Forum RPG optimisé pour Chrome. Avatar illustré 200x320, contexte évolutif. Mini-RP accepté.
Damned Town
The mysterious city
La divinité est une réalité, telle est la preuve qu’apporte Damned Town. Dans les ruelles de l’énigmatique cité cohabitent humains, anges, démons et déchus. Entre introspection et conflits, chacun défend âprement son camp. Et toi ? De quel groupe feras-tu parti ?
Au centre de la place publique, un immense sapin a été dressé. Décoré des plus belles parures, il illumine la place de sa grandeur et de ses lumières. A son sommet est posé une étoile, brillante et un petit groupe de choriste chante ses louanges sur les marches de la mairie. La neige est tombée et recouvre les dalles au sol, si bien qu'une maladresse pourrait envoyer dans les roses un pied trop affirmé. Sous le sapin, des cadeaux ont été déposés. Ils sont de toutes les tailles, de toutes les couleurs et portent chacun un prénom écris en lettres dorées.
Alec:
Le cadeau est : Un jouet de force pour chien, pour qu'Attila puisse se mesurer à son maître (et gagner) !
Alice:
Le cadeau est : Une combinaison raffinée pour femme !
Cameron:
Le cadeau est : Une paire de boucles d'oreille en rapport avec l'informatique !
Casey:
Le cadeau est : Un nettoyeur lunette à ultrason !
Dragon:
Le cadeau est : Un Attrape-rêve !
Haelyn:
Le cadeau est : Une boîte de thé vert au jasmin et un paquet de biscuit sec à la cannelle, le tout avec une petite note écrite à la main "Etouffe-toi bien avec"
Ismaël:
Le cadeau est : Un appareil photo polaroid avec un petit mot "Avec les compliments, de la belle au bois dormant"
Linnéa:
Le cadeau est : Une Salopette-tournesols
Luke:
Le cadeau est : Un Médiator emballé dans une chaussette rose, à la bouche pulpeuse et à la mèche purple
Maximilien:
Le cadeau est un Kit pour une bonne soirée Sous ce packet vert olive, serti de diamants bling bling, vous tombez nez à nez sur une grande malle intitulée "Kit pour une bonne soirée". A l'intérieur se trouvent une fiole à breuvage, un test capillaire pour les particuliers intitulé "Narcocheck", un set de poker aux lattes soupoudrées de ces bons vieux grains de farine, tmtc et enfin, de la bonne compagnie.
Set de Poker
Fiole
Love dolls
C'est à vous de jouer maintenant, que pensez vous de votre cadeau ? Décrivez-nous votre réaction et profitez de ce moment pour partager tous ensemble l'esprit de Noël.
NB : Ceci est un RP libre, amusez-vous bien et profitez !
Tiens ? Quelles sont soudainement ces voix équilibrées ? Et d’où est-ce que cela provient ? De mon poulailler (aka, ma Zimmer), des chants de Noël dont je n’ai jamais entendu ni le nom, ni la mélodie me parviennent. La fenêtre grande ouverte, face à un climat sec et froid, je suis attentive aux moindres notes qui se succèdent. De mon perchoir, je m’imagine des frimousses joviales et souriantes, et le rythme parle pour moi. Il m’entraîne jusqu’à mon porte-manteau où je revêts mon long trench, très inadapté par les températures qui courrent. Je me munis d’un bonnet blanc, et sors sans tarder.
Les pieds dans la rue, je manque de m’étaler de tout mon long, et de renverser l’une de nos chère voisine. Malheur ! J’observe avec curiosité ce revêtement immaculé que je n’ai jamais pu détaillé. Curieuse, je m’accroupis et tends la main vers la curieuse moquette extérieure.
Eh !! Mais c’est froid !!
Je manque de faire un bond et me ressaisis. Un mot me vient en tête. Neige ? Sont-ce ces grains qui sont tant détaillés dans les recueils que je lisais ? L’hiver est tombé ! Tout concorderait. Je me redresse, faisant craquer mon genou droit, et un lumineux sourire ornant mon faciès, je prends la route, direction la Place Publique. C’est de là que provient ce doux nectar sonore, c’est donc là que se trouve ma destination !
