Ânkhtyfy est un personnage d’un ancien forum qui est désormais joué sur un google docs privé. La coïncidence de trouver un autre vampire égyptien l’a fait sortir de sa retraite x3.
Biographie partielle
Il a vécu en tant qu’humain sous le règne de Mykérinos. Il s’appelait alors Médjès (« le tranchant ») et exerçait la profession de policier de Khemenu (Hermopolis). Le terme medjaÿ, utilisé à partir du Nouvel Empire pour un corps de police, chargé de la sécurité de Thèbes, s’est imposé dans son esprit.
Son partenaire Kaour avait découvert un trafic de graines de pavot à Khemenu et fut retrouvé le crâne explosé par son propre gourdin. Fou de rage, Médjès prit la suite de l’enquête et fonça tête baissée dans les crocs des vampires qui se chargeaient de ce trafic. Il fut laissé pour mort, éventré, dans le désert où il fut sauvé – contre son gré – par un vieux vampire nommé le Scorpion.
Il se réveilla sur la table de momification au moment du lavage des organes, effrayant le prêtre d’Anubis qui en perdit son masque. Depuis lors, il pense que les dieux se sont détournés de lui et qu’il n’obtiendra jamais la vie après la mort.
Il fut sauvé par les prêtres de Thot. Le dieu d’Hermopolis, le Principe Suprême de l’Ogdoade, garant de la Parole de la Création… donc Thot dans sa version dieu créateur. Ce clergé s’avéra être composé de zoomorphes capables de revêtir les plumes de l’ibis sacré de leur dieu-patron.
Ils lui donnèrent un nouveau nom : Ânkhtyfy (« celui qui vivra ») et le lièrent à leur clan : Djéhoutymès (« né de Djéhouty/Thot). Ce faisant, Ânkhtyfy eut une nouvelle vocation : redevenir juste de voix, quand la vengeance l’avait égaré, en dédiant sa non-vie au service des dieux et de la Maât, la Rectitude.
Passant le détail des siècles qui suivirent 8D. Ce qui importe de savoir date du XIXe s : Ânkhtyfy ne supporta pas les profanations des tombes des Pharaons qu’il avait aimé et servi, notamment Ramsès II et Toutankhamon. Pour ce dernier, il fut un précepteur proche et le considéra presque comme un fils. Voir sa tombe être « pillée » l’envoya dans une crise de folie : la Malédiction héhé. Les prêtres de Thot l’arrêtèrent, il fut discuté de le mettre à mort mais on l’enferma plutôt dans une réclusion isolée et jeûnée jusqu’à la fin du XXe s. Il passa néanmoins la moitié de ce siècle à se terrer dans les ombres de la vieille Khemenu, en proie à la honte et la culpabilité (et les ravages de l’anémie).
Vers 2050, le soleil a soudainement cessé de brûler les vampires. Ânkhtyfy n’a pas cherché à trouver une réponse scientifique. Pour lui, la prédiction de Ramsès II, fils du soleil, se réalisait : le Père-Soleil cessait de le brûler de ses rayons, le considérait digne de profiter de sa chaleur, et il devait cesser de s’enfuir dans les ombres. Dans ce texte, il essaye donc de sortir sa réclusion séculaire.
Termes égyptiens : Khemenu = Hermopolis – Djéhouty = Thot - Ousir = Osiris - Iah = dieu de la lune - Khonshu = encore un dieu lunaire - Séthesh = Seth.