où je suis arrivé. A sa question je réponds :

- Tout c'que j'sais, c'est qu'il faut remonter ! Moi aussi j'ai eu ma dose d'emmerdes ! J'ai pas le temps de flécher mon chemin avec tout ç...

    La phrase meurt au fond de ma gorge. Devant nous, une intersection. Sur le mur du fond, une sorte de flèche pointe vers la gauche. Je cligne des yeux. Je tourne la tête. Je ne rêve pas. Nous sommes bien poursuivis et une direction nous est proposée. Vers quoi ? Bonne question.
     On se fiche de nous, c'est forcément un piège.
     Mais qui dit piège dit...

- A gauche toute !

     Ça va en direction de la grande salle de tout à l'heure. Avec un peu de chance, on y trouvera une porte de sortie. Mieux : un indice vers un potentiel trésor. Moi vivant, je ne partirai pas d'ici bredouille ! Il faut juste penser à rester alerte...

- J'ai une idée, donne-moi un coup de main.

    Il fait humide en profondeur, ce qui est une chance pour moi : je tends le bras en direction du passage derrière nous et commence à générer un mur de glace, obstruant l'espace qu'empruntent de plus en plus de ces yeux bizarres. Je lance un regard insistant à Ambroise et son mustébouée :

- Ça ira plus vite à deux.

Tout aussi perdu l’un que l’autre, nous avions recommencé à parcourir le dédale de couloirs, le temps de semer nos poursuivants et de trouver une idée pour sortir de là. Je n’étais pas certain que suivre la grande flèche n’allait pas nous jeter droit dans un nouveau piège mortel mais puisque c’était là qu’Aryhe voulait aller, je ne m’y étais pas opposé : j’avais pris assez d’initiatives comme ça !

Mon compagnon lui avait encore un tour dans son sac : il parvenait à faire apparaître un obstacle gelé entre les Zarbis et nous !  
“Mustébouée, détrempage vite !”  
Les trombes d'eau froide gelaient rapidement, épaississant le rempart dressé qui bloquait à présent l’entrée de la grande salle.  

“Bravo Givrali, c’est sacrément impressionnant !” Je m’autorisais un peu de familiarité : les ennuis ça forge la solidarité. “Tu n’as pas l’impression qu’on est déjà passé dans cette salle ?” À force d’avoir détalé dans tous les sens, j’avais même du mal à distinguer les lieux que nous avions déjà inspecté de ceux que nous découvrions pour la première fois.

Mettant à profit le temps que nous avaient acheté ce beau travail d’équipe, je m’étais mis en recherche d’indice dans la grande salle. Il fallait identifier le moyen de remonter à la surface sans passer par le tunnel désormais condamné. De crainte de réveiller d’autres créatures endormies, j’avais fini par éteindre ma lampe de poche, pour observer à tâtons et de plus prêt chacun des recoins de la pièce.  

“Je me demande bien quel genre de trésor ils ont bien voulu cacher ici... ”  

Il nous manquait la clé de ce puzzle. Entre les pièges, ce drôle d’aspect labyrinthique avec des indications à l’utilité douteuse et un Tutafeh terrifiant, il devait bien y avoir un semblant de signe quelque part qui nous indique la bonne marche à suivre !  

“Hey ! Regarde dans la glace ! Les Zarbis continuent de s’agiter !” Nous pouvions les voir à travers la glace mais je n’avais pas encore réalisé la suite de mots qu’ils formaient en étant côte à côte.

      Je ne relève pas l'appellation.
    Par contre, les bestioles qui se mettent en ligne, ça c'est troublant en effet : les zarbis forment effectivement des mots remuant dans les airs. Malgré la transparence, l'épaisseur de la glace m'empêche de bien distinguer leur message. Je crois reconnaître des lettres comme "F", "Y" ou "Z"... Je crois même que tous forment le même mot. Mais ce ne sont là que des suppositions.
     Enfin tranquilles, nous nous enfonçons de nouveau dans la grande salle d'il y a peu. Je reconnais les colonnes antiques et l'autel du fond. La pièce parait encore plus énorme à tête reposée. Je regarde Ambroise et le mustébouée - que je n'oublie pas de féliciter - et leur dit :

- Pour ce qui est du trésor... J'espère sincèrement qu'il existe. Parce que je n'ai pas vu grand chose qui y ressemble ici. J'en ai pas vraiment eu l'temps en fait...

