Mystère, forgeron dis nous ou notre ennemi se terre (RP d'Event feat Flora Benaglia)

J'entendais la vieille dame se relever d'un coup, c'était impressionnant de voir comment elle pouvait changer de caractère en si peu de temps même en ajoutant le poids de l'âge elle était très lunatique et c'était assez déstabilisant car cela la rendait imprévisible, et je n'aimais pas cela bien qu'elle semblait coopérative cela éveillais ma méfiance. Je me ressaisissais maintenant plus habituée à l'odeur des parfums mais je ne pouvais pas dire que je serai pas contente de sortir de cette boutique de malheur.


Je souris ironiquement, je devinais pendant qu'elle sortais le livre de compte, qui devait être énorme à en croire le bruit qu'il à fait, qu'elle n'avait même pas remarqué ma cécité. Cela me procurais une sensation bizarre, en effet d'ordinaire c'était la première chose que les gens remarquaient chez moi.


 Un nom était toujours un bon début s'il y avait une adresse de livraison ce serai parfait,
mais j'attendais qu'elle finisse avant de pousser plus loin les questions.


Elle n'avait pas tort en effet mais je ne voulais rien laisser au hasard. Je commençais à réfléchir à une solution lorsque je sentais une main sur mon épaule, je ne pus réprimer un petit sursaut bien que j'avais deviné que c'était celle de la vieille vendeuse.


Je réfléchissais à un plan, sa proposition était alléchante mais je voulais connaitre ce client régulier, qui sait? De plus le mode opératoire est très particulier. Non décidément je n'avais pas la conscience tranquille.


Je prenais ainsi l'emplacement exact de l'épave et je laissais mon adresse sur un post it et une fois ceci fais je prenais la direction de la sortie juste avant de passer le pas de la porte j’interpellais une nouvelle fois la tenancière.


Et c'est ainsi que je partais en direction de l'endroit indiqué par la veille dame d'un pas déterminé aux lèvres, tout n'étais pas encore clair mais les pièces du puzzle commençaient à s’emboîter et cela me plaisait, me plaisait beaucoup même.

J'étais contente que la parfumière comprenne mes intentions et me laisse y aller seule sans chichis ni blablas. Elle préparait ma commande avant de partir et je me dirigeais vers l'endroit qu'elle m'avait indiquée avec une étonnante précision pour son age. J’espérais en arrivant aux limites de la ville que cette brave dame ne me menait pas en bateau et qu'elle n'était pas impliquée, cela e surprendrait mais comme le veux la maxime : "On est jamais trop prudent.".


C'est sur ces pensées que j'arrivais à l'endroit indiqué par la vielle dame, avant de descendre dans le ravin il me fallait m'assurer que j'étais au bon endroit au cas ou. Ainsi je commençais à chercher des traces d'un potentiel accident ou de passage de notre moto dans les environs.

Quelle idée de vouloir descendre dans ce ravin, ma canne me servait autant qu'un stylo sans encre. Je prenais un temps qui semblait interminable pour arriver en bas, luttant contre les éventuelles chutes, blessure, et mort prématurée qui me guettaient tels des vautours affamées volant en cercle au dessus d'un animal agonisant. Mais! Je n'étais pas encore morte loin de là, je profitais de mes réflexes et mon instinct pour trouver des prises stable et tant bien que mal. Je m'étais trouvée un chemin jusqu'au fond du ravin, luttant contre les ronces qui m'écorchèrent plus d'une fois mon jean et la peau des mes jambes. L'air était saturé d'une légère odeur minérale, comme si on avait barbouillé de la boue juste sous mon nez, ce n'étais pas tellement désagréable. Mais cela ne suffisait pas à étouffer mes jambes à vif, un léger filet de sang coulait sur ma cheville droite, un pierre particulièrement traître m'avait écorchée alors que le sol s'était dérobé sous mon pied pour se réceptionner non sans douleur un peu plus bas.


Je commençais donc à fouiller, farfouiller, et étudier chaque coins et recoins mais je ne trouvais rien dans l'herbe encore humide. Mais je ne me décourageait pas pour autant, et surtout que si j'avais fais ce chemin pour rien, je serai repartis tuer toutes les personnes interrogée jusqu'alors pour évacuer ma frustration, même la vieille parfumière. Mais ma persévérance fut récompensée et de légère traces de pas remontaient le fossés, laissant dans son sillage un liquide un peu collant, j'en mettais un peu sur mes doigt et gouttait cette substance avant de la recracher.