Enfonçant mon nez frileux dans mon col, je frissonne tout en hâtant le pas. Au détour d’une ruelle, je débouche sur la Place Publique, celle là même par laquelle bon nombre d’individus passent à leur arrivée. Et là... miracle. Je reste ébahie, les bras ballants (avec mains dans les poches tout de même ! Vous n’imaginez pas ce froid féroce), face à l’immensité d’un arbre aux feuilles des plus étranges. Hypnotisée, je m’approche de la merveilleuse force de la nature, ressent presque l’envie d’aller le câliner. Mais je ne peux pas, charmée par la splendeur de sa décoration. Je n’ai jamais rien vu de tel. Sur plusieurs mètres s’enchaînent boules de couleur et guirlandes, miroitant avec le jeux des lumières de la ville. Agitées au gré des vents, les bibelots paraissent danser sur les notes de la chorale, ce qui me ramène à ce premier point. Les chanteurs sont là, oscillant de droite à gauche, plus par mesure du rythme que par lutte contre la fraîcheur. Je reste quelques instants là, immobile, quand soudain je vois surgir une petite tête blonde. Un jeune garçon, ni très grand, ni très imposant, surgit lui aussi. A son expression, je comprends que je ne me suis pas forcément focalisée sur les éléments les plus importants.
Et effectivement ! En y regardant de plus près, je constate aux pieds du sapin, d’immenses coloris de papier, certains sertis de flots, d’autres sobrement habillés. Je ne suis plus ébahie, je suis estomaquée. D’un petit coup d’oeil à mon acolyte, je constate qu’il s’approche du tas et farfouille parmi tout ce lot jusqu’à trouver ce qu’il était venu chercher. Une rapide analyse cognitive me permets de comprendre ce qui s’est passé. Le garçon cherchait ce qui lui était destiné.
Moi ? Moi aussi, j’en avais un à trouver ?
Sans plus attendre, je lui fais suite, enjambant avec dextérité les paquets un peu trop encombrants que je pouvais trouver.
Eurêka ! Toute heureuse, je brandis un fin paquet, entouré de papier journal jauni. Tandis que des points d’interrogation fleurissent dans mon encéphale, je poursuis mon inspection générale. De fins coups d’agrafeuses ont été portés, mais surtout, une quantité astronomique de scotch a été déposé. Je ne sais pas ce que contient ce paquet, mais en tout cas, il est bien emballé ! Moins esthétique que les cadeaux voisins, il n’en titille pas moins mon attrait. Voilà déjà que mes doigts fins s’attaquent à l’emballage, tentant de désosser l’ensemble sans rien déchirer. Peine perdu, tout se termine en lambeau à mes pieds, ce que je m’empresse de récupérer. Tout ? Nooon... Un irréductible article demeure ancré au tissu que je tiens entre mes mains. Dans la folie de l’emballage, quelques agrafes ont confondu tissu et papier tant et si bien que certaines d’entre elles maintiennent collés les deux interfaces. A force de mouvements de dextérité, je parviens à les séparer.
En de mouvements lents, je laisse se dérouler l’ensemble et me retrouve face à une adorable salopette à tournesol, me faisant lâcher un petit cri d’émerveillement :
« Oh !! »
Des étoiles se mettent à briller dans le fond de mes prunelles, et j’attire aussitôt le pan de vêtement en direction de mon corps. Il se termine collé à ma poitrine, et fermant les yeux, je remercie du plus profond de mon coeur la petite personne ayant pensé à moi de la sorte. Je ne suis toujours pas certaine d’avoir compris la tradition de Noël, mais en tout cas, le plaisir est là. Mon précieux butin dans les bras, je viens me poser non loin du sapin, les yeux tournés vers la chorale, pour profiter de ce merveilleux moment. En parallèle, mon esprit galope en direction de nouvelles contrées, et j’ai également hâte de rentrer, pour essayer cet impromptu présent.
Messages : 109 Âmes : 164 Date d'inscription : 31/08/2016 Age : 24
Sujet: Re: Evènements de Noël Mer 9 Déc - 7:47
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C'est l'heure des fêtes et des réjouissances, des guirlandes et des cadeaux. C'est Noël!!!
