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La grande ouverture [RP solo]

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MessageSujet: La grande ouverture [RP solo] La grande ouverture [RP solo] EmptyDim 11 Avr - 10:51

La grande ouverture
Mois 4, Jour 15

Nous étions en pleine fin d’après-midi, les commerces viennent tout juste de fermer leurs portes et une intéressante transition semble se mettre en œuvre où chouettes et milans semblent se croiser, se tolérer l’espace de quelques heures, alors que les rats, comme à leur habitude, se terrent dans l’attente d’être consommé par des êtres plus malins qu’eux. C’est dans ce curieux mélange que nous insérons la clé dans la porte de notre établissement, nul son se fait entendre à la ronde, pas âme qui vive, et le calme perdure depuis ce qui semble être une éternité. Pourtant c’est une boite de pandore que nous venons d’ouvrir, ce sont des flots noirs et incessant que nous avons libérés sur Damned Town. Les règles, les lois, celles de Marie, celles des démons et des anges. Nous étions prêtes à tous faire voler en éclat et à nous repaitre des flammes à venir, quitte à être consumée également. Nous redeviendrions poussières et cela nous convenait amplement, tout ce que nous souhaitions c’était de voir le monde en cendre, et avoir la certitude que nous avions déclenché l’incendie. Alors pourquoi se réjouir d’une simple clé dans une serrure, pourquoi ne pas semer le chaos, piller, tuer, et mettre à l’épreuve cette société si parfaitement encadrée, si prétendument stable. Vous n’avez aucune idée (N’en soyez pas chagrinez ce n’est que la conséquence de la petitesse de votre esprit) de ce nous nous apprêtions à faire entre ces murs. Mais pourquoi nous épuiser en milles paroles, laissez vous donc porter par notre expérience et observez par vous-même ce que nous avons construits.

Les portes s’ouvrent donc sous une vigoureuse impulsion des poignets, les lourds battant en bois massif, nous ne pourrions en dire la taille, mais à leur poids, cela devait être une double porte colossale. Cependant ce n’était rien qui nous était hors de portée. Notre cœur se serre de lui-même, nous franchissons un point de non-retour. La pénombre doit encore nimber l’endroit, les rideaux doivent être tirés et nulle lumière ne devrait encore pénétrer l’endroit. C’est pourtant avec détermination et un point d’excitation que nous avançons dans l’obscurité. Nous déambulons dans cet endroit sans aucune accroche bien que nous n’ayons jamais mis les pieds au sein de cet établissement. Nos directives ont été scrupuleusement respectées. Bien ! Nous n’aurons pas à tenir grief contre les artisans, leurs dettes envers nous est payées à présent. Les tables sont toutes placées au centimètre près pour nous permettre de circuler librement, canne ou plateau en main. Les banquettes turquoise adossées aux murs sont confortables à souhait, et il y a toute la place en dessous pour les jambes les plus longues, mais surtout, chaque dépendance sont isolées les unes des autres, l’on ne peut ni voir ni entendre d’un box à l’autre ce qu’il se passe dans celui d’à côté. Seuls les clients aux tables peuvent observer, mais qui s’attarde aux carrés lorsqu’on possède de quoi boire et s’amuser ? Et nous allions nous assurer que personne ne manque de rien, dans notre intérêt et celui de nos clients. Nous passons rapidement le doigts sur les tables, un fin marbre gris les recouvre, pour la pierre c’est respecté, cependant pour la couleur nous devrons attendre nos premiers clients pour le confirmer. Autour de celle-ci se trouvent des chaises en métal d’un noir profond, du moins c’est ce que nous avons commandé. D’ailleurs nous sommes ravies d’observer que nos remarques sur la propreté ont été entendues. Nous ne remarquons qu’une pellicule de poussière qui recouvre timidement les tables. Étant donné que les travaux se sont achevés quelques jours plus tôt il n’y a rien de surprenant. Un véritable travail d’orfèvre s’il en était. Nous poursuivons notre inspection vers notre scène à nous, le point culminant de toute cette orchestration. Nous nous approchons du bar sur lequel repose une longue plaque de pierre, typée obsidienne, surplombant le comptoir haut d’environ 1m60 lui-même étant lamellé turquoise et noir. Devant celui-ci se positionne des tabourets en faux daim, turquoise eux aussi, toute la décoration est plutôt à mi-chemin entre moderne et industriel. Mais nous passons vers notre domaine, celui qui nous intéresse, l’arrière du bar, ou les bouteilles, et les verres n’attendent plus que nos doigts experts pour produire les cocktails les plus exquis et à voir échangé entre ces 4 murs les secrets les plus inavouables. Pour fêter cela, c’est en solitaire que nous attrapons un verre, jonglons avec les bouteilles, et nous sers un cocktail, un amaretto sour, notre préféré.

Et je lève mon verre, à tous les misérables imbéciles qui se laisserons piéger dans la toile.