     Je les préviens quant aux pièges. "Ne mettez pas de coups de pieds !". Evitons de répéter les mêmes erreurs...
     N'ayant plus de lumière de mon côté, je profite du faisceau d'Ambroise, lequel éclaire faiblement les tréfonds du hall sous-terrain. Dans le noir, tous les sens sont en éveil : nous entendons chaque bruit alentour plus fort qui ne l'est, ne sachant s'il est proche ou non, psychotant sur ce qui aurait pu le causer.
     Alors que nous approchons de l'autel, en hauteur par rapport au reste, je remarque la gravure en arrière-plan. Cela ressemble à un message, ou une prière... Qui sait. Je ne comprends pas ce langage. Nous montons les marches, atteignons le piédestal au centre et ce que nous voyons alors, c'est...

- Eh ben...

“Pas de coups de pieds, promis !”

Drôle de requête, quel genre d’aventurier aurait bien pu donner un coup de pied dans une vieille colonne de la sorte ? C’était le genre d’idées à activer des pièges ou à faire s’écrouler le plafond en ruine ! Même si les Zarbis étaient restés coincés derrière, il fallait rester prudents.

“Tu n’as pas l’impression que ça bouge là-haut ?” Avais-je murmuré. J’avais laissé le vouvoiement de côté, trop occupé à être stressé par la situation. C’était effrayant d’être dans cette vieille salle hantée. En s’approchant de l’autel, je sentais la crainte grandir en moi : c’était toujours au moment où les héros posaient les mains sur le trésor que les explosions commençaient...

Pour limiter le danger, nous nous étions penchés sur les gravures sans pouvoir comprendre les inscriptions qui étaient dessus. À nouveau, nous n’avions pas la clé qui nous permettait de comprendre ces inscriptions. Avant d’aller plus loin, j’avais tout de même recopié une partie de ces symboles dans mon petit carnet pour essayer de trouver quelqu’un capable de les déchiffrer ensuite.

“On va voir ce qu’il y a en haut du piédestal ?”

À peine avais-je posé la question, Rouchon avait déjà trouvé sa réponse en montant les quelques marches devant nous. “Reviens ici !” Je lui avais emboité le pas pour venir le rattraper avant qu’il ne fasse une bêtise en posant sa petite patte maladroite quelque part !

Pourtant, il n’avait pas eu une si mauvaise idée. Le petit spectacle qui se dressait devant nous était étonnant. Arhye semblait interloqué, je ne savais pas si c’était car il reconnaissait le fruit posé là où si c’était car il ne s’attendait pas à trouver quelque chose d’aussi banal au milieu de ces vestiges ?

Le fruit était beau, et c’était impressionnant qu’il soit toujours conservé au vu de l’âge de ce qui nous entourait. Était-ce lui qui avait attiré tous ces Zarbis ? Pour lui que l’on avait conçus ces pièges et cette grande salle ?

“C’est ce que je crois ?”

- Ça en a l'air ! Un fruit du démon... Ici... Le pognon que ça peut rapporter !

    N'ayant vu que celui que j'ai mangé autrefois, je ne sais pas s'ils sont tous différents. Celui-là ressemble étrangement à une pomme. On dirait qu'elle a été fraîchement cueillie, tant elle est belle. Je me demande combien on peut en tirer... Devrais-je partager ? La question ne devrait pas se poser mais... On ne se connait pas si bien. On lui a promis "aventure", on m'a dit "trésor", et nous nous retrouvions embarqués dans cette histoire aussi étrange qu'opportune. Une fois tout ça terminé, je n'aurai aucun compte à lui rendre.
    Rêvassant toujours, j'examine le fruit sous tous les angles, tends un bras pour le prendre et crois voir quelque chose... Qui n'aurait jamais dû être là. Ambroise et son mustébouée l'ont vu aussi :

- C'est pas vrai ! Il est verré !

    En effet, une queue verdâtre se mouvait doucement à l'arrière. Rouchon pousse un cri de surprise et recule, pointant le haut de la pomme et ce qui ressemblait à des feuilles brillantes... Se met à cligner.
    Je ne sais pas ce qu'est ce délire avec les yeux dans ces ruines, mais ça commence à tourner au malsain !

- Pom !

    ... Et en plus ça parle ! Cette fois c'en est trop ! Je n'ai pas fait tout ce chemin pour me retrouver face à un... Parasite ! Je lève un bras et prépare une flèche de givre avec laquelle je compte bien l'empaler, sous les protestations de mes compagnons.
    C'est ce moment que choisissent les idéogrammes volants pour apparaître à nouveau, depuis différents couloirs.

- Bordel de...

