Forum RPG optimisé pour Chrome. Avatar illustré 200x320, contexte évolutif. Mini-RP accepté.
Damned Town
The mysterious city
La divinité est une réalité, telle est la preuve qu’apporte Damned Town. Dans les ruelles de l’énigmatique cité cohabitent humains, anges, démons et déchus. Entre introspection et conflits, chacun défend âprement son camp. Et toi ? De quel groupe feras-tu parti ?
Je sais ce que tu dois te demander en voyant ce titre. Tu es venu pour transmettre tes commentaires sur les textes des autres participants, et voilà que je t’arrête dans ton élan pour te faire lire un texte un peu long et ennuyeux. Mais, l’expérience nous a montré par le passé que la sensibilité de chaque individu n’est pas identique face à des mots posés sur le papier (ou à défaut, sur le net). Ma vision du monde est optimiste, et je me doute que dans la plupart des cas, personnes ne cherche véritablement à blesser une autre personne lorsqu’elle lui rapporte ses pensées sur sa création. Mais justement, ce n’est pas juste un texte, c’est une création, quelque chose qui est né de l’imagination et de la tête d’une seule (ou plusieurs) personnes, qui a été réfléchi, relu, travaillé avant d’être proposé. C’est pourquoi, il est vite arrivé un malentendu en commentant un texte. Mais vois-tu, je n’aime pas trop devoir toujours imposer des règles, je le fais déjà assez bien dans la cité que je protège, et je sais que les règlements sont souvent de longues proses indigestes que l’on préférerait dégustées avec un brin de sauce appétissante. J’ai dès lors pris le parti de ne pas faire de règlement pour les commentaires. Quoi ? C’est inconcevable me diras-tu, et tu aurais raison. Mais j’ai une substitution à te proposer, un petit guide de bonnes pratiques pour les commentaires, que je t’invite à consulter pour adapter tes prochaines critiques, afin qu’elles soient toujours constructives.
Guide du bon commentaire
❁ C’est quoi un commentaire ? Un commentaire, c’est l’ensemble des explications ou des remarques à propos de quelque chose. Dans le domaine de la littérature, c’est avant tout un avis subjectif sur un écrit. Cet avis peut porter sur la forme, le thème, le style ou le contenu. Un avis est par essence subjectif, c’est à dire qu’il implique la vision du monde, l’expérience et les goûts de la personne qui l’émet. Un commentaire peut-il être objectif dès lors ? Non, pas entièrement, mais il est possible d’apporter des pointes d’objectivité en relativisant ses remarques par rapport au contexte. Par exemple, un texte écrit en vingt-quatre heure ne peut pas être jugé de la même manière qu’un texte écrit en un mois, car ce n’est pas le même processus créatif. De même, un texte limité en terme de mots n’est pas à évaluer de la même façon qu’un texte sans limite, car ils ne sont pas construits de la même manière. Être limité par des contraintes pousse à l’adaptation de l’écrit et donc au risque de ne pas exactement transmettre tout ce que l’on voulait transmettre.
Un commentaire peut être très long (Kaoren/20) ou très court (Shiki/20), mais pour autant aucun commentaire n’est mieux ou moins bien qu’un autre dans son essence. Un simple « j’ai bien aimé parce que ton style est sympathique à lire » est un commentaire tout à fait acceptable. Il n’est pas nécessaire de faire de longs commentaires pour qu’ils soient bons, l’art se situe justement dans la volonté de faire passer un message. Évidemment, lorsque l’on parle de commentaires, on s’attend globalement à une justification. Parce que oui, dire juste « j’ai aimé » ou « je n’ai pas aimé » ce n’est pas suffisant. La vraie question est « pourquoi ? ». C’est celle-ci qui intéresse la personne ayant écrit le texte pour comprendre en quoi son texte était agréable à lire pour cette personne.
Il n’y a pas de façon stricte d’écrire un commentaire. On peut donner une appréciation globale sur l’écrit, s’arrêter sur un passage, une phrase, un choix de mot, ou juste encore décrire la forme et les idées plutôt que le contenu. On peut tout commenter, même si ce n’est pas pertinent dans le texte, car chaque commentateur est unique. Certains seront plus touchés par la poésie d’un texte, d’autres par son originalité, et ce sont tout autant de points à venir soulever.
❁ Pourquoi on voudrait commenter un texte ? Quelqu’un a lu ton texte, et il a été touché. Ton texte lui plaît, fait résonner quelque chose en lui, lui a procuré des émotions ou l’a juste émerveillé par son style. Il suffit d’un rien pour commenter, et une raison objective n’est pas toujours nécessaire. On peut aussi ressentir le besoin de commenter, pour remercier un écrivain de son oeuvre, pour rendre honneur à un texte marquant, ou juste pour faire un clin d’œil délicat. Commenter, c’est une preuve que le texte a été lu, en général jusqu’au bout, et que l’on a quelque chose à dire dessus.
❁ Est-ce que je dois toujours être d’accord ? Pour quelqu’un qui écrit, un commentaire est un retour naïf, et permet de prendre du recul. Est-ce que ce que je voulais dire a transparu dans le texte ? Est-ce que c’était clair ? Est-ce que c’était drôle ? Et j’en passe. C’est un moyen essentiel pour s’améliorer. C’est pourquoi, à mon sens, je prends la position de dire qu’un commentaire a le droit de ne pas être d’accord. On a le droit de ne pas avoir aimé, tout comme on a le droit d’avoir adoré un texte. Personne ne peut être jugé sur ses goûts, qui sont par essence subjectifs. Le Beau, aussi rationnel tende-t-il à devenir, aussi subjectif persiste-t-il.
Les participants sont tous des RPgistes, dont le niveau certes n’est peut être pas identique, mais dont l’objectif est le même : s’amuser. Lors de l’interforum, tous sont égaux, peu importe leur style d’écriture et leur expérience dans le domaine. Par essence donc, tous les textes sont bien, car ils le sont au moins pour une autre personne (même si pour soi-même le texte paraît ridicule). Les commentaires ne sont pas là pour juger de la qualité d’un texte ou de son caractère « bien » ou « pas bien » qui ne veut rien dire en littérature, l’art d’utiliser des mots pour exprimer des idées, car chacun peut utiliser les mots qu’il veut pour dépeindre ses idées. Les commentaires ont pour objectif de donner un ressenti sur un texte, et c’est à la liberté de l’auteur d’en prendre compte ou non. On peut ignorer un commentaire (bon comme mauvais) tout comme on peut en considérer un autre.
Doit-on dès lors passer sous silence les textes que l’on aime pas ? Question épineuse, mais à mon sens c’est important de donner son avis, et justement quand quelque chose nous a déplu. Par exemple, imagine-toi, étudiant dans un petit appartement de douze mètres carré, où tu accueilles pour la première fois un ami. Tu lui fais des pâtes au beurre. Il les mange, tu lui demandes ce qu’il en pense, il te réponds « c’est bon ». Tu es satisfait, tu referas exactement la même recette la prochaine fois. Mais dans le fond, ne risques-tu pas de te lasser de cette recette au bout de la treizième fois ? Reprenons la situation, mais cette fois, il te répond : « c’est pas mauvais, mais il manque une pointe de sel ». La fois d’après, tu ajoutes du sel, il te répond « c’est meilleur, mais tu as déjà essayé avec de la sauce tomate à la place du beurre ? ». Le cycle est sans fin, tu finis par toujours essayer de nouvelles choses et par découvrir de nouveaux aspects de la cuisine (ou dans notre contexte, de l’écriture) et à te construire une identité d’auteur à travers les pensées des autres. Tu affines ton palais, trouve ce qui te plaît ou te déplaît et dès lors tu t’améliores, dans le sens où tu parviens mieux à exprimer tes idées car tu as à ta disposition de nombreux outils.
Faut-il relever les fautes ? Autre question difficile. Si c’est une ou deux fautes perdues dans le texte, ce sont certainement des erreurs d’inattention, inutile de les souligner. Cependant si une faute revient systématiquement, c’est peut-être tout simplement car la personne qui l’a fait ne sait pas qu’il en s’agit d’une. Dans ce cas oui, l’indiquer courtoisement est une bonne chose, en expliquant pourquoi la faute en est-une et en proposant d’être contacté si besoin d’explications supplémentaires il y a. Ne jamais relever la faute, c’est courir le risque qu’elle perdure et qu’elle s’ancre profondément dans les racines de l’esprit.
❁ Quel ton employer ? Un ton trop virulent, brute, méchant, ou académique risque de faire fuir le lecteur et de transformer un commentaire en critique littéraire (ce que nous ne sommes pas). Mais certaines personnes ont des manières de s’exprimer qui sont très réglementaires. Prends un juriste, qui baigne toute la journée dans les lois, il va souhaiter que les choses soient claires, carrées, encadrées. Prends un scientifique, il va vouloir des preuves, des expériences, des contrôles. Prends un littéraire, il va souhaiter de la poésie, des jeux sur les mots, de l’imagination. On est tous un peu un mélange de ces catégories, on ne recherche pas la même chose dans la lecture, et on a pas la même façon de s’exprimer.
À l’inverse, un ton trop incertain, trop mesuré, risquerait de complètement faire disparaître le commentaire et laisser place à une salade de mots confuses. Oses exprimer tes idées, elles ont de la valeur, mais pas plus que celles des autres. Oses dire que tu n’aimes pas, mais emploies le temps approprié. Pour un commentaire, un ton calme, mesuré et pédagogue est souvent le mieux apprécié. Reprends un exemple du texte en le citant quand quelque chose t’a plu ou chagriné. Pour ce faire, explique ton ressenti face à ce passage, mais présente le bien comme un ressenti subjectif et non pas une critique objective (que je rappelle, impossible dans ce domaine).
Il n’est pas impensable d’au début de son commentaire, d’expliquer ce que l’on recherche dans un texte, ce qui nous plaît, ce qui nous touche. Ainsi, on sera mieux compris par son prochain. Il n’est pas nécessaire d’essayer de valider sa position, en expliquant qui on est et pourquoi on commente (sauf si c’est voulu évidemment), il suffit juste de dire quel genre de lecture on recherche.
Mais le commentaire est un travail qui s’effectue des deux côtés : de celui qui commente que l’on vient ensemble de voir, et de celui qui est commenté. En effet, recevoir une critique négative ne veut pas dire que le texte est mauvais, mais qu’une personne n’a pas apprécié quelque chose, ce qui n’empêche pas qu’une autre personne puisse adorer. La sensibilité de chacun est propre à l’individu et ne peut pas être remise en question. Il ne faut pas te vexer ou t’offusquer devant un commentaire, si celui-ci a été écrit avec bienveillance et sans chercher à blesser. Si un commentaire viendrait à causer un problème, ta première réaction est de venir alerter un organisateur qui fera le médiateur. J’insiste, inutile de se lancer en croisade ou de partir à la guerre immédiatement, viens d’abord voir un médiateur pour qu’il comprenne la situation. C’est peut-être un malentendu, il est possible de s’expliquer. Le commentaire sera mis sous hide le temps des explications, et une demande de modification voire de suppression s’il ne respecte pas les codes de bonnes conduite, pourra être émis par les organisateurs. Un commentaire étant personnel, le conflit, s’il a lieu, ne devra opposer que les deux personnes impliquées, pour limiter les intermédiaires et les escalades symétriques qui ne sont pas dans l’idée de l’IF.
Espace commentaire
Maintenant je te laisse comme un grand poster à la suite de ce sujet et te lancer dans ton commentaire. Sache que tu peux également pré-soumettre le commentaire à un membre organisateur qui pourra te donner son avis (purement subjectif) avant que tu postes. Cette pré-soumission n’est pas une validation du commentaire et n’engage pas la responsabilité des organisateurs, puisqu’elle ne lui est pas adressée. Un commentaire n’engage que la seule responsabilité de celui qui clique sur le bouton pour poster.
Bonsoir, bonsoir ! J'ouvre le bal avec ma première fournée de commentaires, je commence avec l'épreuve 2 ! \o/
Esquisse & Elysion:
La façon de mêler les deux univers est bien choisie, la curiosité de découvrir un nouveau monde, des explications sur la situation, cela donne un enjeu différent au bal qui est très intéressant. Un certain temps passe sans qu'ils ne se parlent, ils notent leurs similitudes, se jaugent, malgré le type de danse, aucun ne prend l'ascendant sur l'autre en écho à cette soirée qui célèbre la paix. Quand la discussion s'instaure, l'équilibre se renverse, Nathalia se fait plus agressive dans le jeu des corps comme dans ses paroles ambiguës et André y répond par des gestes félins. Il y a des petites maladresses, des petits malaises, des hésitations sur quoi dévoiler à un parfait inconnu malgré les similitudes et l'alchimie des corps. Malgré une certaine tension, une fois la danse achevée on note qu'un lien s'est créé entre les deux, ils continuent leur jeu de séduction éphémère se concluant sur une triste note, celle que leur relation n'a pas d'avenir. C'est le petit caprice d'une soirée, ces souvenirs tendres auxquels on repense, qui nous font rêver sans qu'ils ne deviennent jamais concrets.
SNKR & Dusk Lumiris:
Deux univers qui se rencontrent, un personnage parfaitement dans son élément et un poisson hors de l'eau. Maya mène la danse, elle entraîne, impose, pour tuer l'ennui, en espérant lui transmettre son amour pour la danse et un peu de son assurance. Le jeune homme finit par se prendre au jeu, oubliant l'environnement inhospitalier dans lequel il se trouve pour laisser place à l'amusement. Peu à peu, la jeune femme relâche la bride, laisse son partenaire ayant gagné en assurance la guider tout en ne manquant pas de le reprendre subtilement lorsqu'il fait des erreurs. Le côté très direct et franc de Maya, les insécurités de Arndt, tout cela créé un petit échange sympathique et bienveillant où la jeune femme l'aide à s'affirmer, lui apprend à danser avec une douceur contrastant avec ses paroles dirigistes, jusqu'à ce qu'un certain respect s'instaure de même qu'une égalité. C'est un RP tout mignon malgré le caractère bien trempé de la jeune femme qui permet une évolution dans le rapport entre les deux protagonistes.
Kobe High School & Contraste:
Déjà je tenais à dire que les petits vavas assortis avec les mains en cœur, c'est choupi comme tout. Après, concernant le texte, la façon dont la situation a été amenée est intéressante, l'absence des partenaires, la contrainte de danser ensemble. La façon dont chacun tente de prendre le lead tour à tour, les petites piques lancées, cette tension présente d'entrée de jeu qui se désamorce au fil des pas de danse pour laisser place à une sorte de complicité et coopération entre les deux hommes pris en otage est très fluide et bien menée. L'opposition des deux dans leur relation avec le père et leur sexualité crée une dualité charmante. Ils finissent par s'amuser de ce qui était initialement perçu comme une torture et tout prend fin brutalement avec l'invention des pères qui brise cette harmonie au point de créer une animosité totale de la part de Pablo. C'est un échange assez drôle et maladroit entre les personnages qui garde quand même un ton plus sérieux en arrière plan.
Nano RP & One Piece Requiem:
C'est sensuel, c'est endiablé, on s'apprivoise, on rebondit sur les mots et les pas de l'autre, une harmonie parfaite et improvisée. Les paroles entrecoupées par les pas de danse, comme s'il ne s'agissait que d'un exercice en arrière plan ne faisant que sublimer les échanges de mots. Le vocabulaire de l'équitation utilisé par Inessa se prête parfaitement à cette interaction, on guide, on découvre, on teste les limites, flirte avec le risque et le scandale dans un cadre étriqué par la bienséance. Elles entraînent toute la salle avec elles, l'intensité va crescendo et doucement on oublie les regards des autres, la provocation, pour se concentrer uniquement sur les deux partenaires fondues dans la masse. La séduction sous les doubles sens, les compliments glissés avec subtilité, il y a cette tension omniprésente et pourtant l'échange est si fluide et léger. Le tout se conclut sur une invitation à se revoir, à poursuivre la danse et on en voudrait encore.
Sword Art Online & Up The Ante:
Au fil des pas Yagi apprend à Fenrir comment se mouvoir, elle mène la danse, mais dans les échanges verbaux c'est le jeune homme qui l'aide à se détacher de cette bienséance qui l'empêche de s'exprimer et d'être elle-même. Il y a une réelle évolution du personnage en l'espace de quelques posts, au fur et à mesure que la danse se fait plus fluide la jeune femme se libère, les échanges maladroits mènent à une véritable harmonie entre deux personnages venant de deux mondes très différents. Il y a une bonne entente sans préjugés malgré les différences, des petits accidents qui créent des appréhensions mais qui se retrouvent bien vite désamorcés, on rebondit dessus, on se lance dans une compétition vengeresse. C'est léger, ça tâtonne mais les personnages s'adaptent, on sent qu'ils passent un bon moment dans ce qui était originellement une contrainte. Le duo de fortune se fait complice et taquin, les discussions plus longues, plus amicales et intimes, la première danse terminée, ils en redemandent.
Bravo à tous pour ces jolis RPs ! Ca se voit que vous vous êtes éclatés et ça fait plaisir à lire ! A bientôt pour une nouvelle fournée !
Belladone/Snow
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Lun 14 Fév - 19:48
Hey :3 je viens soutenir les coupains participants de l'épreuve 3 (je lis petit les autres épreuves pour en faire de même, pardonnez ce favoritisme évident de curiosité )
Esquisse & SNKR:
J’ai été prise dans le texte dès les premières lignes, tant par la version d’Arndt que celle d’Even. Il y a un parallèle entre leur situation qui est des plus intéressante et leurs caractères aussi doux, amer que discret envers leur situation est si bien menée. On a tout le loisir de suivre le cheminement de pensée d’Arndt, quant au contraire celui d’Even est fracassant en fin de rédaction. C’était très surprenant et très agréable ! Vous avez su mêler des univers qui n’ont strictement rien à voir avec une telle fluidité, j’en voudrais bien encore, haha. De plus, sans nécessairement connaître l’univers d’Esquisse, tout est parfaitement clair sur le climat des différents groupes et pour les non connaisseurs d’SNK il en va de même, les explications sont parfaitement intégrées au poste, exercice difficile et mené dans une discrétion fort appréciable une fois encore :3
SAO & Elysion:
Eh bien, la subtilité du dilemme dans ce duo est telle qu’on en vient nous même à creuser, c’est très intéressant de pousser le lecteur à ses propres conclusions. Ce que j’en ai compris c’est que les deux personnages ont le choix d’oublier pour un court instant leurs malheurs respectifs. Le parallèle entre un adolescent qui porte sur ses épaules un peu trop de charge et une adulte qui veut fuir certaines responsabilités est frappant. Tous deux ont leurs raisons et il est difficile de donner raison ou tort aux choix de chacun. Ils méritent tout l’amour du monde l’un comme l’autre éwè.
Lacrimosa & Joueur amical:
Artémis et Luke s’opposent du début à la fin et vos conclusions sont aussi très bien menées. L’un s’éveille à la compréhension et l’acceptation du bonheur, l’autre à l’annonce cruelle de cette non réciprocité des sentiments, les messages sont relativement clairs. J’ai beaucoup apprécié que l’amour ait deux facettes, ça fait assez « entre amour et haine il n’y a qu’un pas ». Il y a la douceur des sentiments et la violence de la haine qui se contrastent superbement.
Contraste & Dusk Lumiris:
Que dire, que dire ? Leurs caractères sont déjà un contraste et leur façon de voir la vie l’est tout autant. J’ai bien aimé lire vos deux versions d’un même accident, le parallèle et le choix décisif qui aboutit à la culpabilité de l’un qui se fait discrète et le regret de l’autre qui part finalement libéré de ses doutes. Il y a aussi leurs visions confrontées de l’amour, l’un vit des histoires sans lendemain, mais poursuit sa route et l’autre qui a une certaine stabilité fait le choix de l’arrêter. L’égoïsme et l’altruisme fiou !
Kobe High School & Up the Ante:
C’est d’une subtilité qui rend la douceur de vos plumes assez légitimes dans le choix de votre dilemme. Cian dont la timidité est sans cesse repoussée par les encouragements de son frère est touchant. Keitô dont les souvenirs sont chassés pour garder une certaine lucidité et analyse toute situation propose une certaine assurance au contraire. Le mélange entre l’hésitation de l’un soldée par une récompense et la punition d’avoir refusé propose des conséquences auxquelles je ne m’attendais pas, c’est une jolie leçon :3
J'ai beaucoup aimé vous lire, les textes sur un seul et même sujet son d'une variété impressionnante, je note que pour une majorité on a fait le choix de la dépression dans nos postes c'était très instructif et tous les points de vue sont susceptibles de donner une migraine monstre par la réflexion qu'ils suscitent, bravo à tous !
Renard
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Mar 15 Fév - 4:52
Bonjour/Bonsoir !
Me voici avec mes commentaires pour l’épreuve 2, cette épreuve qui mérite d’être placé sous le signe du ship !! Et en bonne shippeuse que je suis… Je me suis régalée avec vos duos
SAO et UTA:
Tout d’abord chapeau pour votre rapidité ! Ça fleurait bon la motivation et la hype !! Et votre duo marchait super bien, tant au niveau des plumes que de l’association de vos personnages, qui mine de rien, ont beaucoup en commun. C’était fluide et ça se lisait tout seul comme un pancake englouti.
Pour une épreuve aussi limitée (nb de mots/nb de réponses) j’ai été agréablement surprise de voir à quel point vous avez géré au niveau des descriptions/introspections. Je pense notamment à la danse que j’ai pris plaisir à imaginer, l’évolution de l’état d’esprit de Yagi, qui semble s’épanouir au fil du récit, le cheminement des pensées de Fenrir qui nous fait découvrir une bien belle personnalité, mais surtout cette camaraderie, cette complicité qu’on perçoit dès le départ et qui contribue à leur rapprochement tout au long de l’histoire.
Mon âme de shippeuse à envie de crier au ship !
NRP et OPR:
Alors que dire… Je surship !!!
Mon shippomettre a atteint des sommets avec vous.
Plus sérieusement le point le plus important de ce duo selon moi sont les thèmes abordés distillés tout au long du rp (entre l'homosexualité, la condition de la femme, la discrimination sexuelle et du genre, l'émancipation féminine, le patriarcat…) sur fond de festivité.
Le tout renforcé par le jeu de séduction qui s'installe alors qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir des couples féminins se former (en tout cas, première fois pour moi en interfo ) et ça va très très bien avec la salsa qui est une danse très sensuelle où l’on a plutôt l’habitude de voir l’homme qui guide la femme.
Dans ce rp, on s’éloigne du traditionnel et c’est vraiment rafraîchissant.
KHS et Contraste:
Les avatars assortis… Mais quelle idée géniale ! C’est le petit détail qui interpelle directement et qui annonce la couleur. Et je dois dire que je ne suis pas déçue !
