Feiertag

Sujet: Feiertag Sam 17 Aoû - 18:13

Feiertag

Dieu que le temps passait vite ! A peine avais-je fait visiter l’appartement à Mlle MARTINS que je me retrouvai déjà à l’appeler Dany au travers des murs de la colocation, en hurlant bien évidemment. Tout enthousiaste que j’étais et forte de cette nouvelle cohabitation, chaque jour était l’occasion de célébrer. Le sourire du matin au soir, je partais travailler, rentrais vers la fin de l’après-midi, discutais brièvement avec la jeune femme, puis vaquais à mes activités. De ce fait, nous n’avions pas tellement échangé, l’établissement de notre relation se faisant petit à petit, sur le tas. Il faut dire aussi que Dany me donnait l’impression d’être une acharnée du travail. Toujours en vadrouille, elle rentrait parfois à des heures improbables. Pour celles que j’entendais. La plupart du temps, je dormais profondément lorsqu’elle rentrait de ses journées. Comme dit lors de notre toute première entrevue, ce rythme ne me dérangeait pas du tout, mon sommeil de plomb me permettant de passer outre les petits bruits du quotidien. Le cliquetis des clés dans la serrure, le bruit d’une chaussure qui heurte le meuble d’entrée. Tant de petits éléments qui éveillée aurait pu être décelés mais qui au vu de mon état n’étaient pas du tout perçus.

Mais ce soir là, Dany était rentrée avant moi. C’est ce qu’en témoignait sa paire de chaussure à cheval sur la paillasson. Refermant la porte d’entrée, la verrouillant d’un tour de poignet, je la trouvai dans la cuisine, plongée dans l’un de ses romans. D’une voix fluette pour ne pas trop la faire sursauter – savait-on jamais si le bruit ne l’avait déconcentrée -, je la saluai avant de passer mon chemin.

« Salut Dany ! »

Mon sac à dos dans la main, je gagnai ma chambre pour le déposer, pris quelques affaires de rechange et filai à la salle de bain pour me refaire une petite beauté et surtout rattraper cette odeur des écuries. Pour les nez fins, il valait mieux. Jusque là, Dany ne s’était jamais plaint de cette odeur de fumier qui me maculait quand je rentrais. Et parfois au moment de lancer la machine à laver. Peut-être n’osait-elle pas me dire que je puais. Me déshabillant prestement, je laissai glisser mes vêtements au sol et d’un pas rebondissant, je me fis une joie de gagner le centre de la cabine de douche, l’eau aplatissant déjà ma longue chevelure, la collant à ma peau que je ne manquai pas de frictionner. Une fois ma douche finie, j’enfilai un short en jean ainsi qu’un débardeur à dentelle au niveau du décolleté d’une couleur rougeoyante. Pieds nus, je me chargeai d’ouvrir les fenêtres pour aspirer cette buée fraichement installée, puis ressortai, le pas toujours guilleret.

°Aaaah. Sentir l’amande douce, c’est quand même autre chose !°

Me débarassant de ce linge sale, dans la bassine en osier contenue dans ma chambre, je retournai sur mes pas où Dany se trouvait toujours. Silencieuse au possible, je me dirigeai vers le placard pour me faire un petit café, attendant que ma coloc’ lève le nez de son bouquin. Je connaissais ces moments plus qu’agaçants ou autrui se permettait de vous déloger d’un univers où vous vous étiez tellement bien installée. Je n’allais pas lui infliger tel désagrément consciemment. Mettant en route la bouilloire et m’emparant d’un sachet de café instantané, je me fis ma boisson, sans me presser.

ft. Dany Martins

Sujet: Re: Feiertag Ven 30 Aoû - 9:22

Martins Dany ft. Linnéa Krämer

Feiertag

Il fallait bien l'avouer, la colocation avec Linnéa n'est absolument pas contraignante. Dany peut rentrer à n'importe quelle heure, la déchue ne s'en plaint jamais et s'en accommode aisément. Le rêve, en quelque sorte, pour quelqu'un comme l'ange. Bien que ses horaires tardives ne sont que rarement en rapport avec la bibliothèque, elle a trouvé une perle qui ne demande jamais pourquoi et comment c'est possible d'être autant accaparé par des livres. Cela convient parfaitement à Dany qui n'a rien a redire sur la jeune femme non plus. Discrète au possible, même l'odeur qui l'accompagne parfois ne la dérange pas. Dany ne craint pas ce genre de chose et Linnéa fait en sorte de ne pas embaumer tout l'appartement.