    Je me détourne du ver, laissant Ambroise en faire ce qu'il veut. Je ne veux plus qu'une seule chose : sortir de cet endroit pourri où tout cherche à te faire tourner en bourrique !

“Un fruit du dém... euh …”

Il m’avait fait hésiter pendant un instant. Le terme démon n’avait bien de bien rassurant. Pourtant dans sa bouche, ces mots sonnaient comme une bénédiction. Une bénédiction qui ne tarda pas à se faire entendre et à s’éveiller d'ailleurs ...

“Pom”

Pauvre Rouchon, il avait été effrayé par ce petit Verpom, tout comme Aryhe d’ailleurs qui ne devait pas avoir l’habitude de voir ce genre de bestiole. Tellement effrayé qu’il allait lui envoyer une attaque de type glace en pleine poire !

“Non non non non non !” Avais-je bredouillé en m’interposant entre les deux. “On ne s'en prend pas les bébés pokémons !”

Ce genre de petits bonshommes étaient particulièrement sensibles au froid et il aurait bien pu finir KO... Heureusement pour la survie du fruit aux grands yeux, l’attention du pirate avait été attirée par quelque chose d’autre. Malheureusement pour notre survie à nous, ce quelque chose d’autre était en réalité les nombreux Zarbis qui, à grands renforts de "Puissances Cachées", avaient fini par faire céder la barrière de glace. La rage se lisait dans leur regard !

J’avais raison : c’est toujours quand les héros tombent sur l’élément extraordinaire qu’il faut recommencer à courir... Sans vraiment pouvoir l’expliquer, j’avais embarqué Verpom avec nous.

“Plus vite !!” “Mus !”

La panique gagnait le groupe à mesure que les Zarbis gagnaient du terrain. Des vagues d’énergie de tous les types commençaient à se diriger vers nous et ces fichues lettres flottantes commençaient à tournoyer. J'étais sûr que si nous attendions encore un peu, ils allaient former des formules magiques et invoquer Déflaisan pour venir se venger !

C’est alors que : “Pom pom pom...”

Je baissais les yeux vers le pokémons entre mes mains … C’était ce dernier qui avait grommelé ces quelques syllabes en regardant vers les Zarbis et ça ne me disait rien qui vaille.

“Au fait, je t'ai dit que les Verpom étaient des bébés dragons ?” Avais-je ajouté innocemment à l’intention du pirate. “Si tu as une idée pour sortir au plus vite... Les draco-météores ne vont pas tarder à tomber...”

     Un dragon ? Ce truc, là ?

- ... Mais pourquoi on l'embarque alors ?!

    Plus le temps : les premières attaques percutent le sol derrière nous. J'ai beau accompagné notre fuite d'obstacles élémentaires, ni ça ni les gerbes d'eau du mustébouée suffisent à ralentir les zarbis. Pire : leur nombre croissant devient dangereux. Le temps d'arriver au bout de la grande salle, nous sommes pris en tenaille entre deux lignes de ces créatures. Je crois même voir la statue de tout à l'heure.
    Ce qui nous surprend, c'est que les zarbis semblent l'empêcher de nous approcher. A moins qu'il y ait une autre raison ? Dans tous les cas, cela ne plait pas au fruit verré :

- Pom !

    Il commence à luire. Nous frémissons tous. Ambroise lève verpom au dessus de sa tête... Et c'est le drame. Un rayon jaillit du fruit, s'élance vers le plafond et explose, faisant tomber sur nous une pluie de flammes violettes. Les impacts sont aléatoires, mais le nombre est un problème.
    Les lettres paniquent et tentent d'éviter les projectiles. Nous ? Nous fuyons plus vite encore. J'aperçois le seul couloir encore viable... Et une flèche ! J'empoigne les deux autres et emprunte le passage.
    Les tirs draconiques s'enchaînent, les explosions sont plus proches, plus virulentes... Et les indications continuent à chaque embranchement. Certaines clignent des yeux...

    A un moment, le souffle m'atteint et je me retrouve projeté en avant. Je tombe, me réceptionne et lève la tête... Je vois... De la lumière ?

- Une sortie... Là-bas !

    En haut d'une pente, les premières feuilles d'arbres sont visibles. Nous atteignons enfin une porte, creusée par le temps, vers le monde des vivants. Libres, nous reprenons notre souffle, observons le verpom, plus calme. On m'interroge du regard... Je m'effondre et dis :

- Eloigne-moi ça ! Rhaaa... J'arrête ces conneries... La prochaine fois, on va à la mer.