[RP Libre d'Event]
Mon réveil sonne et il est l’heure pour le spectacle de commencer. Dieux que j’aime cette journée, Noël est toujours une bonne occasion de répandre la joie et la bonne humeur. Et comment pourrais-je m’abstenir d’une telle occasion pour rayonner encore face à l’éternel dans ma splendeur immaculée afin d’apporter aux âmes endeuillées et accablées sourire et chaleurs à travers un spectacle inoubliable. Je mets un terme à la sonnerie si agressive qui me vrille les tympans, ce fut une solution radicale mais je ne pouvais me résoudre à manquer cela. Mon corps et met difficilement en mouvement et se dirige dans la cuisine. J’ingère caféine et petits gâteaux afin de faire le plein d’énergie pour la journée à venir qui s’annonce fortement mouvementée. Je vais dans la foulée procéder à mes ablutions, me coiffer, me bosser les dents, me parfumer, décidément cette vieille dame dans sa boutique prodigue d’excellents conseils malgré son âge avancé. J’embaume de fragrances fleuries absolument exquises. Je fais un petit clin d’œil à mon reflet, qu’est ce que je suis beau, et même pas encore habillé. Mais il est temps d’y remédier, j’ouvre ainsi la porte de mon dressing, et j’observe ma collection de vêtements faramineuse. J’ai peut-être passé un peu de trop de temps à écumer les boutiques de cette ville. Quoi qu’il en soit mon regard acéré à déjà échafaudé une panoplie absolument sublime pour se vêtir en cette journée absolument unique en son genre. Cela n’arrive qu’une fois par an après tout, il faut marquer le coup. C’est ainsi que je me saisis de gants verts, d’une combinaison, d’un long manteau et de botte blanches et j’enfile le tout. Ensuite c’est un retour à la case « salle de bain » car il me faut à présent me maquiller à la hauteur des circonstances. C’est après un long moment passé devant mon miroir à me pomponner que j’observe le résultat, un make-up vert sur les yeux, un rouge à lèvre accordé à mon vernis. Je me reluque une dernière fois sur la plaque argentique, le résultat me satisfait. Je pose la touche finale en me parant d’un collier d’or serti d’émeraude, un cadeau d’un fan fortuné vous voyez. Il est temps à présent de libérer Maximilien Blake sur cette ville.
La tenue de Maximilien:
Combinaison:
Gants:
Manteau:
Bottes:
Make up:
Bonnet:
Je passe donc le pas de ma porte non sans être accueilli par le glacial blizzard hivernal, mais il en fait plus que cela pour refroidir un feu tel que le miens. Et c’est pour ne pas changer à mes habitudes que je me mets à chanter et danser dans les rues des Damned Town.
Que vois-je ? Que vois-je ? Du rouge, du bleu, du vert ? Que vois-je ? Des flocons blancs dans l’air ? Que vois-je ? Je suis sûrement malade Réveille-toi, Max Ce n’est qu’un rêve, une chimère Que-vois je ?
Alors que zigzague entre les lampadaires à présent décorés de milles guirlandes et couleurs ; je m’extasie devant un tel panel de couleurs, la ville ne s’est pas ménagée et cela crée une atmosphère onirique alors que les éclairages tranchent avec le manteau blanc de l’hiver. Dame Déméter est peut-être en colère mais cela n’empêchera pas nous mortels de nous amuser jusqu’à ce que le frimas nous emporte. Je suis aux anges, je devine que l’attraction principale se déroule sur la grande place du centre-ville, devant la mairie. Mais je ne peux m’empêcher de déambuler telle une âme égarée, perdu dans la beauté éclatante de couleurs des ornements festifs. Ainsi je me laisse traîner d’un lampadaire à l’autre, traversant et retraversant la rue, dansant et chantant tel le faune que je suis.
Que vois-je ? Que vois-je ? Je n’en crois pas mes yeux ! Que vois-je ? Ces humains sont heureux !