Ce jour là, elle a promis de lire un livre et donner son avis à son patron, aussi a-t-elle eu ses deux jours de repos consécutifs à la bibliothèque. Décidant de passer le premier à tenir parole, elle se prépare un café frappé et s'installe à la cuisine pour bouquiner tranquillement. C'est ainsi que la trouve la demoiselle lorsqu'elle rentre. Elle a bien entendu la porte, attentive au moindre bruit et mouvement de ce qui l'entoure par habitude, mais ne réagit pas jusqu'à ce que Linnéa pénètre dans la pièce et la salue. Levant un instant le nez de son bouquin, Dany lui adresse un léger sourire un peu lointain en lui répondant :

Salut Linnéa.

Elle replonge dans sa lecture, laissant sa colocataire aller se doucher et se mettre à l'aise, finissant son café. Il ne lui reste que quelques pages pour avoir terminé l'ouvrage, aussi ne s'interrompt elle pas et le termine-t-elle. Le livre finit sur la table tandis que l'ange s'étire le dos longuement avant de prendre sa tasse et se faire un autre café, mais chaud cette fois ci.

Bonne journée ?

Lancer les conversation n'ayant absolument aucun but professionnel n'a jamais été la tasse de... café ? de Dany.

Sujet: Re: Feiertag Ven 30 Aoû - 21:33

Feiertag

De mes petits yeux chocolat, je perçus le poignet de Dany qui s’abaissait, refermant le livre qu’elle tenait. Le signal venait d’être donné, la conversation pouvait se lancer. Derechef, elle attaqua l’échange en prenant – fort sympathiquement – de mes nouvelles. Un large sourire se dépeignit dès lors sur mon minois, alors que je m’élançai sur la piste qu’elle venait généreusement de me présenter :

« Génial ! Don Juan, l’étalon un peu compliqué de l’écurie est un peu raide du côté de l’encolure gauche. Pour bosser les hanches en dedans, c’est pas du joli joli. On essaie de l’assouplir petit à petit mais le bougre aime bien montrer les dents, et même parfois venir nous goûter. La chair apparemment ne rebute pas cet herbivore là ! Incroyable. Du coup on a essayé de porter des vestes légèrement matelassées pour qu’il puisse nous attraper autant qu’il le souhaite. On ne lui cède pas un pouce de terrain et une fois que la hiérarchie est rétablie, qu’il est concentré et prêt à travailler, et non plus à se rebeller, on peut lui faire faire ses petits étirements tout doucement. Bref, je suis ravie de ces progrès. Certes bien maigres pour l’instant, mais c’est toujours une petite victoire de prise. Et ça, ça n’a pas de prix !»

Réfrénant ma joie de vivre un peu trop encline à emplir l’espace qu’on lui laissait, je ne la laissai pas tomber pour autant et m’en servis pour renvoyer la balle, avec la même bienveillance que celle de la lanceuse précédente.

« Et toi alors ? Tu n’étais pas au boulot aujourd’hui ? Je te trouve très en avance par rapport à d’habitude ! »