Entre la tension du début, la situation qui les mènent à devoir danser ensemble, les piques qu’ils se lancent, le lead qu’ils se disputent… C’était excellent. J’ai beaucoup ris en vous lisant. Mais au-delà du comique de la scène, y a ce sérieux, il y a cette « oppression » paternelle qui n’attend que de voir grandir et mûrir sa progéniture comme on attend de voir pousser une plante… Arrachant chaque branche qui nous dérange… Ici, menacée par le sécateur, c’est leur sexualité…
J’ai passé un super moment de lecture avec vous-même si la fin, avec Pablo, a brisé mon kokoro qui espérait fort qu’ils se retrouvent Q^Q
SNKR et DL:
Team Pizza avec de l’ananas déjà u-u vous partez avec un point en moins ! Non mais u-u Arndt, (j’ai dû m’y reprendre quatre fois pour écrire son prénom omg.. Comment ça se prononce !) est aussi doué pour mettre les pieds dans le plat et balancer des débats qui opposeront tous ses lecteurs qu’il l’est pour parler aux demoiselles ! Heureusement que Maya sait faire des efforts de sociabilité... Le contraste entre les deux, l’aisance d’une petite-bourgeoise ennuyée d’un côté, la gêne et la bougonnerie d’un monsieur-tout-le-monde blasé de l’autre côté m’a beaucoup plu et amusé ! Maya sait ce qu’elle veut et sait se faire entendre. Pour ne pas être super à l’aise en société et encore moins en danse, j’ai eu de la peine pour Arndt et sa « malaisitude » (*note dans son dico*). Mais grâce à Maya, qui au fil du récit se fait moins princesse rebelle que je ne le pensais au départ, il se laisse aller. Grâce à la personnalité de sa cavalière qui le met plus en valeur qu’elle-même, il s’épanouit et passe complètement de Grincheux à Joyeux. Une évolution, vraiment, plaisante pour un rp aussi court qui donne envie d’en savoir plus sur l’impact que la rencontre d’une fée de la danse aussi têtue que Maya aura dans la vie future d’Arndt.
Elysion et Esquisse:
Je salue vos idées concernant la jonction de vos mondes respectifs. C’est original, c’est bien trouvé et explique pourquoi André a retrouvé son apparence humaine l’espace d’une soirée (une Cendrillon au masculin ?) (Même si une danse avec une libellule aurait été aussi drôle que compliquée !
Autre chose que j’ai beaucoup appréciée, la comparaison de la danse avec le jeu du chat et la souris, cette opposition entre les deux, cette recherche de l’autre quand on évoque l’idée d’âme sœur. Si le rp ne s’inscrivait pas dans les limites de l’épreuve, c’est exactement le genre de relation que l’on aimerait suivre sur plusieurs posts, plusieurs rp même ! Pour mon âme de shippeuse, je me sens frustrée de n’avoir pas eu de détails plus croustillants sur la façon dont leurs rapports ont évolué l’un envers l’autre après cette phase de jugement et d’échanges prudents…
Et voilà, ce sera tout pour ce soir En tout cas, merci, merci beaucoup pour ce super moment de lecture et bravo à tous
Cire
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Mar 15 Fév - 5:20
Et c'est re-moi avec la seconde fournée, cette fois je commente mon épreuve, un gros bravo aux copains qui ont fourni des textes de qualité que j'ai pris plaisir à lire ! Ces commentaires concernent l'épreuve 4 !
No Hope & Joueur Amical:
La présentation du personnage d'Axiom est intéressante et donne tout de suite le ton. La plume est chouette et on ressent vraiment de la compassion pour cet être torturé bien qu'horrible. Elle a sa propre vision des choses, sa place dans son univers, la leçon transmise est dure et brutale mais nécessaire. Je vais également commenter Alizée, je sais qu'elle ne compte pas dans les votes mais ça peut être chouette de lui faire un retour étant donné qu'elle a fait l'effort d'écrire un joli post. Le récit est chouette, comme Axiom, on a une présentation du personnage qui nous met tout de suite dans le bain. Le personnage a ses propres valeurs, se fiche de la morale et du regard des autres. Elle est prête à tout pour arriver à ses fins. On retrouve ce pauvre concierge, l'île, la toile d'araignée tissée par les deux personnages, leur caractère dur, la barque, plein de petits éléments distillés dans les textes se faisant parfaitement écho. La leçon enseignée par les deux personnages à leurs victimes est violente, le ton est dur, les deux femmes sournoises et fortes, c'était une lecture agréable et la situation est joliment exploitée.
One Piece Requiem & SNKR:
Erika, c'est beau, ce petit cadre familial décrit, cet univers si vivant qui aurait tout pour la rendre heureuse mais dans lequel elle ne se sent pas à sa place. En lisant on sent la fatigue, la lassitude dans son quotidien. La difficulté de cette vie marque autant son esprit que son corps, on sent qu'elle subit sa vie plutôt que de la vivre et ça n'a pas besoin d'être formulé, ça se ressent dans la narration. Cette incertitude, cet effacement de soi, ça fend le cœur malgré la fin plus joyeuse. En ce qui concerne Minos, on ne s'attend clairement pas à lire une histoire de cuisine au vu du personnage, c'est surprenant. La façon dont le sujet est mené est intéressante, il a ce côté détaché et imposant, qui aime étonner et se fiche de ce qu'il pourrait lui arriver car dans tous les cas il sait qu'il s'en sortira. Il sait ce qu'il veut et comment l'obtenir. Les deux personnages sont vraiment très différents de même que les situations, on a une jeune fille qui va ramasser des œufs et en parallèle un un dirigeant qui fait des prisonniers, mais les deux se rejoignent sur un point essentiel : la nourriture. C'est assez drôle comme choix d'écho.
Elysion & Contraste:
On commence par Ganako o/ Une plume agréable, une situation difficile, sombre. C'est une belle leçon autour de laquelle s'articule le texte, le deuil, renoncer à la vengeance pour aller de l'avant, se concentrer sur l'amour reçu et non perdu. Il y a deux leçons, celle que Sebastian reçoit et celle qu'il transmet à sa fille. Le sujet est délicat et bien traité, la relation avec la fille est adorable même si elle me donne un pincement au cœur. Il y a du drame, du déchirement, du fluff, tout ce qu'il faut et la progression dans le ton du récit est super fluide. Pour ce qui est de Nathalia, on commence sur une note plus douce, on retrouve le même amour parental. Puis vient la question du deuil, des sujets plus sombres comme l'addiction et l'autodestruction. Cette drôle de sensation d'éprouver du manque envers quelqu'un qui lui aurait nuit et aurait compromis le bien être de sa fille. Déchirée entre la lucidité et les sentiments, Nathalia soulève une question très juste et complexe. Comme dans le post de Ganako, on revient sur une note plus joyeuse avec du positif dans ce nouveau quotidien où on se reconstruit, apprécie les petites joies. Ce sont de belles leçons, faites sur un ton bienveillant, des sujets complexes bien traités, une justesse dans les mots et l'écho entre les deux textes est plus qu'évident, tellement d'éléments qui se répondent et s'accordent.
Lacrimosa & Nano RP:
Bon déjà, c'est de la triche, mettre du Paul Valéry c'est me prendre par les sentiments, je ne serais donc pas objectif /pan/ Plus sérieusement, je vais commencer par Vihol (pardon j'ai pas le courage de tout écrire xD). Cette plume, le vocabulaire, les sonorités, le rythme, c'est un régal. On découvre l'univers du personnage et le personnage lui-même au fil du post, le poème se glisse dans la narration comme des songes qui reviennent par vagues appuyant parfaitement le ton du récit plutôt que de casser le rythme. Il y a un côté très grandiose, accentué par la justesse des phrases et des formulations, on ressent la souffrance au travers de cette histoire mais on garde une certaine distance avec le personnage du coup tout est maîtrisé et on ne tombe pas dans le drama malgré les nombreuses émotions présentes dans le récit. Au tour de Nikolaus du coup. Un autre belle plume, de belles formulations, ce poème en écho à son introspection. On découvre son histoire et le personnage au fil des parallèles avec les vers. Il y a beaucoup de tristesse et de dureté dans cette vie qui se dévoile à nous, décrite avec justesse sans en faire des caisses, les descriptions se suffisent à elles-mêmes, les phrases sont encore une fois justes, poignantes et poétiques. Les deux textes se font déjà écho dans leur structure, l'insert du poème, le rythme, les sujets abordés, le champ lexical. Il y a beaucoup de similitudes malgré la différence d'univers et de personnalités. Deux êtres foulant le monde depuis trop longtemps, ayant eu leur lot de misère, ayant vu la mort défiler sous leurs yeux sans qu'elle ne les atteigne et bien d'autres similitudes et pourtant, comme le dit si bien le texte : il faut tenter de vivre. C'est beau, fluide, triste aussi, un duo parfaitement accordé !
Esquisse/Valoran's Battlefront & SAO:
Neeko, petite pitchoune perdue. On sent sa nature dispersée à travers le post, ses doutes, ses inquiétudes. Elle perd le fil, croise un papillon, s'extasie, puis se rappelle de sa condition, c'est un peu les montagnes russes. Le seul truc que je pourrais reprocher c'est le manque d'un petit glossaire pour ceux qui ne connaissent pas l'univers et le personnage. Au tour de Yagi /o/, j'ai bien aimé le parallèle avec son enfance, le souvenir qui la pousse à réitérer l'expérience malgré son âge et le regard des passants, la petite conclusion lorsqu'elle retrouve sa famille est toute mignonne. La façon dont une même leçon est exploitée dans les deux textes est différente mais on reste sur la même idée. Aussi le côté inquiétude, enfance et les souvenirs sont présents dans les deux textes, de même que les enseignements familiaux. Ce sont des petites histoires simples mais chous, agréables à lire et qui donnent le sourire. En plus, les retrouvailles avec les proches mettent du baume au cœur.
Dusk Lumiris & Up the Ante:
Commençons par Skye o/ c'est doux comme texte, plein de bonne humeur, d'espoir, malgré quelques passages plus tristes, le récit est vraiment agréable à lire. La narration en deux temps nous fait appréhender la suite, nous donne envie d'en savoir plus sur ce qu'il va se passer ou s'est passé. Le présent et le passé se mélangent, on s'y perd, retrouve notre chemin pour aboutir sur une leçon en ouverture. En ce qui concerne le texte de Damien, on a une plume très poétique qui reflète à merveille l'état d'esprit du personnage. Il y a ce déchirement entre l'envie de rentrer et de retrouver son foyer et celle de rester dans cette nouvelle vie qu'ils se sont forgés. C'est poisseux, difficile, on s'accroche à tout ce qu'on a dans un univers peu familier, on ressent une certaine mélancolie et lassitude, la résignation. Skye vient ponctuer ce paysage sombre d'élans de gaieté. Il y a beaucoup de différences, dans les caractères, dans la perception des choses, la façon de les vivre, cependant c'est une jolie histoire que nous offrent les deux protagonistes, parfois douce, parfois dure, mais teintée d'une note d'espoir. Ils se rejoignent dans leur envie de retrouver l'autre, le refus d'abandonner et cette leçon apprise du temps passé ensemble et de leur séparation. C'est une façon intéressante d'exploiter le sujet et les univers, les faire se rejoindre de façon à ce qu'ils développent des liens avant de les séparer plutôt que d'écrire deux histoires parallèles se faisant écho sans que les personnages ne se rencontrent.
Encore une fois, bravo pour les jolis textes ! Et encore une fois, merci à mon binôme pour cet échange et son super texte
Belladone/Snow
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Mar 15 Fév - 20:00
Salut tous le monde! Me revoici avec des potits commentaires pour les épreuves Merci à Damned Town pour ce superbe événement! Sachez que mes commentaires se veulent pas bien sérieux, juste un petit commentaire de passage pour vous dire ce que j'ai apprécié dams vos texte
Kobe High School & Lacrimosa ::
C’était vraiment mignon de vous voir aller tous les deux, entre la patience d’Andromède et la petite paranoïa de Maka! En plus avec les pièges loufoques, vraiment, c’était du pur délice à lire et vraiment une manière super originale de faire passer le thème, bravo! Pauvre Andromède, j’ai un câlin pour lui s’il en veut~
Sword art online & Contraste : :
Wow, quel délire, entre les pièces qui veulent votre mort (on assume) et le faire que vos personnages ne parlaient pas la même langue, et l’exploration de la communication entre le deux, c’était superbe!
Elysion & Joueur amical ::
Cette petite amitié naissance entre le démon Li, on en parle ??? Quand on lit la fin du dernier texte ça rend vraiment tout chose, Li qui n’est pas indiférente à l’au revoir de Béhékine, c’était une superbe touche pour la fin de cette aventure invraisemblable
One Piece Requiem & Dusk Lumiris ::
Votre interprétation du thème était superbe je trouve, vous deux personnages s’agençaient super bien pour cette petite mission improbable (merci Mustébouée d’avoir sauvé la situation!) et bref ça se lisait super bien!
SNK REBIRTH & NANO-ROLE PLAY ::
Aventure improbable, gros butin à la fin, ici la rencontre des deux univers, on le sent, est dû pour avoir des grosses ramifications! Entre les mésententes, la mort des camarades de Soé, et le nain super radin, on ne manque pas d’action en lisant votre petit rp, et ça se lit super vite tellement on a hâte de voir la suite!
THE OTHERLANDS & NO HØPE ::
Vraiment mon texte favori pour cette épreuve, c’était tout en douceur et on s’attache vraiment à vos petits bebou entre la méfiance et la gentillesse, comme quoi avec un peu d’amour on peut tout surmonter! Mon petit cœur a adoré vous lire, et c’était vraiment déchirant de les voir se quitter comme ça, sans pouvoir dire au revoir!
Skye Walker
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Jeu 17 Fév - 19:18
Coucou les copains!
Puisque plusieurs ont laissé des commentaires trop choupis, je me suis dit qu'en déposer quelques-uns pourrait vous faire plaisir aussi En voici pour l'épreuve 3! Bravo à tout le monde et surtout à Damned Town
Esquisse X SNK Rebirth:
Alors alors, Arndt, j’aime beaucoup ton écriture! Elle est simple et efficace. Tout le long on croit qu’il va mourir au combat en étant seul mais hop, son destin est changé! J’étais stressé pour ce soldat qui évidemment a choisi de mourir, sauf que ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Esquisse se rejoint grâce au désir de ravoir ce qui leur était dû, même avec deux forums très différents!
SAO X Elysion:
J’ai bien aimé comment tu dépeints un personnage qui se bat pour sa survie sans qu’il dise un mot – ou à peine. Avec des sujets parfois sensibles pour certains, c’est bien joué des deux côtés!
Lacrimosa X Joueur Amical:
Vraiment j’ai adoré votre contexte et les deux textes parlaient d’eux-mêmes, se rejoignaient très bien! C’est mignon de voir comment un vampire peut s’amouracher d’un démon même après tant d’années et quant à Luke, qui décide un tel sacrifice. Belles plumes les copains! (oui j’ai encore plus le goût de m’inscrire sur DT blblbl)
OPR X Otherlands:
Qu’il est poétique ce Renard! Si tu l’aimes vraiment, laisse-la partir, comme on dit. C'est sympa de lire des textes ainsi en rpg, ça fait changement! Ah l’ego, ce petit malin. J’ai beaucoup aimé votre rapprochement avec le couteau, la demoiselle à sauver, Roméo et Juliette quoi, cette histoire qui ne sera jamais démodée!
KHS X UTA:
En premier lieu, bravo pour le contexte le moins meurtrier possible pour l’épreuve 3! Même s’il est vraiment triste, les deux textes se lisent très bien malgré le nombre de mots. Joli boulot aux deux forums, toujours sympa de lire sur la musique hihi
Contraste - Erik
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Ven 18 Fév - 8:59
Voici mes petits commentaires pour l’épreuve 2 Cette épreuve m’a beaucoup fait rire, j’ai adoré toutes mes lectures!!! Merci aux participants (et aux organisateurs pour un sujet aussi fun)
ELYSION & ESQUISSE / VALORAN’S BATTLEFRONT :
Ah! Déjà, quel plaisir de retrouver André, cette fois sous une forme humaine! J’ai adoré votre petite chasse, et que de tristesse de les voir se quitter à la fin!
SHINGEKI NO KYOJIN REBIRTH & DUSK LUMIRIS :
le pauvre Arndt, j’ai pas arrêté de rire de lui, les descriptions étaient trop drôles! J’adore l’idée de la petite dame qui mène l’autre là, c’était top! J’ai adoré lire votre duo improbable, et il m’en aurait fallut dix posts de plus pour voir comment cette soirée-là se serait terminée!
KOBE HIGH SCHOOL & CONTRASTE :
Bon, juste à votre ouverture j’étais déjà mort de rire, les deux mecs qui veulent pas être là et qui doivent danser la samba ensemble, ça s’invente pas! C’est vraiment génial comment ils ont tous deux joués le jeu (et on en parle de Pablo et de ses pensées intrusives? XD), c’est bon, je vais chercher mon t-shirt du Pablören, merci bonsoir.
NANO ROLE PLAY & ONE PIECE REQUIEM:
LA SYMPHONIE DE L’ENNUIE EN MI-BÉMOL, sérieux quelle belle entrée en la matière XD J’ai adoré lire les descriptions de votre danse, leur petit échange, c’était à la fois doux et fort??? Et que dire de cette fin juste parfaite pour ma curiosité mal placée? Chapeau à vous deux, c’était superbe à lire!
LACRIMOSA & THE OTHERLANDS :
Quel moment magique (littéralement)! C’est une valse invraisemblable mais toute en douceur, on a l’impression d’être en train d’épier un moment secret! C’était un superbe duo, merci!
SWORD AT ONLINE RPG & UP THE ANTE:
ahahahah comme ils sont mignons ces deux-là! Bien fait pour la pimbèche, allez!!! Mais quand même, Fenrir, faut éviter de comparer ta partenaire à un pokémon là XD
Skye Walker
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Ven 18 Fév - 22:33
Heyaaah !
Pour la première fois, je viens laisser des commentaires ici. Vous avez, à chaque fois, mes réactions à chaud juste après ma lecture de votre texte. J'ignore s'ils sont constructifs ou pertinents, mais j'Ai tenu à vous présenter ce que j'ai aimé dans votre texte.
Ce fut fort agréables de découvrir vos écrits et je suis vraiment fier de ce que nous avons tous pu écrire avec ce joli thème gracieuseté de Damned Town.
Merci beaucoup pour les jolis moments à tous !
Fenrir – Up the Ante:
Alors, déjà, sache que j’ai ri. J’ai lu ici, un style très droit au but qui donne plaisir et qui, vraiment, amuse la galerie. Je trouve ton écrit très coloré et imagé, je n’ai pu m’empêcher de glousser un petit peu devant la petite référence à McDo. Il est intéressant de voir comment ton personnage est né. J’ignore si ces éléments sont explicités dans ta présentation, mais ça donne une jolie vitalité à ce petit Pokémon à et la relation entre Fenrir et lui.
La clé vers les rêves est, je crois, un bel usage du thème et je trouve qu’il est plutôt bien traité dans ce flashback. Vraiment, j’ai apprécié ce moment de lecture. C’était léger, fun, adorable même via la finalité. Un petit côté kitsch que… bah voilà j’assume j’suis giga kitsch et j’aime bien les trucs qui finissent en me faisant sourire comme ça. Merci beaucoup pour le moment Fenrir.
Oh ! Et côté plume, il y a une légèreté et une fluidité plutôt agréable dans ton texte. Je trouve plutôt agréable ton découpage, ça nous permet de bien respirer, ce qui est important, je crois, dans un texte avec des arômes humoristiques.
Sad Hatter – The Otherlands:
Muuuh :sadkitteh: Le pauvre Je peux faire un câlin à ton personnage ? Il le mérite le bonheur, okay ? OKAY ?
Il y a un côté tragédien (on n’échappe pas à son destin) qui me vient à l’esprit quand je lis ce texte. Autant, je souhaitais que Sad suive cette petite clé chantante, autant, après coup, je m’attendais à ce qu’il cède et tente à nouveau. J’ai beaucoup aimé tes thématiques, en ce sens qu’elles sont dures, mais trop peu graphiques pour être vraiment traumatisantes et tu ne t’y éternise pas vraiment, ce qui est plutôt bien je crois. Parce qu’au fond, qu’est-ce qui est le plus intéressant ? Le RP ou le mal-être ? Ton écriture nous laisse beaucoup croire et imaginer et, franchement, c’est un truc que j’apprécie beaucoup. Entre son lyrisme plutôt assumé et sa rythmique assez rapide, il y a un contraste fort intéressant tant dans le récit que dans la structure même du texte.
Peut-être n’est-ce pas intentionnel, mais dans tous les cas, je trouve que ça donne une vigueur à ton texte qui renforce fortement les passages plus nuageux de ton personnage. Mais aussi les plus clairsemés, comme quand il « adule » son pendant plus joyeux.
C’est un texte avec beaucoup de caractère et, vraiment, j’ai apprécié la lecture :pliiiz: Merci pour le joli moment.
Caleb – Lacrimosa:
En voilà une bien jolie de prose. On se sent rapidement bercé et apporté par ce récit et je trouve ça captivant. Sans entrer dans de longues et fastidieuses descriptions de l’ambiance et de l’environnement, j’ai l’impression qu’on crée autour du lecteur un monde d’une forte de précision, alors qu’on insiste pourtant peu sur les alentours. On se focalise sur le ressenti du personnage, il nous emporte dans sa nostalgie et… on se laisse lentement voguer sur les flots narratifs comme si nous eûmes toujours été marins.
En vrai, j’ai vu ici une superbe précision tant dans le vocabulaire que dans les constructions syntaxiques et j’ai vraiment apprécié mon moment de lecture. Peut-être suis-je biaisé parce que j’aime beaucoup décrire ce que ressentent mes persos en long et en large plutôt que ce qui les entoure, mais, vraiment, je trouve que tu as très bien réussi.
J’ajouterais que les inversions stylistiques pratiquées, que ce soit volontaire ou non, ajoutent une espèce de patte « expérimentée » au récit. En ce sens que je les trouve pertinente et lisible sans difficulté et qu’elles ajoutent un certain cachet connoté qui valorise, aux yeux du lecteur, l’expérience de vie de Caleb. J’ai vraiment eu un joli moment.
Daena – Nano RolePlay:
Haaaan ! La pauvre petite ! Se faire gronder alors que les cookies l’appellent. Dans tous les cas, waaah ! Très joli texte. Je trouve que tu y assumes merveilleusement la candeur de la jeune enfant. En dehors de son interprétation plutôt juste, la narration, rappelant celle des contes, ajoutent beaucoup à la qualité de l’univers que tu nous offres.
C’est ludique, c’est frais, c’est original et c’est bien écrit. J’ai échappé quelques jolis rires çà et là et je me suis vraiment attaché à la mignonitude de ton petit personnage.