En effet les mines mornes habituelles et les visages de déterrés ont à présent laissé place à la candeur, au rire et à la bonne humeur. C’est bien ça l’esprit de Noël, le temps d’une journée et d’une nuit, nous autres allons mettre de côté rancœurs, colère, tristesses et afflictions pour nous rassembler et célébrer les fêtes de fin d’année dans l’allégresse et la joie. Qu’il est agréable de voir tout ces visages souriants, cela déteint sur moi et ça ne peux que me motiver à chanter de plus belle.
Que vois-je ? Dans tous les coins Ces créatures ont le fou rire Bonjour sourires ! Adieu soupirs ! Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ! Je déménage ! Que vois-je ?
La ville est transformée, c’est incroyable, en effet, je n’avais jamais de telle profusion de bonheur à chaque coin de rue et ma motivation en est affectée. Je peux essayer de partager la joie mais les gens dans cette ville se noient dans leurs malheurs et il est dur de briser, même l’espace d’un instant, le masque intangible de la douleur. Pincez-moi je rêve, je ne suis plus au même endroit, cela ne peut être la même ville, la métamorphose est incroyable. Cela me met du baume au cœur, ma motivation à étendre mon image dans cette ville afin de réconforter ces âmes attristées ne s’en retrouve que décuplée.
Au lieu de lancer des corps Ils lancent des boules de neiges La vie remplace la mort Ils passent leur temps sur des manèges.
En effet les projectiles blancs fusent dans tous les sens, je ne peux me contrôler, et me laisse ainsi distraire à me plonger à mon tour dans ce divertissement hivernal millénaire. Je remercie moultes choses, la parfumerie qui a su m’apprendre à faire des déodorants naturels ainsi que de la cire à épiler artisanale pour préserver mon hygiène personnelle, et mon maquillage vient du marché noir, il est waterproof, ainsi je peux m’adonner à ce genre d’activités sans porter atteinte à mon image. Qu’il est dur d’être une star. Ainsi je danse entre les balles et évite soigneusement chacun des obus lancés contre ma personne. Au bout d’un moment je m’éclipse sans oublier ni mon chant ni ma politesse gratifiant d’un gigantesque sourire ceux qui me croisent.
Je vois de toutes les couleurs Je découvre le soleil ! Et sa chaleur dans mon grand cœur Fait vraiment des merveilles !
Cela réchauffe mon âme de voir tant d’enthousiasme et d’euphorie, et cette fièvre ardente qui m’habite habituellement laisse place à une douce chaleur semblable à la caresse d’un feu dans l’âtre une longue nuit d’hiver, auprès d’être aimés, biscuits sucrés et boisson chaudes à profusion. Quel spectacle réjouissant, mon imagination me fait frémir face à un tel spectacle. Qu’il est doux de vivre à Damned Town en cette folle journée. C’est ainsi que je poursuis mon périple vers la grande place.
[…]
Plus de monstres, il n’y a ici ni cauchemar ni misère ! Et à la place, on dirait que la paix règne sur terre !
En effet les effroyables coutumes d’Halloween et ses monstres épouvantables ont à présent laissés place à la convivialité, l’amour et l’altruisme. J’observe depuis que je suis sorti de mon habitat des effusions d’amitié et d’affection, on s’offre des cadeaux dans la rue, l’on s’étreint et s’embrasse. Mais il me semble que j’arrive enfin sur la place de la ville, voilà qui est intéressant.
Au lieu des cris, j’entends des airs de musique symphonique ! Et l’odeur des gâteaux est absolument fantastique !
Mon arrivée sur la place passerait presque inaperçue tellement elle est bondée de monde. Un immense sapin trône au centre de cette endroit à la blancheur si terne d’ordinaire. Ici déborde en ce jour couleurs, effervescence, bonté et batifolage en tout genre. La musique empli l’air tel le vent et son emprise me saisit au cœur pour m’emporter qu’encore plus loin encore. Je garde pour la fin la découverte du tapis qui s’étend sous le conifère. Je suis notamment attiré par une odeur de pâtisseries chaudes qui semble se dégager d’une boulangerie qui s’est installée un peu plus loin. En effet, les tartes se battent dans la vitrine, toutes sorties fraichement du four. Je ne peux m’empêcher de craquer pour une part à la pomme et à la cannelle. C’est un délice et le goût épicé de la cannelle s’ajoute à la sensation de chaleur qui s’empare de moi alors que chaque bouchée répand la tiédeur de haut en bas, maintenant il n’y a plus seulement mon cœur qui est enserré d’une tiède étreinte festive, mais mon corps aussi est à présent repus et réchauffé par cette portion.