Je sortais de mes pensées alors que quelqu'un m’interpellait depuis le haut du fossé.


 


Le pire qui pouvait arriver, c'était qu'un sale curieux vienne fourrer son nez là ou il fallait pas.

Je restais là, complètement coi, il venait de rendre inutile toute ma descente ici, et en plus j'allais devoir remonter pour l’interpeller sachant que je n'avais aucune idée d'où il allait, vu le chemin, surement le café de la plage si je me fie à la direction qu'il à prise e partant. Mais un détail parvenait à mes narines alors que ce cher passant venait de faire briller une lueur d'espoir dans mes yeux cramoisis. Un forte odeur d'essence flottait dans l'air, mais pas seulement d'essence, il y avait aussi autre chose, quelques chose que mes narines délicates ne reconnaissait pas, c'était presque imperceptible à cause de l'odeur de l'essence, mais c'était bien là, cela me frustrait de ne pas la reconnaître, je l'imprimais dans ma mémoire, si je devais la sentir à nouveau je la reconnaîtrais facilement. J'entreprenais ensuite la remontée qui me valut de m’écorcher maintenant les poignets et les mains en plus des jambes qui étaient déjà dans un bien bel état et je prenais la direction du café de la plage. Je poussais la porte du café.

 

Le tintement de la vaisselle m'indiquait que mon café venait d'être servis, j'ai même eu la bonne surprise de sentir entre mes doigts fins, un petit spéculoos encore emballé dans son petit papier plastique, l'odeur de café me procurait un léger réconfort après les efforts que j'avais mis en oeuvre aujourd'hui pour retrouver ce satané voleur, les indices ne me menaient à rien de probant si ce n'est le nom d'Ivan, qui était une piste bien faible, cependant les autres enquêteurs avaient peut être de quoi lier les indices que j'ai trouvé pour aboutir à un résultat. La tenancière m'indiquait le chemin vers une table, ce qui indiquait que l'homme avait surement parlé de moi à cette jeune demoiselle. Je remarquais seulement qu'une pluie battante s'était mise à tomber, comment avais-je fais alors que sur les carreau raisonnais la mélodie chaotique des gouttes sur le verre. Mais peu importe, je m'asseyais auprès de cet homme qui semblait disposer d'informations sensibles de m’intéresser.


Je m’installais en face de lui. Je pris une petite gorgée de mon café encore très chaud mais c'est comme cela que j'appréciais mes cafés. Je souriais doucement avant de lui rétorquer avec une certaine nonchalance.




Ma voix était douce, posée, amicale, et surtout très calme. Je reprenais doucement une gorgée de café et je posais les fameuses questions auxquelles je ne voulais, mais où il me fallait, une réponse.


Je pris une nouvelle gorgée de café, je souffle un peu sur ma tasse avant d'en boire une gorgée et je porte le bord à mes lèvres afin de laisser le liquide noir s'écouler dans mon œsophage. Le café était ni bon, ni mauvais, juste ce qu'il fallait pour un café de bord de mer.  

La personne en face de moi buvait quelques gorgées en m'écoutant, il semblait calme, je le sentais, ce n'était pas comme la barmaid qui était plus que nerveuse.


Je répliquais du tac au tac


Je l'entend frotter sa main contre sa barbe, affinant l'image mentale que j'ai de lui, je suis beaucoup trop fatiguée pour lire dans son esprit juste pour voir quelle tête il a. Mais en tout cas cela indique qu'il réfléchis.


Son récit était intéressant, et soulevait d'autres questions qui l'étaient tout autant. Je prenais une autre gorgée de café que j'avais déjà bien entamé pendant son récit.


Je finissais ma tasse de café et croisais les bras, attendant avec grande attention la suite du récit de cet homme, qui semblait en savoir plus qu'il n'en disait, j'en avais l'intuition.

Je finissais avec un sourire amical pour plus ou moins indiquer ma bonne volonté, l'enquête piétinais et je pensais que cet homme en avais vu un peu plus, au moins de quoi m'aiguiller mais je ne voyais pas en quoi il pouvais m'aider plus. Cela m'énervait un peu, mais il n'y était pour rien.