J’aimerais d’ailleurs lui dire que j’aurais aussi dévoré le Roi Cookie. Avec ses yeux en chocolat, il fait envie là.
Enfin, je cesse de m’esclaffer et, vraiment, je complimente ta façon de tourner ta narration de sorte à recevoir facilement toute sa candeur et son émerveillement. C’est vraiment une lecture accessible et rafraichissante qui fait du bien. Ça m’a apporté un très joli sourire en tout cas.
Et je trouve aussi difficile de faire des phrases dignes des grands auteurs que de créer le genre de texte que tu as créé là.
Elysian – No Hope:
C’est… très musical tout ça. J’ignore si c’est le rythme imposé par la ponctuation ou les rimes qui parsèment le texte, mais en lisant, dans ma tête, une musique se faisait entendre et m’a transporté dans le récit. Un récit riche qui laisse beaucoup de place à ce que ressent le personnage.
Je crois que, au-delà de l’audible musique dans ma tête, il y a un réel charme lyrique à ta plume et un grand plaisir à découvrir en même temps que toi ce qu’a à nous proposer ce texte.
Pendant un instant, je me suis oublié dans ce monde, j’ai eu envie de me faire un poulet cari aux poivrons et de me bercer avec Elysium et tout ce qu’elle a à offrir. Je sais que tu la décris comme une bien horrible amie, mais une part de moi veut croire que cette douceur, caractéristique de ton texte, triomphe parfois sur la véhémence du personnage.
Fort charmant, merci beaucoup pour le voyage.
Sigurd – One Piece Requiem:
HAHAHHAHAHHA ! Ce troll en puissance Alors j’ai lu les deux postes et je me suis bidonné de l’audace et des « déclarations de guerre ». Rien de moins.
En vrai, dans la façon que tu as eu de structurer ton texte, tu as rendu bien intrigante la conception du meta-gaming dans ce post et je suis curieux de voir ces autres moments auxquels la narration fait allusion. Dans tous les cas, ce texte est un joli petit bonbon bien agréable et divertissant et on passe réellement un bon moment, tant dans l’épreuve que dans le flood d’OPR. Les dialogues sont pertinents et drôles, chaque ligne permet d’avancer dans la « non-intrigue » et on prend un malin plaisir à découvrir comment ce personnage a conscience du cadre informel qui l’entoure.
Et le troll du PNJ, malin. Autant que cette défense sur le respect du thème. Ouais, j’ai vraiment passer un bon moment à contempler les tergiversations de ton récit et à me captiver sur les liens que ton cerveau fait à gauche et à droite. Il y a beaucoup de substances dans ce petit dessert de RP (en ce sens qu’il réconforte et fait plaisir).
Seito Mori – Kobe High School:
Voilà là, tout une épreuve de style. Je me suis laissé transporter par tes mots et j’ai vogué avec ton personnage parmi les épaves et j’ai compris les larmes. Il y a quelque chose de très beau et pur dans la façon que tu as décrit cette scène et, vraiment, elle nous donne à voir des images fort parlantes et jolies. À aucun moment je n’ai cru que cette conclusion viendrait et ce pénultième paragraphe est d’une puissance assommante, témoin d’un mal-être qui frappe fort.
Le lyrisme de ta plume et de ton lexique sont vraiment envoutants et permettent de s’identifier plutôt facilement au récit. Il y a une profondeur, une seconde lecture quand on connait la conclusion qui est d’autant plus frappante et, je dois l’avouer, c’est une chose que j’aime beaucoup faire aussi. Faire croire et lancer une perche à la fin pour donner un tout autre sens à mon écrit.
Vraiment, je salue beaucoup la douceur de ton texte Seito, même s’il est poignant, on se laisse planer en le lisant et… wow.
Andraste Dell’Anna – Hastérion:
Alors déjà, je dois avouer que ton récit est joli. Au-delà de ta plume et d’aspects plus techniques que j’aime bien regarder, je trouve, sincèrement que c’est une jolie histoire et une jolie idée que tu as eu. On les emmerde ceux qui jugent ouesh !
C’était très agréable que de te découvrir et de découvrir un univers Pokémon dans une époque plus médiévale que ceux auxquels on a l’habitude. J’ai pris plaisir à m’imaginer ce monde et à savourer les détails. Vraiment il y a quelque chose de très joli et pur dans ton texte que j’ai aimé découvert.
Il n’est ni complexe ni simple, mais il fait du bien à l’âme et nous permet de découvrir des détours stylistiques très harmonieux et agréables qui nous accueille un peu comme un nuage. C’est un joli coton pour l’âme ton texte. Je suis heureux de l’avoir lu.
Anna – Elysion:
Woooh… Mon cerveau est complètement abasourdi. Je dois m’avouer captivé par ta maitrise de la stylistique dans ce texte. Entre les figures de style comme la répétition et les permutations stylistiques, je ne peux qu’avoir de bons mots. Il y a dans la longueur des phrases, les choix des mots et le « mitraillage » de prénom, un réel effet angoissant qui se crée et on se surprend à suivre Anna dans une folie qui, clairement, n’appartient pas au commun des mortels.
À chaud, comme ça, j’ai envie de flatter la cohérence du ton, l’ambiance angoissante et la forte contribution de ta narration à nous faire sentir essouflé·e·s comme l’est, sans doute, le personnage au terme de cette épreuve. On a là un univers vraiment envoûtant qui nous amène autant de questions que d’éclaircissements.
À vrai dire, au terme de ma lecture, j’avais envie d’en voir plus. J’avais envie d’aller plus loin encore. Et ça, d’accrocher le lecteur comme tu l’as fait, c’est un joli boulot.
Drew Beckman – Contraste:
D’entrée de jeu, j’aimerais glorifier les comparaisons et métaphores de ton introduction qui image superbement l’évènement sportif. J’ai cette vilaine tendance à ne pas savoir décrire des choses qui bougent et j’admire celleux qui y parviennent.
Je me suis senti particulièrement « touché » dans cet espèce d’instant flottant, que tu rends bien d’ailleurs, où Drew constate que sa réaction n’est pas habituelle et qu’elle le vide complètement. C’est vraiment un sentiment désagréable quand ça survient et je trouve fort intéressant de lire dans cette espèce de rythme espacé qui caractérise ton introduction. On prend le temps de se positionner avec le personnage et de recevoir ce « vide ». Franchement, chapeau.
Et j’ai apprécié la dynamique d’échange entre l’Entité et Drew, je trouve l’échange intéressant dans la confrontation – peut-être parce que j’aime quand des choses se confrontent, va savoir – et que ça donne une humanité qu’on n’avait pas encore pu voir au personnage.
Kristopher Moreau – SnK Rebirth:
Je dois avouer qu’il m’arrive souvent de me dire que la qualité d’un auteur se trouve dans sa capacité à surprendre son lecteur. À lui faire croire quelque chose de manière si puissante qu’il n’entrevoit pas d’alternatives possibles à la destinée qu’il imagine et BAM ! Une surprise qui envoie dans une toute autre direction et qui distingue son écrit de ce tout ce qui a pu être écrit avant.
J’ai eu un eu cette impression à la fin de ton texte, à savoir que je m’étais leurré à ce que Kristopher plonge dans l’eau et qu’il oublie derrière lui son aimée. Je me suis trompé et ça m’a stupéfait. J’étais pourtant persuadé avec l’installation que tu as faite.
Enfin, voilà, je trouve que tu as glissé un joli élément de surprise dans ton récit qui le rafraichissait beaucoup. Très chouette idée.
Sona – Valoran’s Battlefront:
Une part de moi se sent très touchée par la lecture. D’une part que ce récit est d’une audace, de l’autre parce que je trouve ta plume très touchante. Ce fut le cas à la précédente édition et ce l’est encore sur celle-ci, mais en lisant ces mots : j’ai été ému. Parce que c’est beau, parce que c’est pur, parce que c’est nostalgique… il n’existe pas un monde où je peux imaginer regretter cette lecture.
Entre la douceur, l’alternance des scènes, leur symbolique et les champs lexicaux développés, je sens en te lisant un doux réconfort qui me fait beaucoup de bien. Et qui, littéralement, m’a mis une larme à l’œil.
Le rythme du récit et le côté original de la clé et ce qu’elle ouvre, me montrent qu’il y a un réel vécu du personnage derrière chaque mot et témoigne de la douceur de Sona en elle-même. Puis j’suis un grand nostalgique donc me balader dans les souvenirs, surtout aussi beaux, d’un personnage, ça me fait faire de grands wow d’admiration.
Et… je dois forcément adresser ces souvenirs simultanés. C’est quelque chose que je trouve très audacieux comme démarche. C’est rare de le lire comme c’Est souvent confus, et si au début je n’avais pas compris… à la fin tout devient tellement limpide et on comprend mieux chaque instant décrit, ce qui les rend encore plus forts d’un point de vue émotionnel.
Rienthal – Sword Art Online:
C’était doux. Vraiment d’une douceur qui fait du bien. J’ai été bluffé, à plusieurs moments, par la justesse de tes expressions et j’ai beaucoup aimé cette rencontre diabolique avec la représentation maternelle du personnage IRL de ton personnage (woooh). J’ai avancé dans le récit avec énormément d’empathie et curiosité et j’ai trouvé bien cruel le créateur du jeu. Wow, d’où on nous force à tuer notre maman :(
Il fut, malgré tout, intéressant de voir comment ton personnage se laisse berner puis comprend, vraiment, j’ai fort à parier que ça laisse des marques une telle rencontre. La finalité est plutôt bien tournée et adaptée à l’univers de ton forum.
Je crois que ce que j’ai le plus aimé dans ce texte, c’est la description de la tendresse et de ces moments positifs qui ne sont plus aujourd’hui. Je noterais entre autres l’opposition entre l’odeur qui réconforte Rienthal et la torture que représente le fait de ne plus se souvenir. Ça crée un contraste fort intéressant dans la suite de l’histoire, jusqu’à ce que les masques tombent.
Gelos
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Lun 21 Fév - 18:16
Hellow tout le monde! Je suis de retour avec mes petites impressions de l’épreuve 4! Je reviendrai à l’épreuve 3 après, promis!
NO HOPE & JOUEUR AMICAL :
Alors chapeau, dans vos deux textes on sent vraiment la pression monter, l’anxiété, c’est glauque à souhait! Dans le premier texte on sent à chaque partie du décompte que plus ça va, pire ça va être, pour ainsi dire, et dans le deuxième texte on sait ce qui va arriver et pourtant, peut-être par fascination morbide, on ne peut pas détourner les yeux. Vos textes allaient super bien ensemble, bravo!
KOBE HIGH SCHOOL & THE OTHERLANDS :
Je??? En vrai c’était beau, c’était doux mais aussi anxiogène, j’ai adoré comment vos deux textes allaient si bien ensemble. L’histoire de Belladone qui est un livre que Milan a lu, la répétition de la petite morale, et cette fin! J’ai adoré ma lecture, merci beaucoup!
ONE PIECE REQUIEM & SNK REBIRTH :
Wow, c’est fou comme vos textes sont hyper différents mais se rejoignent juste de la bonne manière! C’était hyper imagé, ça m’a vraiment transporté dans vos deux réalités (très différentes ahah). Rien à redire, c’était une superbe lecture du début à la fin~
ELYSION & CONTRASTE :
Que dire, que d’émotions, c’était triste mais c’était doux, la mort c’est jamais quelque chose de facile à aborder, mais dans ce petit extrait de vie c’est attendrissant à souhait!
LACRIMOSA & NANO-ROLE PLAY :
Ça se lit comme une belle poésie, c’était très agréable et différent! J’ai beaucoup aimé que vos imageries se répètent dans vos textes, c’était superbement fait~
ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT & SWORD ART ONLINE RPG ::
Oh ces petits souvenirs qui viennent nous donner plein d’émotions! L’enfance c’est tellement beau et plein d’apprentissage, c’était un super sujet à explorer pour l’épreuve et c’était superbement fait!~
Skye Walker
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Mer 23 Fév - 18:01
Rebonjour Me revoice avec mes petits commentaires pas très pertinents, sur l’épreuve 3 cette fois!
ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT & SNK REBIRTH Vous inquiétez pas, vos textes allaient super bien ensemble et c’était facile de deviner le thème commun! C’est très bien excécuté, je n’ai rien à y redire, et j’ai particulièrement aimé le dilemme qui se posait à chacun. Et que dire d’Even qui murder carrément ses potes pour les protéger d’eux-mêmes! Vraiment tout un revirement de situation, qui est mis à l’avant par le texte de Arndt juste avant. Seul petit commentaire que je veux vous faire, c’est que j’aurais aimé que vous respectiez les limites de mots imposées.
SWORD AT ONLINE RPG & ELYSION En vrai juste en partant, je trouve ça super ballsy (pardon le mot) de faire un texte bien en dessous de la limite maximale, ça montre vraiment votre confiance en votre texte je trouve! Que de poésie dans le texte de Kirito, c’était vraiment gnial et je n’ai pas pu détourner l’œil une seule seconde! J’ai adoré que votre dilemme moral soit bin simple et bien clair, c’était vraiment deux penchants très différents, bravo!
LACRIMOSA & JOUEUR AMICAL Wow, des gens qui ne galèrent pas contre le maximum de mot, c’est beau à voir! Comme quoi on a vraiment pas besoin de plus de mots pour que les textes soient beaux et complets J’ai adoré le setting des deux textes, un peu comme une mise en scène de pièce de théâtre, c’était tout trouvé! La dichotomie entre les textes est vraiment poignante, après le beau texte tendre d’Artémis on sait que le deuxième ne peut que finir mal, et l’anticipation fait tout…
ONE PIECE REQUIEM & THE OTHERLANDS Bon va falloir que j’arrête de commenter sur le nombre de mot, on dirait que tout le monde s’est passé le mot pour faire de superbes textes courts! J’ai adoré votre présentation en forme de fable, les petites rimes et le texte très rythmé! C’était super plaisant à lire, j’en aurais pris plus n’importe quand! Je trouve que l’idée de rendre vos personnages comme plus spectateur de l’histoire que vraiment le «personnage principal» (ou en tout cas ma perception de la chose) c’était vraiment ingénieux!
CONTRASTE & DUSK LUMIRIS Ah. Quelle tragédie dès le départ! Et vraiment, on ne ressent aucun remord pour Erik; c’est comme ça, il fait un peu chieur avec son fric. Et puis Alix, que dire, c’était un texte hyper touchant. On sait déjà, enfin, on devine comment le texte va se terminer, mais ça ne le rend pas moins poignant. Les deux étaient vraiment superbes, et vont magnifiquement bien ensemble!
KOBE HIGH SCHOOL & UP THE ANTE J’ai vraiment été surprise par votre texte, je croyait qu’il allait dans une direction et finalement il est allé dans une autre et j’ai adoré cette surprise! Les pauvres petiots avec leur anxiété (et leurs traumas), on se sent vraiment mal pour eux, même si dans le premier texte tout fini bien finalement!
Skye Walker
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Jeu 24 Fév - 18:01
Rebonjour par ici! C’est encore moi pour l'épreuve 6 cette fois, et combien j’ai adoré deviner les mots, ceux qui embellissent nos histoires, ceux que vous avez soigneusement choisis. Un, deux ou trois, tout le monde est beau! Sans plus tarder, voici mes impressions! Un autre bravo à tous, j’espère que vous êtes fiers!
The Otherlands
Spoiler:
Ouhla! Je crois que même sans la description du personnage, on aurait compris l’univers tellement c’est poignant comme texte. Je l’admets, j’ai eu la chair de poule avec cette histoire de famille triste, bien joué L’Ombre avec le bruit!
Sword Art Online
Spoiler:
Habituellement, je n’aime pas le codage en scroll mais le tien fait si bien référence que je me suis perdu (en bien t’inquiète) dans ton contexte aussi mignon. Il faut croire que la musique fait partir les méchants et regroupe les gens, suite à une seule photo!
Hastérion
Spoiler:
Même un nom donné à cette colère, qui devient un peu de la mélancolie par moments pour terminer en un destin changé par la promesse? Joli texte Hécate, j’ai beaucoup aimé le lire! Catastrophe, mais j’avoue être mitigé avec la projection. Pourquoi pas les deux!
No Hope
Spoiler:
Les sept ans de malheuuur! J’aime ton contexte, c’est bien expliqué sur la vie présente de ton personnage et qui la panique davantage avec le miroir brisé - ou pas. Que la divination te sauve!
Lacrimosa
Spoiler:
Ce n’est pas à l’ours polaire qu’il faut pardonner, mais à soi-même et de choisir ses combats. Je trouve que tu as très bien réussi ton épreuve avec les trois mots lancés!
Esquisse
Spoiler:
Après tout, chaque mot est relatif à chaque personne! J’ai aimé imaginer les décors du forum vus au travers de ton personnage, merci pour ta créativité grâce aux nuées!
SNK Rebirth
Spoiler:
Tu m’as vraiment fait rire avec la conclusion de ta carotte! Fais attention de ne pas trop en manger, ça rend la peau orange de ce qu’on dit /pan Une tranche de vie mignonne avec ce petit laps de temps hihi
One Piece Requiem
Spoiler:
Je suis resté un petit moment derrière mes réflexions à ton texte. Comme si une histoire du passé est toujours présente, fraîche et personnelle au personnage qui pourtant, la suivra toute sa vie. La lune, évidemment, mais aussi joué avec la sérendipité et une sorte d’intrus, dans un sens.
Elysion
Spoiler:
Parce que l’amant, c’était vous? C’est comme voir la fin du film avant le début, un texte ma foi policier et d’une touche poétique, avec cette divination.
Dusk Lumiris
Spoiler:
C’est vraiment cool d’avoir utilisé le reflet de l’eau pour voir le passé du personnage, ainsi que son histoire quelque peu tragique. Les choix à prendre et de remettre toute sa vie en question, dur dur.
Nano Roleplay
Spoiler:
Merci d’avoir prévenu mais comme chaque fois, ça donne encore plus le goût de lire XD En effet, c’est assez horrifique avec la gamine sauf qu’être pris dans son propre corps est encore plus...atroce? La dernière phrase m’a tué! Très beau jeu entre les trois mots!
Kobe High School
Spoiler:
La référence à Lucifer m’a fait rire je ne m’attendais pas à ça XD Bon du sérieux, ton personnage est trop choupi, rongé par l’amour et par chance, le temps reprend son cours pour lui avouer ses sentiments!
Up the Ante
Spoiler:
Tu vois, je n’avais jamais pensé aux arbitres dans l’arène des pokémons. C'est toujours sympa lire un texte qui peut paraître simple pour l’auteur, mais nouveau pour le lecteur! L’éclipse, en même temps qui reflète sur sa vie et d’un animal qui ne désir plus être enchaîné.
Erik - Contraste
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Lun 28 Fév - 13:38
Heyaaah !
Pour la seconde fois de ma vie, et de cet IF, je viens laisser des commentaires ici. Vous avez, à chaque fois, mes réactions à chaud juste après ma lecture de votre texte. J'ignore s'ils sont constructifs ou pertinents, mais j'ai tenu à vous présenter ce que j'ai aimé dans votre texte.
J'ai fort apprécié la découverte de cette épreuve et je suis vraiment content des plumes que j'ai découvertes dans cette épreuve, parce que mis à part deux, voire trois personnes, j'étais jamais tombé sur les épreuves de la plupart d'entre vous.
Merci beaucoup pour les jolis moments à tous !
Esquisse/Valoran’s Battlefront – Sword Art Online RPG:
Waaah ! Alors c’est pas juste, je me sens tout tendre et mignon aujourd’hui et du coup lire ça me donne envie de serrer vos personnages dans mes bras. Vos textes sont super mignons et doux. Entre la fibre nostalgique qui les qualifie et ces retrouvailles d’une tendresse infinie, je suis content d’avoir lu ça maintenant, ça me permet de m’imaginer au chaud, avec des câlins et j’aime beaucoup. Merci pour ce petit chocolat chaud réconfortant.
Je trouve que tou·te·s les deux, vous vous êtes bien trouvé·e·s et c’est vraiment chouette de voir un écho qui se rejoint tant dans le récit et que dans la plume. Vous n’écrivez pas de la même façon, mais il y a une uniformité dans les deux « séquences » de votre écho qui fait du bien et qui est chouette à découvrir.
J’ai beaucoup aimé vous lire, on ne se prend pas la tête, on se laisse flotter au gré de vos mots, on va loin alors que c’est tout près et on s’amuse des « bêtises » de Neeko ou le côté maternel de Yagi. Vraiment, un joli merci à vous deux. EN PLUS ! l’utilisation de la hauteur dans les deux cas offre un truc joli, candide et absolument adorable à vos textes, un petit plus que le petit nuage de coton que je suis apprécie grandement. J’ai même gloussé de rire par moment avec les images que vous nous offriez, et ça, c’est signe que je me suis senti intégré dans la lecture.
Votre écho, c’était un chouette chocolat chaud réconfortant… avec une soupe poulet et nouilles. Merci beaucoup à vous deux.
Dusk Lumiris – Up the ante:
Certaines lectures (ou visionnements, les deux s’appliquent ici) nous font parfois nous assoir au bout de notre canapé. On s’accroche aux lèvres des personnages, à la narration que l’on nous montre et à la force du récit qui nous renvoie un mystère d’une bien grande puissance. On reste là, suspendus, attendant la suite… puis on arrive à la fin. Et on attend toujours la suite, fixant l’écran « Mais… Skye… iel croyait retrouver Damdam… » et on réalise et… Damn Vous m’avez brisé ce matin.
J’aimerais d’abord saluer l’audace, d’abord, d’avoir RP ensemble sans vraiment le faire, d’avoir fait se rejoindre vos personnages dans un parallèle qui vous unissait tous les deux. J’ai trouvé ce choix intéressant et vraiment agréable. Certes, venant d’univers Pokémons tous les deux, c’était « facile », mais j’ai vraiment vu une jolie connexion et j’ai senti le plaisir que vous avez eu à écrire vos mots.
Damdam, on se connait, tu sais ce que je pense de ta plume. Mais juste au cas, je vais mettre ça au clair et régler ton cas. Un vocabulaire précis, des descriptions crève-cœur, un réalisme et des sentiments puissants, un lyrisme qui laisse entendre une douce musicalité. Si je lisais ceci à voix haute, probablement que mes capacités suprasegmentales s’emballeraient et que les groupes rythmiques se bousculeraient (ouais, je parle de phonétique, même pas honte.)
Skye, je te partagerai aussi ce compliment. J’ai lu une superbe précision dans ton texte et une forte capacité à transmettre des images précises au lecteur. J’ai fortement apprécié le moment et j’aurais voulu en voir plus. Je te découvrais comme auteur·rice et tu as beaucoup contribué à décrire cette ambiance de mystère dont je parlais précédemment. J’ai vu une forte capacité de ta part à teinter l’atmosphère du lecteur.