Curieuse, je me hissai sur la pointe des pieds afin d’essayer de décrypter les hiéroglyphes titrant l’œuvre nouvellement terminée. N’y parvenant pas, je rabattis les envies de découvertes qui me submergeaient pour me diriger vers la bouilloire que j’avais lancée peu auparavant. Même si je voulais proposer à Dany d’aller boire un petit verre en extérieur, les effluves en provenance de sa tasse m’avaient alléchée. Choisissant d’y succomber, je pris de l’étagère qui me surplombait le petit mug au logo de l’écurie où je travaillais. Pendant que le mélange café / eau se faisait, je me tournai, m’adossant au plan de travail, prête à rebondir sur les propos portés à l’instant par ma colocataire. Jusqu’ici, je ne lui avais jamais encore demandé de petits conseils de lecture. Je n’étais même pas encore allée la bibliothèque. Quelle honte lorsque l’on vivait avec l’une des employées ! Un air affligé vint barrer mon front de petites ridules contrariées. Il allait falloir que je prenne le temps, rien que pour voyager. Depuis mon arrivée à Damned Town, je n’en étais que peu sortie, hormis mes trajets habituels jusqu’à l’écurie. Peut-être les lignes romancées allaient, elles, pouvoir me transporter. Une idée me traversa soudainement :

« Si tu as besoin de réquisitionner l’appartement une fois pour dîner avec tes collègues, amis, ou tout autre, tu n’hésites pas ! »

ft. Dany Martins

Sujet: Re: Feiertag Mer 9 Oct - 11:25

Martins Dany ft. Linnéa Krämer

Feiertag

Dany écoute la jeune déchue avec un léger sourire lui décrire les péripéties de son emploi aux écuries. Déchue, Linnéa l'est, c'est vrai, mais étonnamment elle semble n'avoir aucun penchant malsain jusqu'à présent. Certes, sa curiosité est élevée, mais elle ne la laisse pas déborder pour autant, ce qui est plaisant pour l'ange qui n'a pas à la remettre à sa place sur ce point. On peut dire que la colocation se passe pour le mieux. Mais Dany doit se méfier, à avoir une aussi plaisante compagnie, elle risque davantage de faire un impair qui peut dévoiler ce qu'elle est et le rôle qu'elle joue chez les siens. L'espionne est tout à fait consciente de cela, aussi ne se relâche-t-elle pas totalement contrairement à ce qu'elle affiche comme en cet instant.

Il n'y a jamais de petites victoires Linnéa, même minimes, ce sont des grandes pour lui comme pour vous puisque que ça l'aide à aller mieux.

Dany boit encore un peu de café et repose sa tasse en secouant la tête. Elle désigne le livre d'un signe de main tout en répondant :

Non, aujourd'hui j'ai pris un congés pour lire ce livre, et me reposer un peu, après l'avoir restauré.

Voyant qu'elle essaie de lire le titre, je le tourne vers elle pour éviter qu'elle se face un torticolis. Le livre en question s'intitule "Sens et destin de l'art". Ce traité est un peu philosophique en soit et débat de l'importance de l'art pour l'homme et elle a eu envie de le relire en voyant le nom sur la couverture. Dany a des lectures diverses et variées et se fait particulièrement plaisir à lire et relire des livres qui lui ont attirés l'oeil avec leur résumé au premier abord. Elle voit le regard de Linnéa et se permet de lui proposer :

Si tu veux que je te ramène des ouvrages, n'hésites pas à demander. Tant que tu ne les abîmes pas, ce n'est pas un problème.

Dany ne doute pas que la jeune femme fera attention aux livres qu'elle pourrait lui prêter mais elle préfère le préciser tout de même. Elle a eu le temps de constater que sa colocataire n'est pas quelqu'un de désordonnée, ni négligente, bien au contraire. Bien que voyant l'air de la déchue, Dany ne sait pas comment l'interpréter. Elle ne voit pas vraiment ce qui peut la contrarier. Elle n'a cependant pas le temps de s’appesantir sur la question, prenant un air gêné, totalement sincère pour le coup.

C'est gentil mais... Comment dire... Je n'ai pas vraiment beaucoup d'amis ou de collègues de travail avec qui je m'entends à ce point. Et puis, tu as pu constater que je n'ai pas souvent le temps non plus pour ce genre de chose.

En fait, elle n'a personne avec qui partager ce genre de chose, son métier réel n’incite pas à se lier, loin de là. Diminuer les risques au maximum pour ne pas se perdre dans son histoire et couler sa couverture au passage est plus important pour elle que d'avoir une vie sociale. Elle n'a trouvé que ce moyen pour rester efficace et sans nouvelle tâche.