La fête m’emporte Dans sa grande farandole ! Je plane ! Soudain mon cœur s’affole ! Je vole ! Enfin, ma vie vient de prendre un nouveau visage Il m’en faut toujours davantage
Il est temps à présent de se diriger vers les cadeaux, je ne puis plus attendre une seconde de plus c’est ponctué par d’amples mouvements que je me pavane jusqu’au sapin sous le quel je glisse habilement mon présent. Mais trêves de bagatelles, je ne saurai me contenir plus longtemps. Je pars à la recherche de mon propre présent. J’écume les paquets et farfouille à droite à gauche jusqu’au moment tant attendu ou je tombe sur un paquet étiqueté à mon nom. Il est d’ailleurs d’une taille assez conséquente. Prend quelques secondes pour m’éloigner un peu de l’effervescence C’est ainsi que je vais m’asseoir sur un banc un peu plus loin afin de découvrir de quoi il retourne.
Je veux tout voir Je veux tout savoir Et je veux tout avoir Il faut que je sache, il faut que je sache Que recèle donc ce pourboire ! Mais…qu’est-ce…que c’est !
Je me débarrasse autant que faire se peut du papier d’emballage qui recèle mon délicieux prix. Et quelle ne fut pas ma surprise face à ce « kit pour une bonne soirée », en effet voilà un cadeau des plus singulier. Je me demande qui à bien pu m’offrir quelque chose d’aussi saugrenu. Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Qui que ce soit, cela doit être une personne d’une originalité certaine avec laquelle je serais ravi de faire connaissance. Je ne vais pas bouder mon plaisir je saurai trouver usage à chacun de ces présents, à l’exception peut être de la poupée gonflable. C’est empli de joie et habité par une certaine hilarité que je reprends le chemin de mon appartement afin de ranger ces cadeaux à une place qui leur revient, mais je compte bien revenir profiter des réjouissances. Cette ambiance est bien trop extatique pour que je m’en passe. C’est beaucoup trop rare en ces lieux à mon goût.
Maximilien Blake
Humain
Messages : 21 Âmes : 60 Date d'inscription : 17/12/2018
Sujet: Re: Evènements de Noël Ven 18 Déc - 22:49
Bien emmitouflée sous l’épaisse couverture de lin qui repose sur vos genoux et vos épaules, vous poursuivez, tranquillement, vos missions quotidiennes. Aujourd’hui n’est pas coutumes, vous croulez sous la masse d’enveloppes à envoyer. Des factures à régler ? Des réclamations à transmettre ? Que nenni. Sous vos doigts graciles se meut une plume certaine, rédigeant inlassablement vos voeux de fins d’année. Ayant élu domicile sur des terres cosmopolites, vous avez à coeur de vous adapter. S’intéresser aux habitudes et coutumes vous paraît être l’étrier nécessaire pour débuter. Et quoi de mieux que partager les traditions avec des êtres aimés. Les votres.
Noël. Des cuisines du Palais s’échappent fumets de cannelle et odeur de pâte fraîchement pétrie. Vous n’êtes pas la seule, à s’adonner à ces nouvelles activités. Vous ne manquez pas d’adresser de petits mots à Doctoresse Malleby ainsi qu’à Mlle Martins, elles que vous avez si récemment reçues.
Une expression calme et sereine maquille votre minois, vous octroyant le reflet de la jeunesse que vous portez. Habituellement, le poids des responsabilités entache votre mine, mais pas aujourd’hui. Vous avez décidé que rien ne saurait entacher votre bonne humeur ainsi que votre candeur. Votre extravagance est elle aussi de sortie, et vous ne vous refusez rien. Mises de côté les convenances et les codes que vous portez jour après jour. Aujourd’hui, tout est permis. Tant pour vous, que pour vos confrères et consoeurs.