La pluie au dehors devenais battante, encore plus que tout à l'heure, la serveuse tentais tant bien que mal de nous rassurer mais je me doutais de ce qu'il en était, la malédiction empirait de minutes en minute.


Mais mon attention se porta sur Raphael qui reprenais son récit.






Mon travail avec lui était terminé, et j'hésitais entre interroger le barman car, s'il vivait ici il avait peut-être entendu les motards passer ou même quelques chose dans la forêt. Mais je m'abstenais, la dernière fois cela ne s'était pas bien passé. Je prenais donc la décision de fouiller l'auberge. J'attendais que le barman aie le dos tournée et je pénétrais dans la pièce normalement interdite aux clients et commençait mon investigation.

Je refermais la porte derrière moi avec une extrême délicatesse, même un sonar ultra sensible ne m'aurai entendue, du moins je le pensais sincèrement. Les odeurs de nourritures provenant de la gauche m'indiquait les cuisines mais ma canne sentait une autre pièce à droite, je tentais de l'ouvrir, verrouillée. Heureusement pour moi je ne sors jamais sans épingle à cheveux, je n'aime pas avoir des cheveux sur le visage, je l'enlève exceptionnellement pour crocheter la serrure et par chance, la serrure était simple, elle céda facile sous les assauts impitoyables de ma propre dextérité. Sans un bruit je me faufilais dans la pièce. Un rapide examen m'indiquait des dossier et cartons un peu partout, avec un bureau dans un coins. C'était visiblement une pièce administrative, la barmaid allait bien finir par retourner dans les cuisines, il fallait donc me dépêcher, je pris la décision de chercher deux chose. La première, toute la pièce à la recherche d'élément inhabituel, dossier caché, cartons différents des autres, compartiment secret, si le barman était impliqué, ce n'allait pas être avec le reste de la paperasse et je fouillais aussi les objets trouvés, en effet si le barman n'avait rien à vois là dedans, il a pu trouver des élément appartenant aux fugitifs. J'étais aux aguets, sous tension, cette enquête prenait enfin des allures d'enquête et plus seulement de simple interrogatoire qui se suivent, et se suivent, et se suivent...Mon cœur battait à la chamade et j'avais des frissons partout à mesure que je vérifiais chaque parties de la pièce avec minutie.

Je tournais en rond et encore en rond dans cette fichue pièce, la seule choses que j'ai crue intéressante de trouver était en fait la corbeille à papier dans laquelle il n'y avait rien. C'est dépitée que je me retranchais sur les objet trouvé, au début j'ai crus faire chou blanc cette fois aussi mais que nenni. Une petite boite tombais par terre, je la ramassais, curieuse, c'était une boite d’allumette, ornementée de façon très particulière, je pouvais affirmer que ce n'était pas du braille mais seulement de simples ornements.


Une voix féminine contrariée s'élevée derrière moi, décidément que de contretemps.


Je gardais un ton amical et innocent, mais je me préparais à dégainer ma canne tout moments, quelques instants s'écoulèrent et j'abandonnais cet apparence amicale pour un ton plus grave et beaucoup plus menaçant, les deux mains sur la garde de mes lames mais sans encore les dégainer.

Je sentais la barmaid se calmer. Et moi aussi par la même occasion.


Nous passâmes donc la porte pour finir dans le couloir.


Je sentais la boite m'échapper des mains, la serveuse venait de la prendre.


Je réfléchissais, la signification du papier était évidente pour moi mais je devais poser quelques autres question par acquis de conscience.


Je reprenais la boite d’allumette avec le petit papier et les rangeais dans ma poche.

Je me notais tout cela en tête de façon à retenir pour plus tard, la tempête faisait rage dehors, et elle ne faisait qu'empirer, après un léger bruit que j'aurai estimé d’électrique je pouvais entendre le bar entrait en panique, je devinais alors que les plomb avaient sautés.


Pas le temps de m'éclipser pour continuer de fouiller que la porte s'ouvre en trombe.


Elle tombait au pire moment mais je ne pouvais pas me défiler pour continuer mes investigation.


J'activais ce mécanisme bien caché de ma canne et je partais dans la tempête avec cette demoiselle.