Sujet: Re: Feiertag Mar 17 Déc - 16:54

Feiertag

Mon maigre trophée caféiné à la main, je portai la tasse à mes lèvres tout en remerciant du regard Dany qui me tournait le livre pour que je puisse en lire le titre. Sens et destin de l’art. En voilà une bien astraite composition. Quel était le sens que Dany portait à ce romain ? Jugeait-elle la litanie de mot comme légitime à l’acquisition du rang d’œuvre artistique ? Et pouvait-on tout rapporter à l’art tel que le revendiquent toujours les détraqueurs de l’interprétation ?

Me refusant à l’ennuyer de mes petites interrogations sans queue ni tête, je pris une moue surprise au moment où j’appris qu’elle avait été en congé durant cette journée. Puis, je me rappelai qu’effectivement, elle m’en avait parlé la veille au soir ! Ô Ly… Quel être tête en l’air tu fais !

« Ah mais bien sûr ! Tu m’en as parlé. Avec le rythme que tu possèdes, je comprends qu’il faille de temps à autre se ressourcer. Tu fais bien. C’est toujours dommage de tomber sur une bibliothècaire aigrie qui a lu à s’en dégoûter. »

Une gorgée de café plus tard et je m’asseyai face à la place qu’elle occupait. Les mains autour du mug, la chaleur ressentie se confondit avec celle que les paroles de Dany m’inspiraient. Quelle gentillesse que de me proposer de quoi lire. Mais il ne fallait pas exagérer ! De mes petites jambes, il m’était tout à fait possible de me rendre de moi-même à la bibliothèque. Cela dit, je n’étais pas contre le fait d’un peu d’aide pour dénicher les petites perles qui sauraient me charmer.

Repensant au vieux chariot couinant qui circulait entre nos cellules à l’institution de redressement, je me plus à imaginer la manière dont ce lieu riche pouvait être agencé. Etait-ce aussi fascinant que les étagères qui s’étalent du sol au plafond, avec d’immenses lustres pour veiller ? Et un escabeau pour se permettre d’aller chercher les ouvrages d’intérêt ? Ou la modernité avait-elle eu raison du charme du passé, épurant les styles, remplaçant le bois par la froideur de la pierre et les lustres par la discrétion de led ? Douée pour fabuler, je l’étais aussi pour observer. Foi de Linnéa, je me rendrais là bas !

« C’est très gentil à toi mais puisque je possède l’avantage immense que de vivre avec l’une des employés, serait-il possible de passer un de ces quatre pendant tes horaires pour te demander conseil ? Ou la journée vous êtes déjà assez occupés ? »

Souriant de toute mes dents, je manquai de la rassurer quant au soin que j’aurais appliqué à ses précieux protégés. Mais en y réfléchissant, il n’était pas utile de s’y appesantir. La demoiselle aurait tôt fait de constater que bien que maladroite, je mettais tout en œuvre pour prendre soin de mes biens, ainsi que de ceux des autres. De plus, la beauté d’un ouvrage ne m’aurait jamais permis de l’altérer, même avec la plus tenace des volontés. En repensant à la littérature et à la magnificence de ses aspects, une petite part de mon être repensa au Vicomte et à son attrait pour la lecture. S’était-il déjà rendu à la bibliothèque depuis notre entrevue ? Nulle réponse n’aurait su combler la profondeur de ma question mais qu’importe. Seul le fait de le revoir en chair et en os m’aurait permis de trancher.

Observant le visage de ma colocataire, je vis une moue gênée venir se dessiner, me faisant bondir aussitôt. Mes grands yeux doux vinrent rehausser mon sourire de leur malice.

« Je comprends. Il doit être bien difficile de quitter un tel lieu d’opulence. N’as-tu d’ailleurs jamais ressenti de mal de crâne à force de te concentrer sur toutes ces lignes ? »

Ma question était bien naïve, mais qu’importe. La force de poursuivre une lecture durant toute la journée me fascinait. J’étais à des années lumières de prendre la mesure de toute la diversité que le métier de Dany lui offrait. C’est donc tout naturellement que je me proposais de la divertir, elle qui devait être harassée.