C’était un très chouette moment. Et j’vais vous dire : La suite en BàT !
Ce à quoi, je réponds, moi-même, ma phrase culte : C’est un défi ? Oui.
Nano.RP – Lacrimosa:
Il était beaucoup trop tôt pour lire ceci. Pas que ce n’était pas le bon moment. Loin de là. Je ne crois pas qu’il existe de mauvais moments pour lire ce genre de texte empreint d’une poésie et d’une profondeur qui font simplement plus loin que ce que mon cerveau à cinq heures du matin parvient à retenir et analyser d’une première lecture. J’ai cette sensation forte que je pourrais relire cet écho dix fois et y comprendre de nouveaux éléments. Tant dans la prose, ma foi, fort poétique que dans les liens avec ces poèmes que vous avez choisi de citer.
Je suis fort impressionné par l’esthétique et la maitrise stylistique de vos textes et j’aime particulièrement la dimension humaine de vos personnages qui ne sont pour pas Hommes.
Des leçons on en apprend toute notre vie, et le récit que vous avez construit autour de ces leçons est dense, riche et intéressant. J’ai vraiment eu l’impression de lire un truc qui a longuement été réfléchi alors qu’on connait tous les conditions de l’interforum. C’est une jolie qualité que je trouve à l’approche poétique, voire philosophique que vous avez eu dans cette épreuve et, franchement, ça rend vraiment bien.
Si on assemble des pièces du puzzle tout au long de la lecture, tout est clair, bien présenté et nous transporte dans un univers très introspectif des personnages, chose que j’adore. C’était un bien beau voyage.
Elysion – Contraste:
Je ne sais pas si je suis particulièrement émotif ce soir ou si je le suis simplement tout le temps. Mais autant j’ai eu un petit frisson de regret à la lecture de la conclusion de Sebastian, autant j’ai eu un joli sourire en lisant la finale de Nathalia. Il faut dire que les histoires de nostalgie et d’amour, ça me réchauffe le cœur et me fait toujours du bien. Et le fait que je sois aussi empathique à la lecture de vos textes montre combien j’ai apprécié les lire.
Si, en soi, l’amour disparu est quelque chose de souvent traité, je trouve que vous avez su lui donner une jolie touche unique en y intégrant les enfants de vos enfants respectifs. Et c’est d’ailleurs quelque chose que j’aimerais pointer. Pour moi, comme rôliste, jouer un enfant, c’est un truc « courant ». Je mets les guillemets parce que je trouve qu’il y a un monde entre jouer un enfant et bien jouer l’enfant. Je trouve que tous les deux vous le réussissez bien. Votre enfant a une candeur complètement réaliste et merveilleuse et une compréhension du monde/une intelligence qui correspondent vraiment à celle d’un enfant et, honnêtement, je trouve ça génial. Peut-être parce que, pour moi, c’est difficile, mais dans le vôtre, ça m’a semblé fluide et bien exécuté.
J’ai vraiment apprécié le moment et ça fait un joli velours de lire cette participation. Genre vraiment, j’ai ressenti de jolies émotions en lisant à la fois la dureté du mentor de Sebastien, l’admiration pour vos feu·e·s amoureuxes. Merci pour le joli réconfort.
One Piece Requiem – SnK Rebirth:
D’entrée de jeu, j’aimerais vous dire que j’ai bien aimé l’élément commun à vos deux RPs, je trouve que cette « recette », quoique vos personnages aient cuisiné, est vraiment une belle idée qui rejoint la douceur de l’une et le manque de raffinement de l’autre.
Il y a d’ailleurs un joli contraste entre vos deux plumes qui franchement crée une sorte de double-vitesse dans la lecture de vos textes. Entre une Erika plus calme et posée qui nous raconte un récit d’une jolie douceur, malgré les égratignures, et un Minos rustre, à la limite de « l’indécence », violent et sans remords, je trouve vraiment qu’on prend plaisir à observer cette différence.
Et malgré cela, vos textes se retrouvent en un point commun à la toute fin, une jolie morale que j’ai apprécié lire et découvrir. Sincèrement. À vrai dire, si la douceur d’Erika l’annonçait de son côté, Minos la tourne d’une façon bien à lui et ça rend son interprétation d’autant plus vraie.
Je me suis bidonné de rire devant quelques expressions et je me suis surpris à vouloir serrer Erika dans mes bras. Les deux textes étaient colorés à leur façon et donnaient vraiment lieu à une situation fun d’un côté, adorable de l’autre.
The Otterlands – Kobe High School:
Alors déjà, d’où tu finis ça comme ça Milan. J’voulais la suite moi !
Plus sérieusement, j’ai eu un joli moment de lecture sur ces textes. Belladone, j’aimerais beaucoup saluer ta verve et ta capacité à décrire des émotions. C’est une ambition que j’ai en RP que de tenir ce genre de description et j’admire ceux qui y parviennent. Milan, je vais souligner de ton côté, une jolie force narrative, je trouve que tu as une construction claire dans ton texte et que tu en dévoiles juste assez à la fois pour nous donner envie de lire la suite.
Je trouve que, tous les deux, vous nous avez sorti une jolie d’histoire d’amour et/ou amitié et j’ai vraiment aimé découvrir vos personnages qui ont du mal à composer avec les tourments qui les hantent et les caractérisent. Tous les deux, vous exprimez ces tourments de façons bien différentes et je trouve que ça donne un côté très incarné à vos textes, en sens que j’ai cette impression que vous vous laissez véritablement bercé·e·s par le flow du personnage. Il vous emporte et vous nous emmenez avec vous dans un bien joli voyage. Sombre, mais joli par la qualité de votre narration.
No Hope – Joueur amical:
Wah. Vos personnages sont horribles :( D’où ils font ça. Groumpf. D’où je donne un commentaire négatif ? Parce que dans ce cadre, je le trouve positif. À vrai dire, quand on joue un personnage foncièrement vil, je crois que c’est le genre de choses que l’on aime entendre. Parce que ça prouve qu’ils sont bien interprétés. Je crois que c’est le cas ici. Il y a des objectifs, propres à chacun, qui attisent la curiosité et qui donnent envie de suivre les aventures des deux.
Des métaphores au développement réel de l’action, je trouve que l’on marque ici une jolie histoire, enfin aussi joli que le meurtre puisse être.
J’aimerais particulièrement souligner vos échos qui sont plus que présent dans vos textes. Entre les poisons, les toiles d’araignée, la brume, l’île, l’hôtel, le meurtre et la phrase sur la confiance que l’on répète, je trouve qu’au lieu d’être un simple élément glissé dans le texte, on a accès à quelque chose d’omniprésent qui ponctue l’entièreté du récit et, considérant que c’est l’objectif, voilà, je trouve ça superbe.
J’ai beaucoup aimé le suspense que vos plumes, volontairement lentes, ont créé. Dans le cas d’Alizée, on savait où on allait, mais on a su le savourer pendant longtemps. De mon côté, je trouve ça merveilleux. Comme un repas, si on l’engloutit trop vite, on ne le goûte pas complètement. Et, à l’inverse, chez Axiom, j’ai trouvé ça surprenant. Je lisais et je m’attendais à quelque chose de vile, mais le Go m’en a mis plein la bouche des saveurs.
Je trouve que vous vous êtes bien trouvé·e·s dans cet écho. Et c’est joli à voir, puisque c’est un peu ça l’IF.
Des bisous :pliiiz:
Gelos
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Lun 28 Fév - 16:38
Me voilà pour une série de commentaires de l’interforum ! C’est la première fois que je me prête à cet exercice, d’habitude je me contente de quelques compliments en donnant mes votes à Dragon à la fin d’une édition. Mais je me suis dit que cette fois, j’allais participer de manière plus directe pour vous faire un compte-rendu de mes impressions. Et vous noyer de compliments. En effet, ça me tient à cœur, puisqu’avec le staff de Damned Town nous avons passé beaucoup de temps à imaginer ces épreuves et on est fiers du résultat de notre travail, toutes les thématiques nous sont chères et reflètent une part de l’univers de notre forum. J’avais donc très hâte de découvrir ce que tous les participants allaient pouvoir en faire, j’ai été très touchée de savoir que ce qu’on vous a concocté vous a plu et inspiré, c’était vraiment le plus important, que vous vous amusiez.
Et donc en premier lieu, je me suis attelée à la lecture de l’épreuve 2 ! D’habitude, je commence plutôt par lire les épreuves solo parce que j’ai un faible pour elles, c’est souvent le format auquel je participe moi-même. Mais cette fois, j’ai eu très envie de voir ce que la danse avait pu faire ressortir chez vos personnages. Je suis amatrice de ce genre de décor pour du rp : une fête mondaine, un bal, auquel on est convié et où on se rend avec entrain ou en traînant les pieds. Je suis donc curieuse de voir quels genres de rapprochements ont pu s’opérer entre les participants.
Sur une rumba, Sword At Online et son partenaire Up The Ante ♪:
Vous êtes les premiers à avoir terminé l’épreuve, Fenrir et Yagi, et j’ai suivi votre rp pendant la journée de vendredi de l’interforum. J’étais toute heureuse de voir notre premier duo s’adonner à quelques pas de danse. J’ai aimé le ton détaché de vos personnages, qui sont là sans grand intérêt pour la soirée, mais plus parce qu’il faut bien faire acte de présence, mais qui finissent par y trouver leur compte en s’amusant ensemble sur la danse. Le côté sensuel et tendre de la rumba est aussi présent à plusieurs moments. Et merci à Yagi pour ce grand coup de fesses vengeur qui m’a beaucoup fait rire. J’ai trouvé votre couple très mignon, dans la légèreté et la détente, on sourit, on passe un bon moment.
Sur une valse, Lacrimosa et son partenaire The Otherlands ♪:
Alors je dois dire que c’est mon coup de cœur sur cette épreuve. Si j’avais pu voter, vous auriez été mes chouchous. J’ai adoré votre participation et je pense qu’elle restera gravée dans ma mémoire de rpgiste. Il y a une certaine fluidité entre vos réponses, si bien qu’on en oublierait presque que c’est un format de rp qu’on est en train de lire, on a l’impression d’être dans un roman avec une alternance de point de vue. C’est beau, dieu que c’est beau. Poétique, touchant et très bien écrit. J’ai forcément aimé l’univers choisi, avec les références à Alice au pays des merveilles (je ne m’appelle pas Alice moi-même pour rien). J’ai également beaucoup apprécié vos deux plumes, Anton pour ses pensées invasives et directes, mais surtout mention spéciale à Cire qui utilise tout le champ lexical du feu et fait transpirer sa condition de chandelle à travers ses lignes. C’est si bien fait. Et aussi, le rythme est maîtrisé, avec les trois temps qui s’enchaînent et emmènent le lecteur dans la valse que vous partagez, on a l’impression de tourbillonner. Vraiment, Anton et Cire, bravo à vous, cette danse m’a fait rêver !
Sur une salsa, Nano Role Play et son partenaire One Piece Requiem ♪:
Ah mon premier ship ! Il en fallait bien. J’ai beaucoup aimé votre duo, improbable mais pourtant si bien assorti. Deux femmes de caractère qui envoient valser les règles et s’invitent à une salsa endiablée, sexy et audacieuse, comment pourrais-je ne pas aimer une telle participation en fait ? Vos deux personnages piétinent l’étiquette et les bonnes manières avec un sourire ravageur et ça me parle. C’était très girl power, flirt assumé et chorégraphie qui se veut provocante. J’aime, je signe. L’humour dans vos deux styles d’écriture fonctionne bien - en tous cas, j’ai ri. “La demoiselle en était donc à cacher son ennui par d’aimables sourires et de piques courtoises envers ses prétendants – tout en priant d’un lustre s’effondre sur le nigaud qui lui faisait outrageusement du gringue” pour ne citer que ça. Le contraste entre vos deux personnages se joue à plusieurs niveaux (leur tenue, leur taille et même leur but à travers cette danse, Helena cherchant à s’amuser un peu pour casser l’ennui et Inessa voulant emmerder le monde poliment) et pourtant elles sont en parfaite harmonie tout du long. Le maestro a bien fait danser ces dames et ma foi ce fut fort agréable !
Sur une samba, Kobe High School et son partenaire Contraste ♪:
J’ai beaucoup ri ! Bonus deuxième ship des participations. Pablo et Sören, en voilà un autre de duo improbable et improvisé, mais c’était rafraîchissant. La bataille pour le lead était drôle, légère, merci de ne pas être tombé dans le piège de l’agressivité, c’était ici simplement un ressort comique du texte. J’ai aimé voir vos deux mâles alpha, comme vous les appelez, se prendre au jeu, se détendre et petit à petit apprécier de partager cette chorégraphie. “- T’as piqué ce numéro à qui ?!” Vraiment, vos personnages sont amusants, autant dans leur caractère que dans la manière avec laquelle vous les faites interagir tout au long du rp, aussi bien dans leurs actions que dans le style d’écriture. C’était un bon moment de lecture et merci d’avoir partagé une vidéo de la danse, je vois que vous avez repéré notre référence à l’émission ahah ~ J’avoue que j’espère en secret recroiser notre petit couple pour de nouveaux déhanchés. De plus, on sent que vous vous êtes aussi amusées en tant que rpgiste derrière l’écran et ça fait chaud au cœur !
Sur un quickstep, SNK Rebirth et son partenaire Dusk Lumiris ♪:
C’était mignon, vraiment Arndt j’ai envie de lui pincer les joues en m’extasiant comme une mamie. J’ai beaucoup aimé la dynamique de votre duo qui était encore différente des autres partenaires. On a d’un côté la timidité d’Arndt, qui est tout gêné et n’ose pas danser et Maya, grande extravertie, pleine d’audace et de franc parler. Mais ils finissent tous les deux par se laisser tenter par le quickstep, portés par une chorégraphie joyeuse et dynamique, et ils s’amusent. C’était drôle, c’était touchant et pour une fois ce n’est pas la jeune fille mal à l’aise qu’un cavalier sûr de lui entraîne sur la piste, c’est le scénario inverse et merci pour ça. C’est une belle participation, pleine de réalisme, de joie et de douceur, bravo à vous !
Sur un quickstep, Elysion et son partenaire Esquisse ♪:
J’ai trouvé très intéressante cette pirouette scénaristique trouvée comme prétexte pour une rencontre de vos personnages respectifs à un bal. C’était en effet une trouvaille singulière d’imaginer une cérémonie mettant à l’honneur la paix entre vos deux univers, chapeau pour ça ! Ensuite, j’aime le paso doble et je trouve que vous l’avez bien illustré. Vos deux personnages, doubles d’eux-même, jouent au chat et à la souris, avec force et sensualité. Et la séduction opère, on sent la tension monter tout au long du rp et on est presque aussi frustré qu’eux de devoir s’arrêter là. Merci à vous pour cette danse ~
Et voilà pour nos six participations, six danses exécutées par des duos que le sort a choisi. Je suis contente de voir que tout le monde a eu l’air de s’amuser, de trouver son partenaire plus ou moins à son goût et de transformer la corvée de l’invitation à un bal en un moment drôle, touchant et même parfois sexy. Bravo et merci à tous !
Je reviendrai avec une autre fournée quand j’aurai avancé dans mes lectures (elles sont aléatoires, dans un ordre improbable, si bien que boucler la lecture d’une épreuve s’avère plus ardu que prévu parce que je m’éparpille ahah c'est le bordel aled). Des bisous ~
Messages : 242 Âmes : 58 Date d'inscription : 29/10/2015 Age : 27
Sujet: Re: Espace commentaires Mer 2 Mar - 23:00
Quelques commentaires pour l'épreuve 6 :)
THE OTHERLANDS Le style est élégant, le rythme maîtrisé et l’univers a quelque chose de fascinant dans ce contraste entre féérie et cruauté. Le choix narratif du « tu » fonctionne tant il appuie cette idée d’un interrogatoire perpétuel sur la psyché de Petra. Le retour conclusif à l’ombre semble alors un moyen de fuir cette culpabilité lancinante. Stylistiquement accompli donc mais également une réussite au niveau symbolique et structurel.
SWORD ART ONLINE Les mentions propres à l’univers sont nombreuses mais plutôt bien intégrées, ce qui m’a permis de ne pas me sentir perdu, sans pour autant me demander quel monde m’était présenté. Pour l’intrigue, elle est bien construite autour de cette question de l’identité, choix doublement malin puisqu’elle est à la fois dans le thème de l’épreuve et du monde des jeux en ligne. Un texte particulièrement agréable donc par sa manière de fondre le forum porté dans les consignes imposées.
HASTERION C’est très bien rythmé et parfaitement construit, ce qui n’a rien d’évident quand l’action est intérieure comme ici. Le sujet n’est donc absolument pas esquivé mais le traitement proposé ne tombe pas non plus dans quelque chose de trop littéral en proposant un « renversant » travail sur les perspectives où les déplacements dans l’espace du personnage coïncident avec le cheminement plus abstrait de son être.
NO HØPE Jolie utilisation de l’image et de la symbolique du miroir. Jolie parce que sobre, en effet à quoi bon multiplier les effets. Le texte prend son temps pour amener le sujet et faire monter le désarroi du personnage. Le moment où le miroir se brise est donc bien introduit et ce qui est le plus intéressant, c’est probablement de ne pas avoir cherché une intensification du drame à ce moment-là mais au contraire d’être parti de ce point pour amener la reconstruction, choix paradoxal en apparence mais bien employé dans le texte.
LACRIMOSA Un vampire amoureux de la vie. Déjà, c’est tout un programme poétique. Le monde esquissé dans ce court texte à quelque chose de profondément intriguant que ce soit pour des éléments d’une lecture première – qu’est-il arrivé à ce monde ? qu’elle était le rôle du vampire ? que dire de son état actuel – mais surtout dans le cadre d’une vision plus symbolique où cette figure solitaire de vampire coupable, humaniste et nostalgique ne manque pas dans toutes ses apparentes contradictions d’interroger.
ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT Le style s’adapte bien à ce personnage de scientifique car si son élégance est indéniable, il s’appuie davantage sur une sobriété factuelle qu’une virtuosité formelle, et à mon sens c’est donc un bon point puisque cohérent avec la mission racontée et le personnage de Penrose. Le deuxième truc chouette, il y en a plus d’ailleurs mais je vais me limiter ici, c’est la construction même de l’histoire. En soi, le récit vend une expédition scientifique et une tempête, l’habitude amènerait plutôt un récit pseudo réaliste avec un registre d’épique de plus en plus appuyé. Eh bien là non. C’est même plutôt déceptif. Penrose se rate mais pas un échec spectaculaire. Juste c’est loupé. Encore une fois, comme pour le style, c’est bien joué et nos attentes sont déjouées.
SNK REBIRTH C’est toujours drôle de jouer avec le contexte de son univers mais ici ça l’est particulièrement car la violence même que l’on pourrait attendre est complétement annihilé par un contexte pour le moins absurde. J’ai d’ailleurs apprécié que le délire de l’ensemble ne soit pas brutalement amené mais distillé très tôt par certaines répliques nous permettant déjà de comprendre le ton qui sera adopté.
ONE PIECE REQUIEM Il y a des tournures élégantes dans le style mais c’est surtout la construction qui m’a marqué. On joue sur plusieurs voix, plusieurs textes qui se mêlent, ce qui n’est pas du tout évident à mettre en place, mais qui fonctionne ici, sans pour autant mettre en défaut le rythme de l’ensemble. CONTRASTE Un véritable monologue de théâtre. Si l'on peut être un peu perdu au départ par le rythme soutenu des pensées éparses qui défilent, on n'est jamais laissé dans la confusion tant l'ensemble tisse un réseau d'images cohérentes permettant de suivre le rêve pourtant instable du personnage. Dusk Lumiris La réflexion autour de la place dans le monde est pertinente par rapport au sujet et très bien mise en valeur par le choix du cadre celui de la ville familière mais différente dans la solitude de l'aube, de la mise en situation avec la contemplation du reflet ou plus globalement de la structuration même du texte qui par ses courts paragraphes approfondit l'idée du ressassement. NRP L'aspect thriller psychologique est très intéressant. Les descriptions soignées permettent de faire ressortir toute l'étrangeté de la vision, sans pour autant par des effets trop appuyés nous mettre à distance la scène et atténuer la tension. C'est bien joué et écrit avec un style très agréable.
KHS Jamais aussi seule que dans la foule, puis par ce tour du destin, les raisons de la solitude s'explicitent une à une par les paragraphes brefs et élégants traitant chaque relation abîmée. On suit avec attention l'avancée et il est appréciable que la fin ne soit pas une réponse absolue.
Up The Ant
Le dispositif narratif est intéressant puisqu'on a d'abord une vue surplombante, à l'instar de cette éclipse primordiale, avec le « tu » puis un resserrement avec le « je » nous plongeant dans le discours intérieur du personnage avant d'en ressortir de nouveau. Intéressant donc puisque le sujet est traité dans la manière même dont est racontée l'histoire. La structure quant à elle est cohérente avec cette trouvaille, tout comme le travail autour des registres de langue évoquant lui aussi cette dualité.
Melkus [Elysion]
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Jeu 3 Mar - 13:56
Quelques commentaires pour l'épreuve 5 :)
Sao Une véritable tendresse poétique dans le style et de belles images offrant un parcours intéressant sur le thème de la mémoire. La chute préparée en amont fonctionne plutôt bien et l'ensemble malgré le jeu un peu complexe sur les temporalités se lit facilement. Un bon moment. Esquisse / Valo Le tressage des temporalités est fait d'une manière élégante et le choix du souvenir musical est intéressant et illustre d'une manière originale, sans s'en éloigner pour autant, le thème. Un bel ensemble.
SNK C'est court et en même temps très efficace. Les descriptions sont élégantes, le sujet bien traité et l'ensemble parfaitement fluide. J'ai une sympathie toute particulière pour l'accumulation de signes mystiques employés.
Dusk Lumiris L'histoire est simple mais écrite avec une grande justesse. On ne s'égare jamais dans un sirupeux amas de pensées, ni dans des descriptions inutiles. Il faut vraiment saluer la fluidité de l'ensemble et sa précision quant à la présentation de l'évolution du personnage. L'équilibre est vraiment réussi car un tel récit aurait pu aisément basculer dans des longueurs pénibles.
Contraste Le texte est très bien écrit et j'ai beaucoup apprécié la première partie avec ce côté fantastique contemporain qui fait monter la tension peu à peu. Le choix de l'apparition était également une bonne idée et le discours reprend habilement les points mis en place au début, ce qui offre une véritable cohérence à l'ensemble.
Hasterion J'ai bien aimé à quel point le sujet est pris à bras le corps. Tout tourne autour de la clef (du moins en apparence) et il était vraiment appréciable de suivre la description variée qui en est faite pour finalement découvrir le sens plus profond qui y est attachée. Un texte simple mais tellement doux.