Et c’est après un ricanement sinistre que le liquide ambré vient dégringoler notre œsophage avant de se déposer dans son acidité si caractéristique au fond de notre estomac. Nous essuyons du bout de la langue les dernière perles d’agates aux commissures de nos lèvres. Nous sommes fin prête, cependant il était encore trop tôt pour ouvrir, et l’inspection n’est pas encore terminée. Nous posons dans l’évier installé le verre fraichement usité, et nous pouvons confirmer que l’eau courante fonctionnait alors que nous rinçons les restes de boisson encore logés au font du récipient. Nous le posons sur l’égouttoir. Il était temps de continuer, tapotant la surface de la console nous repassons de l’autre côté afin de nous intéresser cette fois à la porte du fond. Plus discrète et en retrait par rapport à l’action qui se déroulait en surface. Elle était d’ailleurs verrouillée et si les ouvriers ont respecté nos directive une petite pancarte indique sobrement en écriture noire sur un fond blanc « STAFF ONLY ». Mais nous sommes la gérante après tout, évidemment que nous avons la clé, et nous ouvrons donc ce passage vers l’arrière-boutique. Rien d’anormal ici non plus, les étagères rasent les murs bien que s’élevant jusqu’à leurs sommets, dans celles-ci se trouvent divers produits d’entretiens, cartons de bouteilles, et autres équipements de rechange tel que des shakers, deux ou trois outils, etc. Cependant il y a bien une chose qui sort de l’ordinaire, quelque chose qu’on ne s’attendrait à voir et encore moins dans cet endroit reculé. Du moins pas de nos jours en tout cas. Il s’agit d’une petite trappe, dissimulée de la même couleur que le sol, avec la pénombre il est impossible de la voir et la lumière du lieu n’est pas assez forte pour la révéler, c’était la consigne sur laquelle tu as le plus insisté lors de l’entretien qui a précédé le début des travaux.

A présent le temps est venu pour Alice d’aller au pays des merveilles, allons à la poursuite du lapin blanc et enfonçons-nous dans son terrier. Qui sait ce que nous allons bien pouvoir y trouver ? Nous sommes face à un long couloir d’apparence interminable, 5 portes de chaque côté menant toutes à une chambre, à l’ambiance molletonnée, toute équipées pour les débauches, aux envies les plus particulières. Nous sommes prêtes à recevoir tout type de client en ces lieux. Mais la plupart seraient choqués si un tel « commerce » avait lieu en surface, exposés à la vue de tous. De plus nous ne nous imaginons pas en mère maquerelle, nous ne sommes responsables de personne. Tous les travailleurs.euses du sexe que nous avons contacté, nous leurs avons soumis des conditions très claires. Ils peuvent venir ici exercer leur profession sans avoir ni à se justifier ni à payer, iels fixent leurs tarifs et peuvent tout garder, nous garantirons même leur protection. En échange nous ne demandons qu’une seule chose, tout ce qui leur est révélé pendant leurs passe, doit nous être transmis. Quelle aubaine que nous exerçons dans une cité telle que Damned Town, ou l’insécurité règne une fois la nuit tombée, la mort est proscrite mais les agressions sont monnaie courante et avec le manque de sécurité, la plupart ont accepté notre offre. Il faut dire qu’ils sont entièrement gagnants et moi je récupère ce qui va faire notre fond de commerce en plus de la vente de boisson. L’échange d’information, un marché utile avec toutes les manigances qui s’exercent en ville, nous n’aimons pas utiliser notre pouvoir vu le cout en énergie qu’il nous demande au quotidien. Cependant même dos au mur nous pourrons toujours nous y référer et préserver notre réputation. Vient enfin les coulisses, le cœur ce cette machination, notre bureau, une grande pièce carrée dans laquelle se trouve un grand bureau, il ne tient qu’à nous de le remplir. Livres de comptes, informations, ou simplement premières réflexions, de plus, nous seules pourrons lire ce que nous allons cacher dans cette pièce, même si quelqu’un la découvre malencontreusement, elle lui sera inutile sans quelqu’un avec une condition similaire à la mienne. Et bien entendu tous seront « persuadés » d’abandonner si jamais je découvre ce qu’ils essaient de faire, ce qui finira par arriver. Dans un coin de la pièce, caché derrière la porte se trouve une table basse sur laquelle se trouve une boule de cristal et un coussin rouge se trouve juste devant pour s’asseoir. Il est évidemment hors de question que nous arrêtions pour autant de sonder cette ville dès que l’occasion se présentera mais je n’aurai pas toujours le luxe de la tranquillité de mon appartement.

A présent il est temps et remonter, l’heure tourne et le moment est enfin venu, nous prenons l’escalier qui mène à la trappe et nous refaisons surface. Nous verrouillons scrupuleusement derrière nous la trappe, puis la porte, enfin nous nous dirigeons d’un pas lourd vers la porte, notre montre sonne. Nous sommes pile à l’heure. Les gonds de la double porte grincent de protestation, mais ils obéissent. Une petite foule est rassemblée devant l’enseigne, apparemment la publicité que nous faites les jours précédent à fonctionnée.

Bien le bonsoir âmes perdues de Damned Town, bienvenue dans l’enseigne de Casey Williams, un lieu aux milles merveilles et aux nombreux tourments. Les bouteilles n’attendent plus que vous. Bienvenue citoyens dans mon bar. Bienvenue au Nocturne !
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Invité, je tire les ficelles de tout les pantins des cette ville, sauras-tu échapper à mes fils?

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