« Que dirais-tu d’aller boire un petit verre ? Il y a plusieurs petits bars assez sympathiques en ville. Puisque tu travailles beaucoup, j’imagine que tu n’as pas encore pris totalement tes marques en dehors de cet appartement et de la bibliothèque ? Cela pourrait te faire du bien ! A moins que tu ne sois fatiguée, auquel cas je comprendrais que le fait de rester chez soi soit bien plus alléchant!» dis-je en riant.

Finissant lentement ma boisson, je pris mesure de la légèreté de ma tenue si nous sortions dans le froid. Le printemps pointait déjà le bout de son nez, certes, mais de nuit, mieux valait encore sortir bien couverte. Ma tasse enfilée, je la débarrassais, prête à partir si le cœur en disait à cette chère Dany.

ft. Dany Martins

Hors RP:

Sujet: Re: Feiertag Jeu 10 Déc - 12:04

Martins Dany ft. Linnéa Krämer

Feiertag

Adressant un sourire à la déchue devant son oubli, elle termine sa tasse de café et va se resservir avant de déposer avec une attention toute particulière le livre qu’elle tient à la main. Elle vient réellement de le restaurer, sa vie ne se résume pas uniquement à son autre métier. Il faut bien donner le change en effectuant régulièrement ce pour quoi on la connait. Restaurer des livres lui plaît réellement. Au moins elle sait dans quoi se reconvertir si un jour on la remercie de ses services. Elle ne l’espère pas réellement, cette vie cachée lui plaît, mine de rien, même si cela l’empêche de réellement se lier avec les gens en général.

Dany observe Linnéa qui semble totalement perdue dans ses pensées pendant un moment. Elle la laisse se plonger dans celles-ci sans la déranger. Tandis que sa colocataire reprend la parole, Dany ne peut retenir un léger sourire en secouant la tête.

Il suffit que tu me dises lorsque tu veux venir et j’essaierai de m’arranger pour être sur place et visible pour t’aider.

Elle veut la remercier de la gentillesse dont elle a fait preuve en l’accueillant comme elle l’a fait lors de son arrivée. Après tout, c’est grâce à elle que l’ange a un toit sur sa tête et la couverture parfaite. Bien que Linnéa ne confirme pas prendre soin du livre, elle ne doute pas que ce sera le cas. La déchue a beau être tête en l’air, elle faisait attention aux affaires, surtout quand elles ne lui appartiennent pas.

La gêne est bien là lorsque Linnéa parle de sortir se détendre. Dany finit par hausser les épaules avec fatalisme devant cette constatation. Elle n’a ni le temps ni le loisir de se permettre de sortir faire la fête. Peut-être le pourrait-elle de temps en temps mais elle ne s’attarde jamais sur la possibilité. La gêne se transforme en amusement sur son visage et un sourire se dessine pour répondre à celui de la jeune demoiselle en face d’elle :

Pas vraiment. Suivant le livre, il est tout à fait possible de le vivre et de voyager en se concentrant sur les lignes d’un livre pour lire entre celles-ci.

La proposition prend quelque peu Dany au dépourvu. Elle ne s’y attendait tout simplement pas. Il lui fallut quelques instants de réflexion pour savoir si c’était une bonne idée ou non d’accepter. Elle décide que oui. Personne ou presque ne la connait ici, donc personne ne pourra demander pourquoi elle revient à tel ou tel endroit, après tout. Posant le livre et finissant son café, Dany se lève et lance :

Pourquoi pas. Si tu me laisses un petit moment pour ranger ce précieux ouvrages correctement et me changer. Ca me permettra de visiter les alentours.

L’ange n’est en effet pas vêtue très chaudement pour sortir à cette heure-ci. Il ne faut pas très longtemps pour que Dany attende Linnéa sur le pas de la porte pour la suivre boire ce verre.

Sujet: Re: Feiertag

Damned Town

The mysterious city

Feiertag