KHS C'est un peu déconcertant au départ mais finalement on se laisse emporter par ce très beau naufrage plus étendu symboliquement qu'au premier abord. C'est stylistiquement abouti et plaisant à lire.
One Piece Requiem C'est énorme. Alors oui le coté méta est chouette mais surtout les dialogues ! Très drôle tout du long, entre parodie de Lovecraft, humour à la Naheulbeuk et loufoqueries diverses, c'était vraiment un très bon moment.
No Hope Je me disais « tiens un récit plutôt fantaisie, ça change » et la fin m'a d'autant plus fait rire. La morale finale, le mélange des registres, la fluidité de l'ensemble, c'était vraiment un moment tout simple et bien foutu, merci.
NRP C'est juste trop mignon. Le texte se dévore avec délice (comme le roi Cookie j'imagine) et c'est vraiment un plaisir de suivre ce personnage auquel tu as su donner cet aspect naïf et doux de l'enfance si difficile à retrouver.
Lacrimosa Un texte qui porte un véritable univers en lui. C'est empli de mystères et j'ai bien aimé la tonalité sombre assez distinctes des autres participations.
The Otherlands Ah une proposition stylistique assez osée. J'aime bien les figures de style et les tournures étranges et évidemment elles fonctionnent complètement avec le personnage. La couleur donnée à cet univers glauque n'en est que plus attirante, et on parcourt avec un plaisir malsain cet univers.
Up the Ante Ah enfin une histoire de choix du pokemon. Eh bah j'ai bien aimé. Le ton très oralisé un peu brut, ce n'est pas vraiment ce que je préfère mais ici c'est fait avec suffisamment de distance pour que ça ne me repousse pas directement. Pour le reste, on s'attache vite au personnage, son histoire est présentée très efficacement et la conclusion est tellement mignonne. Un joli texte pour clore l'épreuve.
Melkus [Elysion]
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Jeu 3 Mar - 14:56
Coucou tout le monde Ca fait longtemps que je n'avais pas posté de petits commentaires, donc, pour cette édition je me suis dit "allez !!". Me voici donc ^-^ Et comme je ne fais pas dans l'originalité, j'ai commencé par lire l'épreuve à laquelle j'ai participé, à savoir l'épreuve 4, qui fait donc l'objet de ce commentaire !
Quelques petites précisions classiques au préalable pour vous dire que les mots qui vont suivre n'ont aucunement volonté à blesser ou à procurer le moindre sentiment négatif envers les personnes qui ont participé à cette épreuve. D'ailleurs j'ai aimé absolument tout ce que j'ai lu, j'ai trouvé tous ces textes très beaux (pour diverses raisons) et vos personnages ultra attachants ! En ce sens, j'ai essayé de faire très attention aux mots choisis. Mais je n'avais pas non plus envie de juste répéter "très beau duo supers textes !" à chaque épreuve (même si, je le répète, c'est ce qui ressort principalement), alors si par mégarde l'un de mes commentaires vous avait heurté (la sensibilité est un sujet propre à chacun et parfois compliqué à bien anticiper) n'hésitez surtout pas à me le faire savoir (je suis encore sur le discord général), je viendrai avec plaisir ôter tout malentendu en m'excusant au préalable promis
Et comme j'ai déjà naturellement tendance à m'étaler (et que ce commentaire est par conséquent déjà trop long), je n'en dit pas plus et vous laisse découvrir mes p'tits avis (totalement personnels une fois de plus, aucune généralité dans ce que je peux raconter !) en espérant tout de même qu'ils vous fassent plaisir (parce que oui, évidemment, c'est le but !).
No Hope et Joueur Amical:
Ces deux femmes sont mortelles, c'est le cas de le dire (uhuh ouais j'ai trop d'humour !). C'est le premier duo que j'ai lu et là je me dis, "ouah, ça démarre fort !!". Parce que clairement, je ne m'attendais pas du tout à ça omg xD Étant une très grande fan des persos "vilains" je ne peux qu'aimer vos persottes ! Vous vous êtes super bien trouvés et le ton "sombre" de ce texte est ultra plaisant ! Le premier texte nous met directement dans l'ambiance. Pas de happy end ici. Ou pas pour les gentils naïfs qui se laissent berner par les belles femmes. On a de très belles descriptions qui permettent de s'immerger immédiatement. Le second texte répond très bien. J'aime énormément la façon dont vous avez lié vos réponses, pas uniquement à travers le parcourt effectué, mais surtout le fait que ce sont les actions de la première qui amènent la deuxième à faire son entrée. C'est très bien pensé. On sait comment tout ça va se terminer la deuxième fois, j'ai donc beaucoup aimé que toute la première partie du texte d'Alizée soit bien différente, tout en étant directement liée aux actions qu'aura déjà effectué Axiom. En bref, un duo très orignal qui n'a pas peur d'assumer une ligne directrice moins "gentille" que ce qu'on peut lire habituellement, un style très agréable des deux côtés, une histoire en parfait écho et une morale qui colle totalement au thème !
One Piece Requiem et SNK Rebirth:
Je crois que votre duo m'a fait passer par toutes les émotions xD Je vais donc essayer de reprendre dans l'ordre. Un premier texte tout en douceur, super beau, une écriture que j'adore, une petite Erika absolument adorable. On suit sa journée qui n'a rien d'extraordinaire, mais qui est raconté de sorte à ce qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde. J'ai beaucoup aimé aussi le fait qu'elle ne parle pas, mais tous les autres pnjs utilisés le sont très intelligemment et apportent un vrai relief à toute cette histoire, avec un rythme qui m'a tenue accrochée du début à la fin. Et la fin justement, qui est beaucoup trop mignonne, à la hauteur de tout le reste. Et alors là je passe au deuxième texte et je passe en mode wtf (ne serait-ce que par cet avatar qui me saute directement aux yeux omg !). Mais attention, dans le bon sens, vraiment, ce sentiment d'être surprise, de ne vraiment pas m'attendre à ce que je vois, à ce que je lis, ce côté totalement démentiel qui va à la fois très bien à ce personnage hors norme, mais aussi à cette façon que tu as d'écrire qui est à mon sens parfaitement maîtrisée. Tu as des tournures de phrase dont je suis absolument fan, une expression qui est à la fois si brute, qui colle au caractère de ton personnage, et en même temps ça me parait hyper recherché. J'aurais envie de citer beaucoup trop de passages de ton texte pour appuyer mon propos mas ça deviendrait beaucoup trop long xD Je pourrais presque venir m'inscrire sur OPR rien que pour venir voir d'un peu plus près ce Minos Pour résumer, je dirais que j'ai commencé ma lecture en me demandant où j'avais atterri, pour la terminer en me disant qu'en fait, c'est un vrai coup de maître ! Bah ouais, dans un écho on s'attend un peu naïvement à rester dans le même mood tout le long des deux textes, eh bien vous, vous avez décidé de rompre avec ces codes, et c'est terriblement bien fait ! Vous avez réussi à me prouver qu'on peut avoir deux personnages opposés, deux univers opposés, deux histoires aux tons opposés, et malgré tout faire une très bonne épreuve en écho !
Elysion et Contraste:
Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est directement mis dans l'ambiance. Une ambiance qui est justement très bien décrite, qui m'a plongé immédiatement dans ce décor pluvieux et sombre. J'adore vraiment ton écriture. Malgré des paragraphes conséquents qui pourraient faire peur si on les regarde de haut, ils déroulent en fait très bien dès qu'on commence à lire. Et surtout, omg toutes ces émotions que tu fais si bien passer, j'ai tellement envie de pleurer c'est terrible. Ce désir de vengeance d'un côté, sa responsabilité de l'autre et le danger qu'il risquerait de faire porter sur les épaules de sa fille, ce choix difficile à faire, c'est hyper prenant. Et encore une fois, vraiment très très bien raconté, tellement que je ne trouve pas d'autres mots. Le second texte est directement dans la lignée du premier, et là je sais que je vais continuer à pleurer. Vous avez deux personnages qui ont une histoire similaire et vous l'exploité à merveille. J'aime beaucoup ce choix à la fois doux et dur de se glisser sous les couettes de l'enfant pour discuter avec lui des problèmes liés à la perte d'un parent. A la fois si sombre, tout en dévoilant toute la candeur d'un enfant. En bref, un duo super beau et un exercice très bien mené. Ce n'est pas évident je trouve d'intégrer de jeunes enfants de la sorte, leur psychologie et leur compréhension des problèmes des grands, notamment la relation à la mort. Un sujet très grave qui m'a fait frissonner et qui m'a beaucoup émue du début à la fin.
Lacrimosa et Nano RolePlay:
Pour avoir participé à un certain nombre d'IF déjà, j'avoue avoir eu un petit sourire en voyant que c'est Vivi (oui tu auras tout à fait le droit de m'insulter autant que tu le souhaites pour ce surnom ^-^) qui représente NRP sur cette épreuve. Mais du coup, j'ai peut-être de grandes attentes dès le départ eheh. Et... Je n'ai pas été déçue. Je suis toujours aussi fan de cette façon que tu as d'écrire avec ce personnage, sans même parler du caractère de ce dragon que j'adore ! Mais cette fois, j'ai eu l'impression de le découvrir sous une autre facette et franchement, c'est très rafraichissant ! On a un texte là encore très sombre, mais avec un style d'écriture tout en poésie, qui est super beau. Et l'usage que tu as des majuscules sur certains mots et très bien employé, elles donnent un réel poids supplémentaire aux choix que tu as fait. Le second texte fait directement écho ne serait-ce que par la forme graphique que vous avez donné à vos textes, et je trouve ça très bien trouvé ! Mais évidemment, ce n'est pas tout. Je retrouve également cette même opposition entre un fond très "dur" et une façon de raconter cette histoire tout en légèreté. J'aime énormément le fait qu'on retrouve un personnage très vieux à l'échelle du monde, quasi immortel, qui a lui aussi sa propre conception du temps. On pourrait penser que ces deux personnages ont une sagesse qui ferait d'eux les donneurs de leçon mais non, vous nous rappelez que quelle que soit notre situation, on a toujours des choses à apprendre. C'est très beau. En bref un écho à la fois très explicite par cette forme donnée à vos textes, mais aussi tout en subtilité par ces petits détails qui reviennent dans les deux textes et qui sont très agréables à trouver.
Dusk Lumiris et Up The Ante:
Ouah, deux univers pokemon, je m'attends à voir des p'tites bestioles de partout !! Et en fait, non. Vous n'avez pas cédé à la facilité qui pourrait pourtant être tentante mais pas du tout, on sent que l'entremêlement des deux histoires est travaillé. J'avoue que j'avais un gros doute sur le premier texte. Tout le long je me demandais si ce Damien était le perso de l'autre joueur ou juste un pnj. Et ouais, j'avoue que j'ai eu un petit sourire en voyant que oui, c'est bien l'autre joueur. Parce que ça donne un côté tellement mignon à cette rencontre ! Mignon mais aussi triste. C'est vrai que du coup, je trouve que l'inconvénient de faire le choix d'une interaction directe entre les personnages, c'est qu'on s'attend un peu à ce qui va arriver dans le second texte. Mais là, j'ai trouvé justement cette écriture très bien réalisée, notamment par le fait que vos personnages restent longtemps dans cet endroit où ils sont envoyés. Ce qui vous permet d'exploiter des détails différents, des ressentis propres à chaque personnage, tout en respectant totalement le thème. Et cette morale est très bien amenée. Au début j'avais un petit peu de mal à voir où vous vouliez aller, mais les réponses sont apparues petit à petit au fil de la lecture jusqu'à ce qu'on comprenne tout juste avant la fin, j'ai beaucoup aimé. En bref, une rencontre absolument magnifique entre deux personnages que je trouve trop mignons ! J'ai envie qu'ils se retrouvent maintenant T_T
Esquisse/Valoran’s Battlefront et Sword Art Online RPG:
Alors... Je ne m'attendais clairement pas à quelque chose d'aussi doux, mignon, adorable en voyant un participant de chez VB T_T Mais une fois de plus, c'est à prendre dans le bon sens parce que j'aime être surprise, d'autant plus quand la surprise est agréable ! Et là, elle l'était totalement. Je me suis complètement laissée emporter par les errances, d'abord géographique, puis dans ses souvenirs, de la petite Neeko. On pourrait trouver ça un peu enfantin, mais en fait je trouve que ce texte est surtout très frais. Tout en douceur. Le fait qu'il soit en plus très bien écrit ne le rend que plus agréable. J'aime beaucoup la façon de faire écho d'entrée de jeu avec ces directions indiquées. On a un deuxième qui suit le même schéma que le premier mais avec une histoire qui est toute autre. Si on sait globalement dans quelle direction on se dirige (sans aucun jeu de mot), l'histoire racontée est en revanche totalement différente ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de lire deux fois le même texte pour autant. On retrouve là aussi un personnage super adorable à qui on voudrait faire des calins blblbl En bref, deux textes absolument trop mignons et une petite morale qui leur correspond bien, concernant la meilleure façon de retrouver son chemin, chacun l'interprétant à sa façon. Je suis très contente de terminer ma lecture de cette épreuve sur votre duo qui donne le smile !!
KHS et The Otherlands:
Ahah nan, je ne vais pas commenter notre duo parce que ce serait vraiment trop bizarre comme exercice ! Mais je voulais profiter de l'occasion pour te redire à quel point j'ai aimé partager cette épreuve avec toi Tu écris si bien olala, j'avoue j'ai eu un petit peu la pression la première fois que j'ai lu ton texte uhuh. Mais en même temps c'est sûr, je n'aurais jamais pu écrire ce que j'ai écris sans toi ! Tu as su me donner plein de petites choses à exploiter, c'était vraiment très agréable (même si je n'ai vraiment pas l'habitude d'écrire des choses tristes...). Ça a été un plaisir de découvrir Bell, et je lui souhaite malgré tout plein de bonnes choses pour le futur (chut, personne ne dit que les rolistes passent leur temps à faire souffrir leurs persos, mon petit cœur ne saurait l'entendre !).
Et voilàààà ! Encore une fois, j'espère que vous aurez plaisir à lire ce commentaire, mais si ce n'est pas le cas je peux tout à fait l'entendre ! Toujours est-il que j'ai aimé tout ce que j'ai lu, toutes vos plumes sont superbes, chacune à leur façon, si bien qu'à l'heure actuelle, je n'ai toujours pas la moindre idée du classement que je vais bien pouvoir faire T_T Mais ça, c'est une autre histoire ! Alors félicitations à tous pour vos écrits !!
Milan [KHS]
Invité
Sujet: comm E4p1 Jeu 3 Mar - 18:53
Epreuve 4, première partie
Je vous préviens, mon clavier a des touches folles. S'il manque des T ou des i, c'est normal. Je me suis un peu relu, mais vu la masse de choses à lire et écrire, forcément l'attention est réduite sur ma propre relecture. Merci de votre compréhension. ^^
Axiom et Alizée
Coucou vous deux et merci pour votre participation. Je vais accorder vos genres à ceux présupposés de vos persos. SI vous êtes des mecs, ça vous fera comme quand vous allez voir une recette de cuisine sur 80% des forums. :D
C'est un bon concept de rp. Deux persos calculateurs et meurtriers qui explorent le même fleuve de mort pour y opérer un sacrifice. Comme je dis souvent, c'est le genre d'histoire où le héros est le lieu. On retrouve ça chez Stephen King, Lovecraft etc. Ce ne sont pourtant pas du tout les mêmes histoires et vous avez très bien créé le contraste via un style très abstrait, onirique chez l'une, concrète et tangible chez l'autre.
Axiom en premier post était, du reste, le meilleur choix. On est perdus, entre les informations sibyllines et cet étau qui se resserre autour d'éléments clairs de prédation, comme des yeux brillants dans une brume qui nous font savoir que, même sans identifier l'action, ça va puer du cul dans pas longtemps. Tu as d'ailleurs opté pour une formule très complexe Axiom. Je salue avec respect cette audace. Ce n'est pas un concept que je conseille parce qu'il est une purge à maîtriser. Et là c'était pour un post assez long dans un temps très limité. T'as vraiment pas cherché à te simplifier la vie. Tu as même poussé le vice jusqu'à utiliser une forme très floue et, malheureusement, moins stable que l'idée qu'elle sous-tend.
Je ne t'embête pas avec l'orthographe. Il y a des fautes, mais c'est rien. Je vais plutôt essayer d'éveiller ton attention sur deux choses assez rapides à corriger. La première: fais attention à tes répétitions. On peut répéter intentionnellement un mot si c'est un effet de martèlement. Comme tu le fais vers la fin. Mais au début, le "pour" arrive quatre fois. Essaye, quand tu te relis, de voir les tournures dont tu uses trop facilement. Surtout au début. Ton lecteur débarque et son cerveau est pleinement attentif à tous les stimuli. Il doit s'installer dans ton récit. C'est ce que j'appelle la phase inquisition, où tu te fais lire avec une analyse intuitive. Veiller à mieux travailler le premier, voire les deux premiers paragraphes, permet de leur offrir un confort d'immersion. Ils feront moins gaffe par la suite, pour la plupart. C'est le même phénomène qui fait que les Marvels, John Wick, Jurassic World etc offrent 20 minutes d'originalité relatives, avant de s'enfoncer dans la répétition du même film qui tourne en boucle. Allant parfois jusqu'à démolir le cadre instauré au début, mais autre débat. Tout ça pour dire: soigne ton début, c'est le plus payant.
L'autre conseil, c'est tout bête, facile - vraiment facile - à veiller, puisqu'il s'agit d'éviter l'abus de - ceci - quand tu écris. Les traits sont jolis, mais ont une signification et des conditions d'utilisation. Si tu veux éviter que ton lecteur se repose à cause d'un point, mets une virgule et trouve une astuce pour l'épuiser davantage en ne terminant, comme ici, pas du tout la phrase que tu es en train d'écrire de tes doigts fuselés, habiles à rallonger sans cesse une sentence pourtant aisées à séquencées de points, ou autres ponctuations choisies avec minutie, afin de ne jamais, au grand jamais, laisser le lecteur, emprisonné de tes mots, soumis à ta marche, respirer tout l'air qu'il est pourtant temps de lui accorder. Ou mets des virgules. Mais le -trait- va vite fausser la compréhension de ton texte. Or, paradoxalement, quand tu écris l'onirique et le trouble, tu dois le faire en gérant de façon précise ta plume. Sans quoi, ton lecteur peut décrocher non pas parce qu'il rejette ton univers, mais parce qu'il n'est pas dans un confort de lecture.
J'ignore si tu as l'habitude d'écrire de cette façon ou si tu as voulu essayer quelque chose de neuf pour ce concours. Mais je te recommande de tenter une forme un peu plus simple, mais davantage maîtrisée. Ecris encore, affine-toi et va de plus en plus vers les effets et tournures de phrases alambiquées. Ca viendra. C'est comme pour tout, ça demande de pratiquer, encore et encore. J'aime beaucoup tes idées, alors continue d'écrire un maximum. Et de soumettre tes écrits aux avis des gens. C'est dur de voir ce qu'on peut améliorer chez soi. C'est aussi pour ça que je gratte des lignes ici.
De ton côté Alizée, tu as opté pour un contrepoids parfait avec Axiom. Le décor décrit et limité, la matière, on est dans ses chaussons alors qu'on sait, comme pour Axiom, que ton personnage va tuer. Le passage du bout de papier dans un tiroir est assez attendue, mais vu qu'il s'agit d'un post unique et à longueur limitée, le détail est vite laissé de côté. Ton choix de description était moins risqué que pour ta partenaire, mais on voit que tu as de l'expérience et que tu peux être à l'aise dans des décors. Ce qui n'est pas évident y compris sur les forums. Tout le monde n'apprend pas à gérer la matière autour des persos. J'ai aimé que tu le fasses.
Puisque je suis un titilleur, je vais juste marquer une réserve sur l'attitude d'Alizée dès que tu la rends prédatrice. Pas que ça soit mauvais, ni que ça n'aille pas avec ton personnage. Je ne le connais pas, c'est le tien, rien à redire là-dessus. En revanche, avec un style assez lent, plutôt subtil quand tu parles du monde et sans idée qu'Alizée agit en dehors de la pure maîtrise, le jeu qu'elle joue avec son subalterne crée une distance avec le lecteur. La caresse sur la joue, le sourire carnassier, ce sont des codes visuels de série ou de manga pour faire comprendre (souvent assez lourdement) que A va tuer B. Le truc, c'est qu'on le sait déjà. Cette action ne sert qu'à dire à un autre personnage qu'il va mourir, sans pour autant qu'il profite de l'appel à se tirer. Du coup, la mise en scène devient un effet pour l'effet. Certes, ça a du style, mais c'est plus une citation d'un autre média qu'une plus-value à ce que tu avais déjà instauré. Le même maniérisme apparaîtra sur la barque, où Alizée fait durer par pur sadisme un événement qui aurait, selon moi, été plus marquant s'il avait été bref. Et plus en opposition avec le travail d'Axiom aussi. Je ne l'ai pas dit, mais les contraires sont autant des exemples de similarité que les parallèles clairs. Parce qu'ils n'existent qu'à l'aune de leur négatif. C'est un détail, mais comme t'as déjà un niveau assuré, on rabote dans les coins peu accessibles.
Je ne fais pas plus long. Je vous félicite pour cette épreuve. Vous avez osé la difficulté sans vous préserver et vous en êtes très bien sortis. C'était une bonne lecture. Au plaisir de vous recroiser et, si vous n'êtes pas d'accord, si vous voulez des précisions, ou si vous voulez tout simplement m'envoyer des chocolats, n'hésitez pas à me contacter. Par contre, je refuse toute invitation à faire du rameur avec vous. X_X
Belladone et Milan
Bon ! C'était parfait, tchuss ! Quoi ? Vous ne voulez plus ? Ah là là, ces rôlistes... è_é
Même quand les gens écrivent bien et on de bonnes idées, il est rare que je ne pointe rien d'améliorable, que je ne trouve quelque chose qui puisse aiguiller un gratteur ( je nous refuse à tous le statut d'écrivains ) dans son parcours. Parce qu'on peut toujours s'améliorer, même quand on est confirmé. Des choses améliorables, il y en a ici. Mais c'est tellement généreux de bonnes choses et brillant d'exécution que je vais surtout vous féliciter en fait.
La thématique est déjà très bonne, en plus de ne pas être évidente. Sa place dans le monde, un dégoût de soi, les doutes et sentiments d'être la proie de tous les jugements à l'adolescence. Comme tout le monde, j'ai vécu la mienne et elle était outrée, passionnée, jalonnée de moments de bravoure et de lâcheté. Mais je n'ai pas du tout vécu ce que vivent vos personnage, au-delà des complexes physiques habituels, ou de la pauvreté, que Milan aborde du reste. Et pourtant, le temps de votre lecture, j'ai été vos personnages et en ai ressenti intellectuellement les souffrances.
