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Epreuve 5 - ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT

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MessageSujet: Epreuve 5 - ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT Epreuve 5 - ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT EmptySam 12 Fév - 14:12



Epreuve 5




Enoncé

Solo Classique – Épreuve du Gardien : La clé du Savoir

« Elle était là, à cet endroit. Pourtant personne ne l’avait vue avant toi. Une clé, d’une forme étrange, abandonnée là, comme cela. Quand tu la prends, un sentiment particulier t’envahit et tu es attiré par ce qu’elle est censée ouvrir. Un mystérieux tombeau à plus de 10 000km éloigné, la porte du grenier qui refuse de s’ouvrir depuis des années, le cœur de glace d’un monstre sans pitié ou alors encore la liberté d’un peuple opprimé. Mais que peut donc bien ouvrir cette clé ? »

Dans cette épreuve, votre personnage trouve une clé atypique qu’il doit dans un premier temps décrire. Puis, votre personnage, porté par son instinct, trouve ce qu’elle doit ouvrir et interagit avec l’entité (concrète ou abstraite).


Type

Épreuve sur 1 jour : (samedi 12 février 00h00 au dimanche 13 février 23h59)

L’un des grands classiques de l’Interforum ! Il s’agit d’une épreuve où chaque champion postera un unique texte de 1500 mots maximum pour répondre au sujet de l’épreuve. Il est libre de le construire selon sa volonté propre, il n’y a pas d’autres contraintes particulières. Chaque champion dispose d’une journée à compter de sa révélation pour finaliser cette épreuve.

Énigme (V) : Je jalouse les vôtres, car ils me font de l’œil
Duncan Maverick
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MessageSujet: Re: Epreuve 5 - ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT Epreuve 5 - ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT EmptyDim 13 Fév - 23:46

Sona
VB et Sona:

Assise dans mon bureau, au milieu des partitions et des livres, j’avais les mains tremblantes en ouvrant l’enveloppe que l’on venait de m’apporter. Je jetais un œil amusé vers le bouquet d’églantines que j’avais arrosé le matin même. La lettre arrivait droit de Piltover et j'en connaissais déjà l’expéditeur. Il avait soigneusement calligraphié mon nom avec soin, ainsi que dessiné son trèfle caractéristique en guise de cachet. Je pris le temps d’apprécier l’odeur et le grain du papier, la couleur de l’encre et surtout les mots couchés sur le papier à lettre. Ces mots, je les garderais privés mais sachez simplement qu’ils étaient signés de la main de Falun, l'étudiant le plus talentueux que qu'il m’ait été donné de rencontrer à la fête du Progrès.  

Le jeune homme était parvenu à glisser astucieusement une seconde enveloppe dans les plis de la première. En ouvrant cette seconde lettre, une volée de cœur en papier en jaillit. Attendrie par cette attention, j’en aurais presque manqué de regarder le réel présent qu’il avait laissé à l’intérieur : un étrange mécanisme cuivré...


Je me souviens encore de mon premier concert... Pas celui où je suis montée sur scène, non, le premier auquel j’ai assisté. J’étais encore une enfant, c’était Lestara qui m’y avait emmenée. Nous étions bien installées dans les loges et après les longues discussions avec tous les grands noms de la cité, les musiciens étaient entrés en scène. J'étais ébahie devant la virtuosité des solistes, hypnotisée par les harmonies et ma tête balançait en suivant le tempo donné par les percussions. De toutes les pièces, c’était la dernière pièce qui m’avait le plus marqué : une valse complexe dont les thèmes mélodiques étaient époustouflants. À la fin de l’œuvre, le public était resté sans voix, comme si le compositeur avait ajouté une mesure de silence avant les premiers applaudissements.  

J’avais applaudi à m’en faire mal aux mains et si j’avais pu, j’aurais confessé mon admiration à chacun des musiciens de l’orchestre. Lestara s’en était aperçue et elle avait été voir le chef d’orchestre à la fin du concert. Je l’avais attendue longtemps, en la regardant de loin parler avec l’homme. Tout le monde avait fini par ranger son instrument, tout le monde avait fini par quitter la salle. Le personnel commençait à ranger la scène et ce n’est qu’au terme d’une longue discussion que ma mère adoptive était revenue vers moi, avec le plus beau cadeau de mon enfance entre les bras.