Belladone, tu es impressionnant (j'accorde le genre à celui présupposé du personnage) par ta plume. D'abord par le niveau strict. Le vocabulaire est varié et précis, tu poses très bien les idées qui te viennent, tes phrases poétiques et en adéquation parfaite et avec le propos, et avec le personnage que tu illustres. C'est impeccable. Mais en plus, tu mets de la musique dans ton texte. C'est un truc que je recherche souvent et que je vois rarement, quand un texte a une sorte de partition où chaque mot est fluide avec le suivant. Je ne le fais pas avec Minos (très rarement), mais j'use aussi de ce souci d'écrire de la musique textuelle. Le fait que tu le fasses, volontairement ou non, c'est non seulement une qualité précieuse, mais aussi un cadeau à lire quand on le ressent. Je t'ai gardé une phrase que j'ai relue plusieurs fois, au cas où mon propos serait un poil flou: "Tant de tentatives vaines pour oublier ta condition, cette réalité trop vive te colle à la peau comme ces moisissures vicieuses. " Tu entends la musique ?
Mais écrire super bien, c'est cool, mais ça ne fait pas tout. Il faut aussi avoir la sensibilité de la mise en scène et quoi mettre, quoi appuyer, quoi simplement évoquer. Là encore, tu gères. Le rejet de l'aide de Wolf, jalousé et inapte à aider Bell, ne se tartine pas sur des paragraphes, ne se justifie pas. Tout s'intuite en quelques phrases et tu files vers une autre idée, conscient que ton lecteur, étant Bell, n'a pas besoin que son propre soi lui explique pourquoi il pense ce qu'il a déjà réfléchi. Il faut sacrément avoir de l'acuité, et la conscience de la réception de son texte, pour à ce point se faire confiance et faire confiance au lecteur. J'ai été emporté sans mal dès les premières lignes, emballé du début à la fin et charmé par ce corps fascinant dans tout ce qu'une laideur, pourtant naturelle, peut offrir de révulsant à l'aune de la subjectivité de ton protagoniste. On voit le beau chez lui et il est évident. Quand les roses éclosent, quand son humeur se marque autour de lui, à en attirer les abeilles et démontrer qu'elle est objectivement en parfaite harmonie avec le monde.
Pourtant, personne ne voudrait son corps, subir ses doutes, les jugements. On veut, comme elle, être quelqu'un de normal. A une époque où je ne cesse de voir des gens obsédés sur les réseaux sociaux par le besoin frénétique de rejeter le normal, comme si c'était vulgaire, de n'exister que par l'illusion qu'on n'est pas comme les autres, ce qui est exactement ce que tous les autres pensent. Ca me fait du bien, outre la thématique de l'entrée à l'adolescence, de la transidentité ou de sa place dans le monde, de voir un travail qui fait comprendre ce que qu'on voit et ce que la personne perçoit n'offrent aucune vérité absolue, ni de solution apte à contenter tout le monde. Bell doit-il assumer sa différence , sans risquer de tuer sa conviction qu'il a droit à une vie normale ? Doit-il camper sur sa perception, quitte à rejeter tout autour de lui et à s'isoler ? Ni Wolf, ni moi, ni personne ne le sait. On ne peut que lui souhaiter de continuer à évoluer et à trouver une voie qui le rende heureux.
De son côté, Milan a un style plus terre-à-terre, mais tout autant généreux de détails. J'abordais la pauvreté, comme la qualité de Belladone à ne pas surenchérir sur des choses qu'on comprend à leur simple évocation. Milan a fait montre de la même précision. C'est un personnage plus simple à cerner, parce que moins graphique, moins étranger. Mais même s'il ne sort pas d'un film de Guillermo del Toro, il n'en demeure pas moins organique. Tu fourmilles de détails auxquels on ne pense que lorsqu'on les vit. Le panier repas auquel Chandini touchera à peine pour que son ami mange à sa faim, les buissons autour d'eux en référence au livre de Bell, et qui font se demander s'ils seront des anges témoins de son émancipation ou des barreaux d'une prison que personne ne perçoit, c'est généreux et habile. Je peux d'ailleurs t'appliquer les compliments faits à Belladone.
Il y a eu, malgré tout, une pointe de déception en apprenant la raison de son complexe. J'imaginais une chose assez honteuse, qui me semble évident, plutôt qu'un souci de famille ou de statut de celle-ci. On comprend bien qu'il a participé à des actes qui l'ont traumatisés, mais il ne parle pas d'un visage qui l'a marqué, ni de l'odeur de la poudre sur ses vêtements, des pleurs des gens qu'ils a abandonnés à leur misère. Il parle du fait d'avoir été yakuza. Cette pudeur à plaquer une enseigne évocatrice devant un acte concret crée une distance, d'autant que nous ne sommes pas japonais, ni forcément au courant de la considération envers les yakuzas chez les nippons.
Ce très léger regret est toutefois absorbé par un élément qu'il faut tenir en compte: nous sommes dans un interforum. J'aurais pu déplorer l'aspect très japonais des attitudes, du vocabulaire ou de la psyché de Milan, sauf que je dois accepter l'idée qu'un pokémon et Captain Planet peuvent cohabiter ici. Cette légère distanciation est donc absolument digérée et je ne donnerai qu'un conseil générique: Pensez toujours à qui vous lira et aux informations qui peuvent lui manquer. Un souci que tu as comblé via un petit panneau explicatif, mais étant un vil fourbe désireux de juger un texte sur son simple socle, je n'ai lu ta contextualisation qu'après ton récit. Rien qui ne m'a perdu cela dit et tu es une plume solide qu'il me plaira de relire.
Pour conclure, j'ai adoré. J'ignore actuellement si je vous mettrrai dans mon top 3, mais si vous n'y êtes pas, c'est soit que je me prends claques sur claques au cours des lectures, soit qu'on a volé mon compte. Un énorme bravo à vous deux et un grand merci. C'est aussi pour lire ce genre de chose que j'adore les forums d'écriture.
Remarques, remerciements, menaces de mort, ne faites pas comme vos persos et exprimez-vous sans crainte. Bonne continuation à vous !
Erika et Minos
Minos t'es nul ! Voilà, passons à Erika. èwé
Je vais devoir taire des éléments pour des raisons évidentes. Il y a eu des trucs glissés dans nos textes, mais si j'en parle, je grille l'éventuelle découverte de nos lecteurs. Donc on va se cantonner à toi.
Ta petite Erika est touchante par la façon que tu as de la raconter. Le cadre posé, les actions quotidiennes, tout est très quiet. On dirait un épisode de princesse Sarah, mais sans le misérabilisme ni la cruauté gratuite autour de la protagoniste. Ce n'est as évident d'écrire le quotidien. Parce que si c'est ne serait-ce qu'un peu mal fait, on en vient à cette terrible question: Quel est l'intérêt de cette lecture ? Heureusement, tu gères si bien que cette question ne point jamais. Tu évites même le piège du récit à l'eau de rose en n'omettant pas l'aspect réel des gens et du monde. Erika a une famille d'adoption qui a son petit caractère, quand bien même elle n'est en rien mal traitée. Son travail à la ferme n'est pas une source de joie au premier gazouillis d'oiseaux et tu parles de l'habitude des blessures dues au labeur. C'était essentiel de penser à ça et tu l'as fait. Ce genre d'idée apporte de l'organique à ton récit et offre plus d'épaisseur à ton cadre. Pour être franc, je trouve ton univers mignon par ta façon de le raconter, pas tellement par Erika elle-même. Elle est un peu égale à tout, obéit aux demandes et, n'étant pas quelqu'un qui gagatise devant des vidéos de chatons, une enfant qui fait des gestes maladroits ne va pas me toucher au-delà de la simple appréciation de constater qu'on pense à me l'illustrer.
Si je me permets un conseil, il concerne le moment de la préparation du repas. C'est un moment important, du moins d'une rythmique différente. Erika fait quelque chose dont elle n'a pas l'habitude, qu'elle n'aime pas, mais qui va lui apporter une leçon. Or, tu conserves le même style de narration. On décrit, on explique quelques traits de caractère, puis on passe à la suite. Je sais que la limite de caractères est une contrainte à laquelle tenir compte, mais j'aurais trouvé encore meilleur que tu crées une légère cassure à ce moment. Que ce soit pour du positif ou non d'ailleurs ! Erika pouvait aimer ou non voir le sucre faire un petit tas au fond du plat, avoir du blanc d'oeuf qui lui colle au doigt, se faire taquiner par sa mère qui lui fait goûter la pâte sucrée encore crue sur une spatule et elle qui joue avec un moment. Erika étant assez passive, l'aspect jeu aurait été une bonne chose à amener. La leçon suivante aurait d'autant été plus gravée qu'on aurait compris que la petite avait enfin ses sens en éveil et était disposée à vraiment vouloir tirer une leçon.
Petite parenthèse, mais autant la maman a raison de dire que c'est bien de partager des aliments sucrés en famille, autant cette affirmation ne vaut pas pour le coca zéro. Si vous avez des enfants en bas âge, ou que vous mêmes buvez du zéro en vous disant que c'est meilleur, parce que sans sucre, ben en fait c'est tout le contraire. Le coca zéro n'a pas de sucre, mais votre corps pense que si. Donc, quand vous en buvez, il va travailler pour traiter un apport de sucre. Sauf qu'il n'y en a pas. Cette action répétée va éduquer votre corps à mal interpréter l'apport sucré, comme vous ne vous lèveriez plus de votre lit si votre sonnette vous appelait tous les quarts d'heure. Bilan, quand vous aurez du vrai sucre à traiter, votre corps aura perdu l'habitude de le traiter correctement. Et pouf, diabète! Et pas les versions les plus softs. Petite parenthèse, désolé pour ça, mais je ne vois que trop de gens filer du zéro à leurs enfants de 2-3 ans et c'est le pire truc à faire. Je ferme la parenthèse. Disons que c'est mon espace comm de Minos mis à profit, voilà ! ^^
Bref, très bon texte Erika et tu es une super partenaire de jeu. J'étais paré à rencontrer tout type de joueur, à m'adapter à tout. En te lisant, j'ai estimé être un sacré veinard d'avoir cette matière sur laquelle rebondir. Tu écrits très bien, je serai ravi de te lire encore et, si lors d'un prochain interfofo on se retrouve encore en duo, je repartagerai avec grand plaisir un atelier écriture.
Minos
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Sam 5 Mar - 13:32
C'est parti pour les commentaires ! Je commence avec l'épreuve 4 (première partie)
No hope x Joueur amical:
Texte 1. Autant dire que nous rentrons directement dans le vif du sujet. J'ai particulièrement aimé ta plume, je suis toujours très sensible à la rythmique et au vocabulaire emprunté. L'ambiance est là. Elle tombe directement sur nos épaules au point de se sentir, peut-être, aussi oppressé que la victime. On se demande « mon dieu mais qu'est-ce qui se trame ? » La brume est aussi dense que le mystère du texte et ton personnage qui l'incarne derrière des facettes troubles et insondables, dissimulée sous des manières trompeuses. J'apprécie cet aspect énigmatique qui plane, glissant doucement mais sûrement vers une chute qu'on devine déjà croustillante. La construction est parfaite. J'ai également un gros faible pour les figures hostiles, quelque peu perverses qui se délectent de la peur qu'elles infligent, mais qui ont de très bonnes raisons d'agir ainsi (ou pas) alors je ne peux qu'apprécier sincèrement de t'avoir lu.
Texte 2. La mise en matière est plus longue mais tout pareil, ma curiosité est restée maintenue tout du long dans ce récit. Je devine très bien la femme charismatique et stratège sous le nom d'Alizée. Une autre femme redoutable comme je les aime qui se laisse guider seulement par ses propres intérêts. La manipulation rejoint sournoisement les deux textes. La confiance. Tu le mets très bien en scène également, me causant aussi de la peine pour la victime qui déchante vite. Évidemment, la chute est prévisible suite au premier texte mais cela ne retire en rien le plaisir de t'avoir lu. Tu as pris le temps de planter un décor différent avant de cristalliser l'idée principale et c'est appréciable. Pour ma part, ton épreuve est très réussie.
Cela me donner envie de voir vos deux personnages se croiser pour voir ce que ça pourrait donner haha.
Kobe High School & The Otherlands:
Texte 1. Mon. Dieu. C'est juste magnifique. La détresse est si réelle et si palpable entre ces lignes. Et quelle écriture. La rythmique ajoute l'élan du désespoir et le souffle de l'impuissance. Pauvre Bella. Ce calvaire donne immédiatement l'envie de la rassurer et de la sauver de ce sort si lourd. Les mots martèlent à chaque ponctuation, pour faire grimper la tristesse ambiante et son désarroi. Puis vient la rencontre, Wolf, lui jetant au visage sa difformité d'âme et son insécurité. Wolf qui se fait pourtant son soutien le plus inébranlable et que Bella jalouse, rejette telle une forme d'injustice qu'elle ne supporte pas. Un miroir de perfection qui blesse, qui meurtrit quant au fossé qui les sépare selon sa propre perception. La morale du texte est parfaitement amenée dans ce sillage. L'acceptation est l'arme la plus forte pour confronter le monde qui nous entoure et se préserver des jugements. Il n'y a que soi-même, pour se sauver.
Texte 2. Un autre registre certes, mais le récit démarre très fort. La violence est implantée directement, celle des autres. Le mépris. Le jugement. La peur. Un cauchemar qui existe pourtant bel et bien. Les remords s'incrémentent dans la réalité, pour ronger et grignoter. L'illusion est là. Milan essaie de sauver les apparences et Chandin, le rôle bienfaiteur, apparaît dans le tableau. Attentionnée et inquiète, des qualités qui intimident autant qu'elles effraient dans les faiblesses du personnage. La caresse légère et rassurante, qui cherche à lire dans les entrailles pour soutenir et réconforter. Une zone de confort que le garçon se refuse pourtant de saisir et qu'il convoite pourtant, comblé de sentiments amoureux. La jalousie. L'envie. La confusion est palpable. La fin du texte sonne et la conclusion est très satisfaisante. Il prend enfin la décision de confronter son problème alors qu'à l'inverse, dans le premier texte, la fuite est mise en avant. J'ai envie d'être de tout cœur avec lui.
Le jeu d'écho est niquel, et j'ai apprécié que les fins soient différentes sur l'attitude des personnages.
One Piece Requiem & Snk Rebirth:
Texte 1. Le texte démarre en toute simplicité, sur une journée d'un quotidien tranquille. J'y ressens là la douceur d'une vie rythmée par des habitudes et l'affection portée. Le cadre est très plaisant à lire et découvrir ainsi que son état émotionnel ambiant envers ses bienfaiteurs. Le ton est léger, il en émane une chaleur certaine vraiment satisfaisante à la lecture. J'ai toujours été maladroite pour faire transpirer des moments sereins, plutôt axée sur un environnement sombre et rude, alors je suis très admirative de tout ce descriptif si doux. La construction s'articule à merveille, glissant peu à peu sur des problématiques davantage ciblées sur une existence de tous les jours. Mais cela ne retire en rien la qualité d'interprétation de l'épreuve. J'ai trouvé ton récit très tendre, très bien manœuvré et il en ressort toute la bienveillance d'une famille aimante et présente, qu'importe les difficultés à faire tomber.
Texte 2. Nous partons clairement sur une autre personnalité, bien plus bougre. Mais nous aimons ça, n'est-ce pas ? Dans le même registre, le quotidien envahit le texte pour nous installer confortablement dans l'ambiance. On sent toutefois qu'il s'agit d' un autre univers et le vocabulaire m'a fait sourire. J'aime beaucoup. Cela permet de cerner sa personnalité, un poil brutal et surtout très spontanée du bon vivant mais surtout de celui qui s'impose et intimide. Le contexte est très bien construit également. Bim bam boum. J'adore vraiment Minos, ça ne donne pas envie de le contrarier mais malgré ses manières, il n'en reste pas moins un homme respectable qui cherche l'entente avant de briser des rotules inutilement. En tout cas, sache que j'ai a-do-ré te lire. J'adore ton personnage, sache le, il m'envoie du rêve.
Les conditions d'Echo sont largement respectées bien qu'abordées différemment, les deux points d'amorce sont à la hauteur de cette épreuve. L'union et l'ouverture sont une vraie force. C'est un vrai petit coup de cœur pour moi.
Ganako
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Jeu 10 Mar - 21:06
Et je lance la deuxième partie des commentaires pour l'épreuve 4 ! Sachez que j'ai apprécié vous lire et que je trouve toujours aussi intéressant, de voir à quel point, notre perception s'articule différemment autour d'une même thématique et notre façon de mettre en scène le contexte sous des couleurs qui nous sont propres.
Je tiens à tous vous féliciter, vrrreumant
Lacrimosa & Nano Role Play:
Texte 1. J'ai d'abord été étonnée de la forme du texte, moi qui n'écris qu'en « bloc ». Mais la forme est aussi aérienne et quelque peu disloquée comme le veut l'errance du dragon. J'aime beaucoup aussi, les citations rajoutées qui offrent plus de relief et de profondeur. Autant dire, c'est très poétique et je compatis vraiment à son voyage perdu dans le rien. J'ai trouvé le dénouement très touchant. L'arrogance qui tombe pour laisser place à la sagesse. Qu'il faut savoir parfois, plier l'échine et goûter le désespoir pour en ressortir plus grand et plus humble, dans son âme. L'Univers est grand et la leçon importante. Le tout étant de s'adapter pour mieux trouver sa voie et mieux se trouver soi-même.
Texte 2. Il en va sans dire que l'écho se loge aussi bien dans sa forme, que les brides du cimetière marin. J'ai beaucoup apprécié l'élan du début, sur ce retour en arrière impossible car ce qui disparaît, s'en va à jamais. Le temps et les actes ne se rattrapent parfois pas. Néanmoins, le récit s'incline peu à peu vers l'avenir, de ceux qui sont encore là, de ce qui peut être encore aimé et admiré. La leçon des épreuves est également mise en avant, comme des chapitres qui s'écrivent, se désintègrent et renaissent sous des scénarios différents mais toujours pour faire passer un mot : avancer et apprendre. Si tout peut se perdre, tout peut encore aussi se manifester.
Pour ma part, l'écho est bien ficelé autant dans la leçon, la condition principale que le schéma du récit et la poésie.
DUSK LUMIRIS & UP THE ANTE:
Texte 1. Attrapez les touuuus. Oui, je suis trop heureuse de lire un RP tiré de Pokémon tousse. Plus sérieusement, j'aime bien le principal du texte « journal de bord » avec l'idée de la caméra. J'étais très curieuse de comprendre la raison exacte de leur venue dans cet espace étrange. C'est intéressant aussi, cette facette de vouloir à tout prix revenir d'où l'on vient, ce rejet, et de peu à peu, s'acclimater et s'adapter pour en tirer même des intérêts nouveaux. Puis la chute, on comprend là l'investissement d'une expérience nécessaire pour rendre un monde meilleur. Comme une sorte de Dieu qui choisit, non sans hasard, des personnes dignes et capables, de changer le court des choses.
Texte 2. Ooooh j'aime beaucoup le concept de suivre l'aperçu des deux protagonistes. La continuité de la construction est la même : stupéfaction, manque, habitudes. Néanmoins, tu ajoutes une dimension plus sombre notamment dans l'envergure des tourments, des questionnements et de la difficulté sentimentale (tout ce que j'aime). Damien vit davantage mal sa condition que sa compagnie mais cherche à s'accommoder malgré tout grâce à l'enthousiasme et la force de son amie. Et là, il succombe pour s'effondrer et se faire avaler tous les deux dans la difformité de l'espace. J'avoue avoir eu un petit frisson à la fin, c'est si beau, cette peinture qui témoigne de la réalité de cette aventure. Franchement, ça m'a touchée et j'aime beaucoup la manière que tu as eu, d'amener une dimension émotionnelle forte, surtout la chute du texte qui conclut vraiment bien la morale.
Commentaire spécial: jpp, j'ai bondi quand j'ai lu « Lauriane » parce que IT'S MY REAL NAME
ESQUISSE/VALORAN'S BATTLEFRONT & SWORD ART ONLINE RPG:
Texte 1. Je ne peux que compatir à la situation de ton personnage -je n'ai strictement aucun sens de l'orientation. J'ai trouvé le texte mignon, d'autant plus sur le rapport mère/fille dont je suis friande en règle générale. Je trouve ça toujours beau et tendre, de mettre en scène la bienveillance d'un parent envers son enfant et le soutenir à confronter ses peurs et les contrôler pour ne pas qu'elles l'envahissent. Neek a l'air d'avoir bien compris le concept en tout cas ! Même dans la difficulté, il faut savoir avancer sans jamais se laisser abattre. Là est la réelle perte que d'abandonner. Ton personnage fait preuve de courage mais aussi de volonté, pour rebâtir ce qui lui a été arraché avec la ferme conviction de pouvoir y arriver, avec le soutien de son entourage, bien évidemment. Car l'aventure sans compagnie n'a pas réellement de saveur. A plusieurs, on va plus loin, hein ?
Texte 2. On sent bien que Yagi est plus aventureuse et qu'elle a son petit caractère haha. J'aime bien l'idée de poser les yeux quelque part, une scène ou une personne en particulier pour faire surgir un souvenir. C'est amusant aussi, d'initier les émotions d'un enfant dont la crainte principale est d'être perdu au point d'en faire un extrême. C'est touchant, je trouve. Et qu'est-ce que j'aime la relation fraternelle aussi ! Le rôle du grand frère protecteur, un classique, mais j'adore. Et je l'imagine tellement monter dans un arbre, comme ça à la bonne franquette, en pleine ville haha. Mais le principal, sur cette note positive, c'est de pouvoir se retrouver, même dans les endroits les plus sombres
Ganako | Contraste
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Sam 12 Mar - 11:44
Epreuve 4, seconde partie
Et c'est parti pour le binôme suivant ! Mes comms seront potentiellement plus courts, faute de temps et de tonnes de trucs à lire, ici comme ailleurs. Si vous voulez des précisions, contactez-moi sans hésitation.
Ganako et Nathalia
Et euh, déjà, merci aux invités. Vous écrivez sans concourir, mais rendez-services à ceux qui ont besoin de partenaires. Je trouve ça génial. Votre duo donne place à un bon rapport générationnel dans les deux cas, mais avec des oppositions quasi parfaites pour le s'illustrer. De ton côté Ganako, j'ai aimé cet ambiance très grise, un peu façon film Hong-kongais. Le cadre est très soigné, le langage précis (outre l'emploi de "tignasse", trop familier au milieu de toute cette joliesse) et une volonté de penser son cadre et l'ambiance via un média que seul l'écrit permet. Exemple tout bête, quand tu parles au début de la pluie, que tu fais comprendre que l'eau coule et que tu ajoutes la dissolution d'un organe interne. Tout es fluide et bien choisi pour qu'on soit dans ses chaussons lorsqu'on parcourt ton récit. Petit conseil pratique, pour ceux qui pissent sous la douche ( ça va, on est beaucoup à la faire ), faites-le en laissant couler l'eau sur votre cervelet et votre nuque. Vous aurez comme la sensation que l'eau vous traverse, ce qui détend à mort. Je m'égare non ?
J'ignore si ton style d'écriture en bloc est voulu ou une erreur de formatage en postant. Si c'est intentionnel, sans imposer les goûts et les couleurs, je me permets de suggérer l'aération. C'est plus simple pour suivre la lecture et en plus tu peux exploiter les espaces pour donner des variations de rythme. Ce qui est assez important dès que on cadre s'anime ou que tes personnages s'expriment.
Les dialogues sont d'ailleurs aussi soignés que le reste. Parfois un peu trop. La scène du deuil a un léger décalage entre les émotions des personnages et le contrôle de ton style narratif. Je pense que tu le sais, puisque ta seconde partie est plus naturelle, et que tu as voulu renforcer l'aspect contrôlé et impénétrable de tes deux gars embarqués dans des intrigues d'espionnage. Ce qui est intelligent. Mais je ne peux m'empêcher de penser que tu aurais pu obtenir encore mieux en troquant la maîtrise du langage par la gestuelle. Parce qu'on pense ce qu'on dit, pas toujours comment on bouge. Et des gestes, ça ne se consigne pas sur des micros. Détail, mais il m'a traversé en te lisant.
De ton côté Nathalia, on quitte l'ambiance sombre et pluvieuse pour une tranche de vie d'une famille somme toute normale. Une chose que j'ai aimé d'emblée, c'est cet aspect respect des gens du quotidien. Ta protagoniste a un passé sombre, dont elle semble seule responsable (pour peu qu'on soit réellement responsable de ses incidents de parcours, m'enfin tu m'as compris). Et j'aime voir un personnage s'en vouloir de ses failles et vivre au mieux avec ses vieux démons. Tu gères aussi très bien les dialogues et mention spéciale pour la petite. Elle est un peu maladroite, ne comprend pas tout, pose des questions embarrassantes. C'est dur, d'animer des enfants. On en fait souvent soit des items qui parlent, mais ne sont que des éponges, soit des singes savants qui s'expriment comme des adultes. Tu parviens très bien à naviguer entre les deux dangers et bravo pour ça.
J'ai lu ton cadre après ton épreuve et, franchement, il n'est pas du tout nécessaire à comprendre ce que tu places très bien durant ton récit. T'as voulu faire de la pub gratuite, hein avoue ? :D
Bref, c'était super ! Propre des deux côtés, bien équilibré et avec un défi rempli haut la main. Au plaisir de vous relire tous les deux un jour. Vos forums doivent être ravis de vous avoir.
Vihol et Nikolaus
Et coucou Vihol (je réduis ton nom parce qu'il faut une éternité de dragon pour apprendre à l'écrire :D) et Nikolaus. Je vous ai lus et vais vous rendre hommage via une forme poétique. Mais je développe après. C'est parti !
~~~
Présentation habile de vos deux éternels Le premier feu s'anime quand l'autre l'y rappelle Eussé-je préféré, quitte à lire Valéry Que les vers s'alignent comme les ondes d'un cri
L'écrit a beau être porté par vos deux talents On s'y perd, emporté par une forme d'hermétisme La recherche est certaine où l'effort est patent Mais toute sueur est vaine quand seul règne le lyrisme
Reste une bonne idée et l'harmonie certaine De vos encres respectives coulant comme l'ondée Point de faute éhontée, l'épreuve est validée Pourquoi suis-je tant tenté par les calembredaines ?
Pour que malgré l'amour porté aux poésies Celle-ci me glisse dessus comme l'eau sur la cire ? La lippe reste fine à l'art mû par loisir Ma langue ne pend nulle part et préservera la lie
~~~
Voilà, en gros. Je trouve que le choix d'accepter la vie, pour une créature apte à ressusciter et l'autre incapable de mourir, c'était le choix idéal et vous aviez deux créatures parfaites pour vous renvoyer la balle. Vos écritures sont très plaisantes, que ce soit niveau vocabulaire ou la façon d'illustrer vos propos. Mais j'ai réellement été bloqué et repoussé par le côté rococo. Tous les goûts sont dans la nature, certes, aussi j'accepte de considérer que je n'ai juste pas été sensible à vos choix. Mais parce que tous les goûts sont dans la nature, je vais tâcher de vous faire comprendre l'expérience de la lecture telle que je l'ai vécue.
En gros c'était
un peu ça tout le temps
comme si on me lançait
un bâton que je devais
m'empresser de rapporter
Et AvEc DEs efFEts qUi, pouR MA ParT, ne SE JustIfIaIent pas. Ca m'a surtout donné l'impression qu'on tentait de me perdre. Alors, l'aspect chaotique était très bien vu dans la première phase de Vihol. La bestiole rejette tout, ordre compris, et veut juste le néant. Là oui, être ballotté en tant que lecteur, dans un inconfort et à la recherche de repères, c'était parfait et j'adhérais totalement. Je ne dis pas que je refuse d'être paumé, je dis que ça doit se justifier. C'était le cas. Le fait d'incarner une créature non-humaine renforçait l'idée.
Mais dès que Vihol embrassait la renaissance, il fallait nous harmoniser avec lui. Plus de majuscules jetées en vrac, plus de ping pong, plus de mots d'un jargon que seuls les gens du forum dédié peuvent comprendre. Or, ça continue. C'est ce que j'appelle l'effet Tennet. J'ai l'impression que l'auteur cherche à me perdre avec une chose artificiellement complexifiée pour me faire penser que je n'ai pas le niveau pour le suivre. Je ne dis pas que c'est ce que tu as fait, je dis que c'est l'impression ressentie. Bon, tu comprends en quoi c'est emmerdant de se mettre à penser ça en lisant un texte. Les effets, c'est bien, mais c'est un échange de gens qui ne se connaissent pas et doivent se comprendre, pas une parade de paon pour impressionner l'assemblée. Et j'ai vu texte écrit à la plume de paon.
De ton côté Nikolaus, j'ai été plus à l'aise, puisque le lexique m'était accessible et que tu m'as moins bringuebalé. Comme dit précédemment, j'aurais préféré que les passages de Paul Valéry cités le soient simplement, convaincu pour ma part que réorganiser l'emplacement de vers d'un poète existant, parce qu'on en change le rythme, c'est déjà le transfigurer. Mais j'ai beaucoup aimé l'idée que le secret de la vie réside dans la découverte et l'exploration. C'est une sorte d'ode à la curiosité et au développement de la passion.
Ca me rappelle un peu la vision des grecques de l'Antiquité pour définir une vie d'homme. Elle est machiste, selon les filtres d'aujourd'hui, mais on s'en fout. Faut voir l'idée derrière. En gros, ils disaient que l'homme avait deux choix de transmission. Soit il vivait en famille et là sa vie serait courte. Parce qu'il se tuerait à la tâche pour nourrir sa famille et que, sitôt rentré, sa femme allait l'épuiser en lui sautant dessus (j'avais prévenu ^^). Il n'allait donc jamais pouvoir récupérer suffisamment et allait mourir tôt, mais en laissant derrière lui une famille, un héritage génétique. C'était une façon d'être un peu immortel. L'autre façon, c'était de ne pas fonder de famille, mais de s'instruire et transmettre, le temps qui nous est laissé pour le faire, sans famille à gérer. Dans ce cas, on s'épuisait moins, donc on vivait plus vieux, mais aussi plus seul et la petite immortalité était transmise via le savoir. Ton texte m'a fait penser à ça.
En conclusion, je n'ai pas été touché, même si je reconnais sans retenue que vous avez de bonnes plumes et que vous avez bien pensé votre sujet. Bon, ça arrive. Peut-être que d'autres de vos écrits m'auraient davantage transporté. J'espère le découvrir un jour. Et dans tous les cas félicitations ! Le boulot derrière est indéniable et je comprends qu'on puisse adorer ce que vous avez proposé.
Minos
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Sam 12 Mar - 23:12
Epreuve 4, dernière partie
Skye et Damien
Lors d'un précédent binôme, je me suis dit, avec assez peu de scepticisme, que je tenais mon top 1. Vous me mettez dans l'embarras du choix, avec votre super boulot. C'est pas bien....
Bon, j'ai adoré, vraiment. Je ne connais pas pokémon, outre ce que tout le monde en sait et n'ai même joué à aucun jeu. Mais à aucun je n'ai été perdu. Skye utilise deux ou trois noms, mais déjà, ils sont anecdotiques et, en plus, pokémon a ça de pratique les appellations de son bestiaire laissent imaginer de quoi on parle.
Skye, si je devais qualifier ton écriture en un mot, ce serait "frais". Il y a quelques fautes, quelques approximations aussi, mais tu as la qualité trop rare de ne pas chercher à t'exploser le moteur en voulant augmenter les tours, quitte à ne plus gérer ta vitesse. C'était simple et fluide, plutôt chill et en adéquation avec l'idée que j'ai des rpgs auxquels j'ai joué. En fait, j'ai pensé au début de Kingdom Hearts 2 en te lisant. Le passage où tu es avec tes amis, en vacances et qu'on profite de chaque jour d'insouciance. Mais avec l'idée que ça finira bien trop tôt. Tu as aussi un style assez dynamique. Le choix de la caméra, l'écriture qui nous fait comprendre qu'on bouge tout le temps. C'est ça le frais. Il y a de la vitalité et on se laisse charmer par cette amourette de vacances que n'aurait pas renié Laurent Voulzy. Ni C Jérôme avant lui. Ouais, j'ai des refs de jeune. Que de la bonne zikmu dans mon cassettophone.
Je ne sais pas si tu es toujours en apprentissage de style ou si tu es rodée, ou si c'est à cause du format de l'épreuve, mais en te lisant, je me suis dit qu'il ne te manquait qu'une gestion des descriptions. Sobres, sans parler de chaque matière ni t'appesantir dessus. Mais quelques touches pour dépeindre un décor, ou faire exister les objets autour de tes personnages avant qu'ils les utilisent, te permettrait d'explorer encore plus de choses. Si tu n'y as pas pensé, ou que ça te fait un peu peur, je t'encourage à t'y tenter. Pour l'heure, c'était très bien. La fin donne un choc et on se demande ce que ton partenaire va gratter de son côté.
Et là, c'est le drame ! Damien récupère très bien la balle au vol, mais en plus il nous montre la même histoire, mais d'un point de vue différent. Outre la difficulté de devoir nous conter une même histoire sans redondance, vous avez parfaitement opposé des points de vue de gens qui ne vivent ni le même univers, ni ne se bercent de la même atmosphère. L'aspect dramatique vécu par Damien est un contrepied formidable, servi par un style d'écriture que j'adore. Tu es habile, tu images bien tes propos. J'ai particulièrement aimé ta gestion des adjectifs, comme grondent les orages épuisés, ou la bataille imbécile que nos hostilités ont engendrée. Tu maîtrises ton style et ça a de la gueule, de bout en bout. Je suis fan.
J'apprécie aussi, outre vos deux talents et la complicité partagée pour la mettre en scène, le fait que vous parler de l'interforum dans votre histoire. Qu'est-ce qu'on est en train de vivre, sinon des jours à communier ensemble et un partage total en dehors de nos univers habituels ? Je ressens, par votre histoire, le futur pincement de se dire que l'interforum 13 est fini, que c'était bien et que j'en garderai une trace et des souvenirs. C'était bien pensé et je suis ravi de la façon dont vous avez saisi votre clin d'oeil méta.
Merci, tout simplement.
Neeko et Yagi
Alors, je me suis dit, en vous lisant, que c'était nickel pour débuter ou finir l'épreuve. Et vous la finissez, elle est pas belle la vie ?
J'ai bien aimé cette mise en situation de Neeko au début, dans une ville qui nous perd, et l'idée que ce soit par l'enseignement des lieux sauvages qu'on s'y retrouve. Chose commune à vos deux plumes, du reste. C'est une inversion rigolote de nos habitudes de joueurs, plus urbains que forestiers. Vous cassez bien l'ambiance via le flashback et on est dans ses pantoufles en vous suivant de bout en bout. Si je me mets dans l'état d'esprit d'une exposition ou d'un conte, ou d'une histoire adressée à des plus jeunes, le fait que l'évidence de la prise de hauteur n'est pas un souci du tout. Vous avez tous les deux axé sur une même structure, les mêmes idées et dans un rendu général académique, mais qui fonctionne.
Et si les qualités sont communes, le petit regret l'est également. J'ai passé un bon moment avec vous deux, mais vous vous êtes beaucoup calqués l'un sur l'autre. Je ne sais pas si c'est par crainte de ne pas bien rendre l'aspect écho de l'épreuve, ou un simple manque de temps, mais c'est une des seules histoires où je me dis que, inverser l'un ou l'autre, ça ne change finalement pas grand chose. Aussi, vos écritures sont différentes, mais vos ambiances bénéficient du même esprit. C'est bien pour l'harmonie, mais un peu dommage pour l'idée que chacun apporte ses éléments. C'était doux, mais trop sage, pour le dire autrement.
Cependant, je me dois de souligner votre capacité à aborder la description et à narrer l'observation du monde qui entoure vos personnages. Ce n'est pas la chose la plus facile à faire et, tout au long de mes lectures, j'ai été ravi de voir certaines personnes, comme vous, parvenir à jouer une forme de contemplation qui ne s'enlise pas dans le souci de tout décrire. Par les animaux qui vous entourent ou ceux dont vous prenez la forme, j'ai eu l'impression de suivre une cinématique colorée des studios Blur, me présentant le futur jeu indépendant en vogue, plein de simplicité et d'envie d'inviter à se perdre dans vos décors. Il y en a un d'ailleurs, qui sort cette année il me semble. La direction artistique s'inspire du Kenya il me semble et on incarne une gamine qui se change en animaux de la jungle. Petite parenthèse. Bref, c'était très agréable de vous lire. Je vous encourage à oser un peu plus, la prochaine fois. Prenez des risques, faites confiance au lecteur pour vous suivre vers des choses plus personnelles encore. Faites-vous confiance.
Merci à tous les participants de l'épreuve, ainsi qu'aux autres. Ce fut un plaisir de vous découvrir et j'espère vous recroiser un jour.
Minos
Invité
Sujet: Re: Espace commentaires Dim 13 Mar - 17:24
Et bien, nous sommes aujourd’hui le treize mars, soit un mois après l’ouverture des épreuves et de la treizième édition de l’interforum. En ce dernier jour avant sa clôture officielle, c’est à mon tour de venir déposer des commentaires afin de rendre honneur aux textes de mes compères. En effet, je me suis donné pour mission de commenter les textes de la Boîte à Texte, écris par mes camarades de Damned Town. A l’heure où j’écris cette introduction, six membres de Damned Town (en me comprenant) ont posté une participation qu’elle soit individuelle ou en duo. Je remercie ma chère comparse voyante qui d’ailleurs m’aura fait patienté jusqu’à la dernière minute et m’aura fait réécrire mon introduction (grrr). C’est d’ailleurs la première fois que je poste des commentaires à un interforum, souvent par manque de temps (car vous allez vous en rendre compte, j’ai tendance à vraiment beaucoup trop commenter).
Sur ces bonnes paroles, en guise de préambule, je préfère tout de suite prévenir que je ne commenterai que les textes des autres citoyens de la cité, qui sont désormais habitués à ma façon originale de commenter et de donner mon avis sur les textes. Ils me connaissent, je suis une personne extrêmement tatillon, avec une approche sur les textes qui peut surprendre. En effet, ce qui m’intéresse le plus dans un écrit, c’est son originalité, l’émotion qu’il dégage, mais surtout sa musicalité. Oui, vous lisez bien, je fais appel au sens de l’audition pour des écrits lus. On pourrait penser que c’est illogique et que je fais probablement une forme de synesthésie, mais que nenni ! J’aime les écrits qui jouent avec les mots, qui changent les codes, qui inventent leur façon de faire. Une plume mélodieuse me conquit donc avec aisance, peu importe le style, la langue, ou la qualité littéraire d’un texte. A mes yeux, des mots simples peuvent tout aussi bien créer une mélodie intéressante que des mots compliqués. C’est donc dans cette optique sensorielle que je m’attaque à mes lectures. Les membres concernés sont avertis de la réalisation de ces commentaires et ont accepté d’en recevoir. Voyez ceci comme une preuve d’amour incommensurable envers ces membres qui font partie de cette grande famille qu’est Damned Town, et que j’espère pouvoir honorer en m’arrêtant sur leurs textes (ou comme le veut le proverbe, en posant ma griffe de Dragon sur leur écrit).
Sans plus tarder, commençons. Pour ces commentaires, je m’arrêterai donc sur chacune des participations. Je préfère vous prévenir que tous les commentaires n’ont pas été écris au même moment et que certains risquent parfois de se répéter (car écrit par moment avec presque une semaine d’écart).
Pandore & Saejin - Souviens-toi de cette leçon:
Pandore & Saejin - Souviens-toi de cette leçon
« J’ai déjà conscience que la recette est démolie, je vois que la sauce a trois fois le volume qu’elle devrait avoir, et que la pâte à crêpe est en train de brûler sur les côtés. Mais je suis ravi de pouvoir partager ce moment avec Pan et c’est le plus important. »
Commencer par ce duo est à mes yeux déjà fort plaisant, car pour ceux qui en doutaient encore, ce sont bien deux membres qui se cachent derrière ces personnages, bien que non présents dans son contexte. SAEJIN, un être façonné par un argile débordant d’amour, est ici représenté sous deux points temporels différents : sa jeunesse, où il apprend une leçon de cuisine auprès de sa mère ; et son âge adulte, où il répète la recette avec son colocataire. Ici, le thème de l’épreuve s’axe donc sur cette leçon de cuisine, et les personnages à tour de rôle inversent leur position d’élève à maître, tout en interprétant celui de commis pour l’autre. Une construction en écho-ception très intéressante pour laquelle je te remercie, tout comme un moment de tendresse fort apprécié en cette période singulière. Je salue également ta volonté d’intégrer la culture coréenne sans bavure, pour laquelle je le sais tu n’as pas hésité à longuement rechercher.
Dans la première partie du texte, on découvre donc un petit bonhomme curieux, attentif, dans une famille typique coréenne emprunte d’un respect et d’un sens de l’organisation on ne peut plus développé. On suit avec aisance les différentes étapes de la recette que l’on souhaiterait presque réaliser à notre tour. Ta plume (et tu reverras ce compliment par la suite) est une plume très parlée, fluide, d’une pensée agitée qui part dans tous les sens pour revenir régulièrement à sa ligne de conduite. Les mots sont simples, avec parfois de petites perles et envolées plus lyriques, et les idées jaillissent avec effervescence, donnant à ce petit bonhomme une grande part de vie, si bien qu’on s’imagine, un sourire aux lèvres, cette scène de partage familière. C’est un moment banal, mais raconté avec énergie et enthousiasme, qui force le respect. On partage donc naturellement la joie du petit SAEJIN à l’idée de la rencontre avec son grand-père (que l’on regrette tout de même de ne pas avoie eu !).
Dans la seconde partie du texte, on retrouve SAEJIN adulte, avec son accent attendrissant à couper au couteau. Oui, car malheureusement, l’absence d’un petit encadré explicatif nous ôte une information capitale : il n’est pas français d’origine. Je retrouve ici le point précédemment exposé, la langue avec laquelle parle SAEJIN sonne dissonante dans nos oreilles, car on entend en lisant son accent particulier, qui fait glousser par moment. Ce moment de partage avec PANDORE, ce colocataire un brin mauvaise foi mais dont les efforts pour faire plaisir sont remarqués, montre avec tendresse l’attitude compréhensive et empathique de JIN. En effet, on retrouve avec simplicité le parallèle entre sa leçon d’apprentissage : il fait preuve d’une patience certainement héritée de celle de sa mère. Et dans ce court texte, on peut déjà deviner l’éducation respectueuse avec laquelle il a été élevé, et l’homme formidable qu’il est devenu. On notera à nouveau ton petit sens des détails superflus, mais qui apportent beaucoup dans un texte, avec les visuels des tabliers. C’est donc sur ce simple passage que tu prouves ta capacité à faire vivre tes personnages et à les rendre attachants, je t’en remercie.
Ismaël - Quoi ! Il neige en été ?:
Ismaël - Quoi ! Il neige en été ?
« Les bulles de savon se sont reformées, l’eau à contre-sens ruisselle. Les pensées sont à nouveau là, intactes ; des souvenirs immaculés baignés par les lumières d’une palette pastel. »
Difficile de commenter le texte de notre gagnant du titre de « style d’écriture le plus marquant » du forum. Mais pour reprendre les termes de notre chère diseuse de bonne aventure préférée, ta plume est telle « un nuage de lait dans un café ». C’est également l’occasion pour moi de te souhaiter un bon retour parmi nous et de me réjouir d’avoir de tes nouvelles, en espérant à nouveau te croiser dans les ruelles de la cité. Sans mentir, tu as démontré à nouveau ton habilité à t’approprier une atmosphère pour en dépeindre ses atours avec une grande finesse. On ressent avec une poignante émotion cette brume mystérieuse qui entoure ton personnage et le suit comme son sombre. A travers ce texte, c’est une sorte de thèse philosophique sur l’éphémérité comme tu l’appelles, un autre terme dont je ne connaissais pas l’existence. Et quoi de mieux pour le représenter que de choisir le papillon, symbole parfait d’un instant transitoire perdu dans les méandres du temps.
Tu ouvres avec délicatesse la scène, en choisissant la nuit et la plage, un espace qui revient souvent dans tes textes, pour matérialiser l’esprit volatile du jeune homme. Encore une fois, je souligne ta capacité à faire usage de métaphores filées et d’un grand panel descriptif pour essayer de mettre le doigt sur des sentiments ou idées abstraites et imperceptibles. Tu joues avec les champs lexicaux (de l’eau, de la météo, de l’éphémère, du souvenir) pour construire une ambiance multi-sensorielle : le bruit du ressac, le vent de la nuit, l’horizon et les papillons, sur un fond musical d’une douceur touchante.
Pas à pas, avec fluidité, tu décris les différentes étapes de ce texte-essai si je puis le dénommer ainsi, exploitant le thème dans ses détours avec originalité. Car, tu choisis non seulement de placer comme élément surnaturel une volée de papillon lumineux, mais tu le transforme directement et l’intègre dans ta réflexion en amenant sur la table ce thème cher à ISMAEL, le temps. Que ce soit par les horaires qui parsèment ton écrit, les allers-et-retours temporels (entre flash souvenir et craintes du futur), le jeu constant sur les images figées et mouvantes que tu décris ; le temps est omniprésent dans ton texte qui pourtant en l’espace d’un instant nous donne le sentiment de nous couper du monde. Car oui, ton texte nous happe et l’on se perd dans ses lignes, se demandant même si ton écrit n’est pas notre propre sixième épreuve, et nous poussant nous-même à entrer dans l’introspection à ta suite. Et pour cette prouesse, chapeau l’artiste.