Sans bien comprendre de quoi il pouvait bien s’agir, je regardais le petit objet au creux de ma paume pendant un long moment. Une courte tige métallique, entourée de deux ailettes, presque comme une petite clé à laquelle on aurait retiré les dents. Elle avait la même couleur que ses magnifiques créations métalliques. Je n’avais pas de suite compris le sens de ce cadeau mais il était parvenu à éveiller à ma curiosité.

Plusieurs semaines durant, j’avais gardé cette clé auprès de moi, regardant ses reflets cuivrés à la lueur des bougies allumées pendant la nuit. Quel en était le sens, que voulait me dire ce savant poète avec cette pièce ? J’avais répondu à sa lettre et je lui avais posé la question mais je savais qu’il me faudrait être patiente pour avoir sa réponse.  


Lorsque nous étions rentrées, je n’avais qu’une hâte : ouvrir le recueil dans lequel cette musique avait été consigné. Je voulais en comprendre le phrasé, la mélodie et le moindre mot. Je voulais le lire et l’entendre être joué encore et encore et encore... Quelle déception quand, une fois ouvert, je n’y ai découvert qu’un ensemble de lignes, de sigles et d’annotations incompréhensibles. Où était la magie qui avait coulé dans mes oreilles quelques heures auparavant ?


Ce n’est que bien plus tard que j’eus ma réponse. Il ne s’agissait plus d’une lettre : il était résolu à me présenter la fin de cette histoire sans le moindre mot. J’avais cette fois reçu une grande boite sombre entourée de rouages sur laquelle avait été apposée un trèfle en guise de signature. En y regardant de plus près, le centre du trèfle était percé, un trou dans lequel je pouvais aisément glisser cette clé que j’avais conservée précieusement...


J’avais de la chance d’avoir été adoptée par une famille aimante et une mère qui pris le temps de s’asseoir à mes côtés. Elle m’expliqua tout ce que j’avais à savoir sur le solfège, les notes et les accords. Petit à petit, j’apprenais le sens des notes, j’apprenais à déchiffrer les partitions et à les interpréter avec l’instrument qui m’avait toujours accompagnée. Je me souviens de ma première leçon de solfège : la musique est un langage qui se déchiffre avec une clé.


En glissant la pièce cuivrée dans l’interstice, la machine imaginée par Falun était désormais complète. Je la fis tourner une fois et entendis un léger grincement en sentant la résistance sous mes doigts. Je lui fis faire encore d’autres tours et ce n'est qu’alors que son message fut enfin déchiffré.

Les rouages visibles s’étaient mis à tourner, accompagnés par quelques notes qui s’échappaient de la boîte. Un, deux, trois. Un, deux, trois. C’était une valse... Les premières notes du thème principales s’échappèrent dans la pièce lorsque le couvercle s’ouvrit, révélant l’ensemble des mécanismes minutieusement agencés pour produire cette mélodie. Qu’il était hypnotisant de voir ce tapis couvert de note rouler et de voir les lamelles de métal vibrer pour reproduire cette œuvre si chère à mon cœur. La mélodie était simple mais le phrasé envoûtant. J’avais interprété cette pièce à Piltover car c’était la plus romantique à mes yeux, celle qui faisait naître l’envie d’enlacer son aimé pour danser à ses côtés.  

À la fin de ce premier thème, quelques mesures de répit étaient octroyées aux danseurs pour qu’ils puissent prendre le temps d’observer le regard de leur partenaire avant la reprise avec de subtiles variations. Sa boîte à musique suivait le rythme et, alors que le second thème plus puissant s’installait, deux personnages sortirent de la boîte pour y danser en cercle :  deux personnages dont les pas étaient synchronisés par les “une, deux, trois” de chaque mesure et deux personnages avec un air très familier.  

J’étais à nouveau cette petite fille émerveillée, cette petite fille qui venait de faire un pas dans un nouveau monde à découvrir. Lorsque les personnages s’immobilisèrent, que la dernière cadence s’envola dans la pièce, je pris alors soin de laisser une mesure de silence avant d’applaudir.
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Sona Buvelle [VB]
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