Outre cet aspect de construction que je me devais de souligner, et la musicalité évidente qui se dégage de ton texte, le personnage d’ISMAEL m’apparaît encore plus touchant, car après sa douceur et son calme se manifeste une partie de ses doutes et de ses craintes que l’on devine entre les lignes. Car c’est ta plume est autant parlante dans ce qu’elle explicite que dans ce qu’elle implicite. Relire le texte avec les clés de l’histoire de ton personnage révèle des émotions plus grandes, à peine effleurées mais pourtant à fleur de peau, sur la pulpe de nos doigts, qui nous laisse dans un étrange doux-amer (ou bittersweet pour le néologisme) sur lequel je reviendrais avec un autre personnage qui se reconnaîtra. Encore une fois, c’est avec brio que tu démontres ta maîtrise de ce personnage original, et je t’en remercie.
Haelyn - La clé du savoir:
Haelyn - La clé du savoir
« Vous êtes Haelyn Sohane, et vous êtes destinée à régner sur le Paradis. Tel est le chemin que le Créateur a façonné pour vous. Ainsi sera-t-il, en dépit de la charge mentale, des sacrifices et des responsabilités que ce privilège doit engendrer. »
Me voici désormais à devoir parler de mon éternelle rivale et ennemie, la douce reine des anges du paradis, HAELYN. Tu m’en voudras probablement de choisir cette citation qui ne représente en rien ton texte, mais plutôt le conclut ; c’est à mon sens car elle donne la clé de cette participation. Et quelle participation ! Je m’attendais à te voir poster un écrit, mais jamais je n’aurais imaginé te voir interpréter ton personnage de la sorte. Découvrir HAELYN sous cet angle est un plaisir sans bavure, un moment de rire déconcertant dans cette épreuve où tu choisis de prendre à revers ta propre création (et la mienne au passage en dommage collatéral, mais c’était mérité). Qui pourrait croire que la reine des anges, l’espace d’un instant, irait jouer les femmes libres et rebelles ?
Dans cette scène, tu représentes d’abord la reine des anges dans son élément, empli de coutumes et de principes, dans sa responsabilité et avec le poids d’un royaume sur ses épaules. Tu choisis dès lors une HAELYN adolescente, encore dans la fleur de l’âge, dans un passé maintenant lointain où ses précepteurs la préparaient à devenir régente. On découvre une jeune fille en quête de réponses, d’identité, de liberté, qui contraste avec sa forme adulte confiante et apte à diriger un empire. Si c’est bien le premier compliment que je peux te porter, c’est celui de réussir à donner à ton personnage une évolution constante et une ambivalence maîtrisée, parfaite pour incarner un être au poids scénaristique aussi intense. Je le redis, mais ta participation ici démontre à nouveau ta capacité à incarner un tel rôle (car je te sais en douter).
Avec cette épreuve, tu t’amuses à nous ressortir un composé des autres : une référence à la première épreuve avec le bruit de la clé, une à la seconde avec sa danse émoustillante auprès du DRAGON, puis à la troisième avec le dilemme que tu présentes à la fin, une à la quatrième avec les précepteurs et les répercussions sur son âge adulte et même une à la sixième (en surinterprétant un brin) avec ce moment de fantaisie presque rêvé. Un tout en un dont tu es la reine ; dans lequel tu joues avec le lecteur en l’emportant dans des improbables ruelles sans jamais le perdre. Sans mentir, ma première réaction en te lisant à été de me perdre en fou-rire. HAELYN en adolescente fuyarde et rebelle et DRAGON en bad boy ténébreux, il fallait le penser ! Et c’est bien une de tes qualités, la surprise, car tu ne cesses de nous surprendre en arrivant là où l’on ne t’y attendais pas ou en défiant contre toute attente nos pronostics. Lorsque tu postes, l’on retient son souffle, en se demande à quelle sauce on va être mangé, mais c’est toujours un goût agréable qui nous reste ne bouche après l’avoir dégusté. On retrouve un style parlé, filant dans toutes les directions, mais qui nous maintient en haleine dans ce monde parallèle.
Je souhaiterais aussi m’arrêter sur ta plume et ton utilisation originale de la deuxième personne du pluriel ; un choix que je sais expérimental et que je ne cesse de saluer. Car avec ce personnage exigent et riche en diversité, tu imposes une distance et une noblesse que nul ne pourrait égaler. HAELYN incarne alors une femme lumineuse, exquise, mais emplie de douceur et de maternité. Ce vouvoiement lui donne de la grâce et de la majesté, forçant un charisme empathique sur tes lecteurs qui la considère avec admiration. Tu as l’art d’occuper avec elle tout l’espace en ne prenant pas plus de place qu’un trou de souris ; c’est une qualité que je jalouse, et que j’admire personnellement avec elle. Encore une fois, tu nous montres à travers ta participation que malgré son aversion pour la violence, HAELYN est une femme rayonnante et puissante, dont les émotions sincères nous touchent profondément et nous la rend accessible ; et je t’en remercie.
Alec & Alice - Clik, comment ça « clic » ?:
Alec & Alice - Clik, comment ça « clic » ?
« Les ailes invisibles de son aura vinrent embrasser leur compagne avec une tendresse non feinte. Si elles reconnurent une part ennemie appréciée, prostrée, elles firent surtout la connaissance d’une mise à jour dont elles n’avaient pas le souvenir. Les tâches obscures qui maculaient l’âme de la jeune ange s’étaient élargies et confluaient dorénavant en vastes nappes. » - Alec
Alors, me voici dans un embarras sans nom devant votre « participation » ou devrais-je plutôt l’appeler véritable RP en devenir ? Pour la cause, je me contenterai de ne commenter que la première réponse de chacun d’entre vous car vous vous doutez que se lancer dans un commentaire d’une aventure complète puisse s’annoncer plus difficile que prévu. Et pour débuter mon avis sur la question, je me dois déjà - oui déjà - de m’arrêter sur la musique employée à l’honneur du RP. Une reprise de Bad Habits par Ed Sheeran lui-même et Bring me The Horizon, qui mêle à la perfection les deux personnages, et n’est pas sans rappeler la première musique de votre duo, Shape of you de l’artiste du même nom. Mais cette fois, la guitare électrique traduit avec symbolisme le mal qui ronge ALICE et sa descente en Enfers à travers l’étreinte chaleureuse et dangereuse d’ALEC, notre blondinet favoris.
On notera d’ailleurs la situation du RP qui pourrait tout à fait coller à la réalité, et même plus au contexte, rendant l’intégration de cette participation possible dans la timeline du forum. La passion transpire dans vos plumes, et une sensualité sans faille est indissociable des échanges sulfureux, des regards - et quels jeux de regards ! - qui prennent place entre vos personnages. Notre duo s’était séparé sur une note plutôt négative - lisez un honteux mensonge ayant détruit leurs cœurs respectifs - ne présageant rien de bon sur leurs éventuelles retrouvailles. Entre les émotions à fleur de peau d’ALICE et ses sentiments poignants, et le désir d’ALEC et ses blessures encore non cicatrisées, l’échange s’annonce explosif et prometteur. Mais je n’en attendais pas moins de notre double A national qui nous régalent depuis six ans déjà, et pour cela je vous remercie.
Samaël - La clé du savoir:
Samaël - La clé du savoir
« On efface pas une auréole à la gomme. Ni en la repeignant en noir pour mieux la fondre dans les ténèbres et chaque jour qui passait venait me le rappeler. J’avais été un ange. Jamais je ne pourrais changer ça, au Paradis comme en Enfer. »
Ô mon cher SAMAËL, un autre personnage qu’il est difficile d’aborder rapidement sans chercher à s’étendre longuement sur la qualité immense dont il fait preuve. Pour remettre dans le contexte, il s’agit d’un protagoniste qui n’est officiellement pas encore dans la cité, mais dont la place future ne fait désormais plus aucun doute. Un personnage ambivalent - vous noterez que l’ambivalence est à Damned Town ce que le riz est au sushi - qui par ses furtives apparitions laisse entrevoir un univers richement réfléchi et savamment construit. On note donc cette musique d’ouverture, une version slowed and reverb, véritable marque de fabrique de la joueuse, de Save you tears, qui déjà place une ambiance sensuelle, teintée de grisaille, comme une pellicule photographique vieillie par les âges projetées sur un mur blanc devant nos yeux. Et cette ambiance singulière se poursuit à travers le texte, soutenue par une stylistique riche, via italique, alternance des pronoms personnels, de discours direct puis indirect, de dialogues, et j’en passe ; une alternance qui rapidement donne de la profondeur à l’écrit et l’inscrit dans plusieurs temporalités. Un passé proche - le souvenir -, un présent - le journal - et une forme de futur qui s’intercale entre les lignes et à travers laquelle les non-dits s’expriment. Pour reprendre un compliment réalisé plus tôt à l’encontre d’ISMAËL, voilà un autre écrivain qui sait manier l’implicite comme son ombre et l’utiliser à son avantage. Car dans cette scène, peu est dit, les clés nous manquent pour vraiment percevoir les implications des paroles des personnages et la symbolique entourant cette clé, thème central de cette épreuve. Pourtant, en lisant entre les lignes, l’esprit divague et un dessin doux-amer (je vous l’avais dit) se redessine.
Dans un premier temps, parlons de l’approche du thème, qui se veut innovante. En détournant le sujet, la clé n’est pas trouvée par hasard mais bel et bien demandée, presque exigée dans ce contexte puisque le moment est choisi volontairement par SAMAËL ; et ce qu’elle ouvre n’est pas à découvrir car au contraire le personnage sait très bien à quoi elle pourra lui servir et pourquoi il la désire. Au-delà donc de la découverte et du hasard c’est un désir et une soif de quelque chose qui n’est pas nommé (si ce n’est suggéré) qui transparaît, retournant le thème à l’envers (avec une porte à déverrouiller et une clé à rechercher). Et dans cet écrit, il réussit à obtenir ce qu’il désirait tant.
Pour revenir sur l’aspect purement littéraire, je ne peux que souligner la qualité de l’écriture et de la plume, lourde en implication et émotions, où chaque mot semble pesé avec sérieux - je n’ose imaginer le nombre de fois que tu as du recommencer ton écrit. Ta plume nous emporte dans ce huis-clos, nous donnant l’impression d’apercevoir à travers une vitre un ciel gris, où se projette alors ce film en noir et blanc. Car, c’est cette impression qui ressort, une plume bichromatique en niveau de gris, exprimant sensualité, douleur et passion. Et pour cela, j’en tire mon chapeau. Étant particulièrement sensible à ce type de plume, il est évident que mon avis puisse se montrer moins objectif, mais je laisserai probablement d’autres personnes me contredire sur ces points.
Le terme de huis-clos choisi précédemment me semble encore plus adapté, car la scène se cantonne à un journal, un lit - dont on ne saurait dire s’il est professionnel, conjugal ou enterré - puis le carcan multicentrique de l’esprit du personnage. En optant pour le point de vue de SAMAËL, on découvre une stratégie minutieusement élaborée, pour convaincre AIDEN, un homme aussi dangereux qu’il n’est attirant, d’obtenir une preuve de confiance - mais ne serait-ce pas juste un prétexte pour gagner en autorité à des fins plus grandes ? - de sa part. Les échanges sont courts, mais encore une fois lourds, et introduisent avec aplomb les plus longues tirades qui suivent et valideront la maîtrise oratoire du personnage. Je souligne au passage la description poétique et juste des démons à travers le regard de celui qui vient du Paradis :
« Accrochés à un bout de territoire, un bout de pierre, un bout de pain, comme s’il s’agissait du dernier et que bientôt on viendrait leur arracher de gré ou de force. Ils en venaient à sans cesse se mesurer les uns aux autres, dans leur folie des grandeurs, pour mieux s’assurer de leur pérennité. Il fallait craindre leur nom pour ne plus retomber dans l’anonymat qui transformait en victime affamée ou en chair à canon. Être quelqu’un, à tout prix, pour s’acheter la survie. »
Puis le récit se termine, le danger est passé, le huis-clos lentement se retire pour nous laisser respirer - car sans en avoir conscience, le lecteur retient son souffle, mais pourquoi ? - et apprécier la victoire de SAMAËL, bien que l’on puisse se demander s’il en s’agit vraiment d’une, car une aura de danger rode toujours et les mauvais présages que l’on pourrait remarquer - exprimés par le champ lexical de la guerre, du péché, du danger - sont intensifiés par les paroles de la musique en fond - Save your tears for another day. En d’autres termes, c’est encore un chef d’oeuvre que nous livre notre graphiste, et je t’en remercie.
Samaël & Haelyn - Souviens-toi de cette leçon:
Samaël & Haelyn - Souviens-toi de cette leçon
« Les larmes sont trop fortes. Tu n’arrives plus à écrire. Ta poigne tremble sur le bureau. Un bruit de papier que l’on broie avec violence, des déchirures, les sanglots. Des miettes de parchemins qui s’étalent en puzzle sur le parquet. La colère et la culpabilité.. » - Samaël
Je pense que cette participation est probablement la plus difficile à commenter tant elle est riche et puissante en émotion et en trouvailles. C’est un duo attendu, car d’excellente. Une souveraine angélique et un ange déchu que tout opposent mais qui pourtant se ressemblent. Et cette complémentarité se traduit jusque dans les choix musicaux exercés. Je vais tâcher d’être court car je pourrais probablement me perdre en une thèse sur vos deux réponses, mais je vais essayer de rester le plus lisible possible et de ne pas surinterpréter vos écrits.
La première partie est celle d’HAELYN, dans une scène affreusement réaliste, et qui serre le cœur. C’est un passage difficile de la vie de la reine des anges que l’on nous décrit avec finesse et justesse. Sa mère, l’ancienne reine, est caractérisée d’une façon que je souligne pour sa véracité, une femme autrefois belle, forte, un modèle rongée par l’angoisse, le chagrin et le poids d’un royaume sur ses épaules. On nous présente une jeune femme ravalant ses émotions, capable d’assumer les responsabilités immenses qui lui reviendront dans le futur. On nous présente aussi une jeune femme attentive, à l’écoute, empathique, des qualités qui forgeront son être jusqu’au plus profond de sa chair et dont elle se souviendra au moment de régner. Empli d’un aspect solennel, la scène est d’autant plus lourde qu’elle ne traite d’un sujet sensible. Un jour, HAELYN sera reine, mais à travers les lignes, on comprend qu’elle est déjà prête, et qu’elle fera certainement une reine formidable pour ses sujets. Le tout est écrit avec une plume aérienne et respectueuse, amplifiée par une OST d’une série récente (The wheel of time), uniquement instrumentale, qui fait écho à la pesanteur de la scène et lui apporte la douceur implicite dont elle transparaît.
Puis dans la seconde partie de sa réponse, c’est une scène aux mêmes objectifs mais à la situation différente, où cette fois c’est à nouveau sa mère qui laisse entrevoir ses faiblesses pour mettre en garde sa fille. Et c’est à travers ce simple échange que l’on peut devenir l’immense sagesse et intelligence des deux femmes qui s’adressent avec chaleur et amour.
Concernant la partie de SAMAËL, que j’attendais plus sombre que la première - et c’est déjà un challenge au vu des thèmes abordés -, l’écho est respecté avec grande originalité. La relation mère-enfant est exploitée à son tour mais de façon indirecte contrairement aux échanges directs précédents. La musique, un autre slowed and reverb de Happier than Ever, nous plonge immédiatement dans un doux-amer - seconde peau de ce personnage particulier. Sans revenir sur les avis exprimés dans ton solo, tu ré-exploites la variation des supports et des méthodes de narration, ce qui apporte une grande poésie (avec un psaume que j’apprécie particulièrement) à la scène et un aspect presque théâtral.
Cette fois, la temporalité est brouillée, est-ce un passé, un présent ou plutôt un futur un brin idéalisé ? Nul ne le sait si ce n’est l’auteure, mais le lecteur lui est un pauvre petit voyageur perdu sur son radeau de bois dans les tourments d’une mer déchaînée. Les émotions éclaboussent, nous trempent de la tête aux pieds, se jettent avec violence sur nos corps affamés. Il y a de la peur, de la colère, de la rage, de la tristesse, des regrets, des remords, de l’acceptation, de la confiance, de l’insolence, du pardon, et j’en passe. C’est un maelström d’émotions différentes et contradictoires que l’on se prend en pleine tête à ne plus savoir même comment on s’appelle. On devient l’espace d’un instant SAMAËL, et à la manière d’une épreuve sept, la part d’ombre du pouvoir se révèle. L’écho devient miroir et HAELYN acceptant avec fierté de retrousser ses manches et d’accéder au trône comme le veut la tradition fait face à SAMAËL à qui rien ne prédestinait à ce rôle qui doit désormais apprendre sur le tas - ou faire comme son instinct le guide - pour gouverner. Qui à tort, qui a raison ? Ni l’un ni l’autre ou peut-être bien les deux.
Je n’ai de mots justes pour qualifier cet échange, mais si je puis ainsi m’exprimer, je vous remercie pour cette participation spectaculaire, qui ne m’a pas laissé de marbre. Félicitations, vous êtes mon coup de cœur de la boîte à texte (mais vous le saviez déjà n’est ce pas ?), je vous remercie infiniment.
Casey - Quoi ! Il neige en été ?:
Casey - Quoi ! Il neige en été ?
« Cela nous mène jusqu’à notre bureau, l’ambiance est lourde, l’air semble irrespirable, ou peut-être est-ce le linceul d’angoisse qui nous enserre la poitrine qui rend notre souffle court. »
L’épreuve du Corbeau, un choix qui ne me surprend pas, car c’est l’épreuve que chacun d’entre nous portait le plus dans son cœur. Une épreuve à laquelle je regrette de ne pas m’être confronté et qui, à l’heure où j’écris ce dernier commentaire, m’appelle d’une voix tentatrice et suave. Si je puis débuter par quelque chose, c’est par mentionner que le personnage de CASEY est à part, différent des autres mais pourtant leur ressemblant ; un personnage d’une difficulté incroyable à manier et qui le demande, j’en suis sûr, des efforts à sa joueuse pour le maîtriser (mais en vérité, n’est-ce pas la démone déchue qui use de son pouvoir pour contrôler la main de son auteure ?).
Déjà, un forme de narration atypique attire le regard, à travers cette première personne du pluriel, pour s’adresser à un unique personnage au singulier. Un mode d’écriture stylistique que tu choisis d’employer depuis peu de temps et que tu commences doucement à t’approprier ; on le constate notamment avec parfois encore des petites maladresses de language, mais qui sonnent comme une expérimentation pour recherche la juste façon de s’adresser à CASEY, où devrais-je dire aux CASEY. Oui, car ce sont bien deux personnages différents qui s’expriment à travers un seul corps (et non, on ne parle pas de dissociation de la personnalité, mais plus d’une façon habile de démontrer un avant et un après). On a donc CASEY, du présent, barmaid aveugle au Nocturne et gérante d’un réseau mafieux douteux, et la CASEY du passé, une femme emplie de doutes et de douleurs qui ne souhaite pas oublier. On retrouve dans ton écrit une thèse soigneusement rédigée s’adressant cette fois à la culpabilité.
Et tu décris avec aisance et sincérité cette introspection (à la fois abstraite via la pensée mais aussi physique par la descente vers le bureau sombre de CASEY) qui petit à petit fait ressortir les stigmates douloureux du passé. On retrouve cet énigmatique VALERIAN, que les adeptes des lectures de fiche auront reconnus comme le premier (et le seul ?) amour de CASEY. Par l’utilisation d’une troisième voix omnisciente, le texte en deux narrateur en devient un à trois, créant un jeu de miroir intéressant entre le passé et le présent à travers des simples paroles. Texte qui évolue sur une fusion des trois narrateurs à son apogée lorsque CASEY justifie ses actes comme un ultime appel à l’aide pour ne pas succomber à sa culpabilité. Un récit haletant se terminant avec cette lettre très émouvante à laquelle s’accroche ton personnage probablement plus qu’à sa propre vie. Pour cet ultime texte qui clôt avec brio les participations de mes amis de la cité, je t’en remercie.
Et c’est terminé ! Je peux reprendre mon souffle et faire craquer mes pauvres phalanges, j’ai bien trop écrit (heureusement, pas en une seule fois). Je m’excuse par avance aux autres participants, pour lesquels je n’ai pas proposé de commentaires, mais je souhaitais rendre justice à ma manière aux participations de mes amis ; notamment car j’avais promis à la dernière édition de poster des commentaires à leurs textes, ce que je n’ai pas fait, et je me rattrape auprès d’eux en la matière en espérant que ces petites commentaires pourront vous plaire. Je vous aime,
Accueil
Hey :3 je viens soutenir les coupains participants de l'épreuve 3 (je lis petit les autres épreuves pour en faire de même, pardonnez ce favoritisme évident de curiosité 
)
c'était très instructif et tous les points de vue sont susceptibles de donner une migraine monstre par la réflexion qu'ils suscitent, bravo à tous ! 
) et ça va très très bien avec la salsa qui est une danse très sensuelle où l’on a plutôt l’habitude de voir l’homme qui guide la femme.
Et c'est re-moi avec la seconde fournée, cette fois je commente mon épreuve, un gros bravo aux copains qui ont fourni des textes de qualité que j'ai pris plaisir à lire ! 
Ces commentaires concernent l'épreuve 4 !
En voici pour l'épreuve 3! Bravo à tout le monde et surtout à Damned Town 
Je peux faire un câlin à ton personnage ? Il le mérite le bonheur, okay ? OKAY ? 
Ca fait longtemps que je n'avais pas posté de petits commentaires, donc, pour cette édition je me suis dit "allez !!". Me voici donc ^-^ Et comme je ne fais pas dans l'originalité, j'ai commencé par lire l'épreuve à laquelle j'ai participé, à savoir l'épreuve 4, qui fait donc l'objet de ce commentaire ! 
Tu écris si bien olala, j'avoue j'ai eu un petit peu la pression la première fois que j'ai lu ton texte uhuh. Mais en même temps c'est sûr, je n'aurais jamais pu écrire ce que j'ai écris sans toi ! Tu as su me donner plein de petites choses à exploiter, c'était vraiment très agréable (même si je n'ai vraiment pas l'habitude d'écrire des choses tristes...). Ça a été un plaisir de découvrir Bell, et je lui souhaite malgré tout plein de bonnes choses pour le futur (chut, personne ne dit que les rolistes passent leur temps à faire souffrir leurs persos, mon petit cœur ne saurait l'entendre !). 