Arquant le dos vers l’arrière, vous vous étirez en étouffant un bâillement, les paupières à demi-closes. Vous jetez un coup d’oeil à la pendule, avant de reporter les yeux sur le flyer qui vous était parvenue. Y étaient retranscrits les horaires de performances de la chorale, ayant lieu sur la Place Publique. Cela fait une bonne heure déjà que les festivités sont lancées. Sans plus attendre, vous vous levez, et sortez de votre bureau, non sans avoir mis un peu d’ordre. Avant de définitivement quittez les lieux, vous vous emparez de votre lourde fourrure, qui vous attendait sagement dans le vestibule et réajustez vos cheveux. Une fois votre robe couverte, vous éteignez la lumière, faisant claquer sourdement vos talons sur les tapis des corridors.
Puis vous quittez le Palais, direction le coeur de la ville. Vous ne sortez guère de l’enceinte du Palais, en pleine journée. Vous appréciez d’autant plus les bruitages de la ville, et le passage inlassable dans les rues. La ville s’est animée, et vous adorez. Le sourire aux lèvres, vous enfilez vos gants nacrés. Arwen a promis de vous rejoindre un peu plus tard dans la journée, curieux lui aussi quant à la réalité des festivités. Pour lui aussi, Noël est une nouveauté.
Vous resserrez les pans de votre chape, savourant le délicat contact de la neige à vos pieds. Vous êtes habituée au climat tempéré du Paradis, et vous retrouver ainsi, à apprivoiser un terrain que vous ne connaissez pas, vous replonge dans les souvenirs d’antan, lors de vos années folles. Ces instants précieux où vous partiez en quête de sensation, testant les limites du monde afin de le caractériser, de l’apprivoiser. Là aussi, vous êtes en phase de découverte. Votre coeur en tambourine d’émerveillement, et vos prunelles ne cessent de briller devant la luminosité du spectacle. Tout ce blanc dont s’est paré la ville lui octroie un charme givré qui vous plaît beaucoup.
◘ Hiii
Un petit cri s’échappe de votre gorge, alors que vous êtes frappée de la gauche. Interloquée, vous remarquez de fines particules blanches dégringolant de votre flanc. Vous mettez quelques secondes avant de reprendre votre esprit, avant d’éclater de rire. Mais oui ! Ce sont les fameuses batailles de boules de neiges dont vous avez tant entendu parler. La veille au soir, autour d’une bonne tasse de thé au Jasmin, vous en aviez rediscuté. Sans même y penser, vous vous penchez – non pas pour éviter de quelconques projectiles, quoique certains fusant déjà à nouveau en votre direction – mais pour façonner votre propres petites armes factices. Avec vivacité, vous progressez, et vous redressez de temps à autres, le bras alerte, pour vider de quelques peu les réserves qui ne cessent d’affluer. Votre première boule de neige s’écrase piteusement sans parvenir à sa cible, mais à un moment donné, vous faîtes mouche sur un homme à la chevelure rosée. Vous lui adressez un petit sourire taquin, avant de disparaître en quête de nouvelles cibles. Sans rancune, lui aussi s’était lancé dans la tumulte enfantine. En revanche, vous vous retrouvez rapidement mortifiée lorsque plus tard, l’une de vos créations se termine dans la nuque d’une jeune fille, sagement assise. Ses yeux noisettes se tournent vers vous d’un air surpris et soudain frigorifiée.
◘ Oh pardon Mademoiselle !
Vous vous précipitez pour vous excuser. Pour le coup, la pauvre n’avait rien demandée. Suite à cette mésaventure, vous prenez le parti de calmer l’enthousiasme qui vous agitait. Au lieu de quoi, vous prenez le temps d’observer. Vous sentez le bas de votre fourrure s’alourdir, la neige fondue ne manquant pas de trop l’humidifier. Vos oreilles submergées de cris de joie, et de chants finit par se calibrer sur la chorale, mais vous demeurez un instant immobile, les yeux tournés vers l’immense conifère, planté en plein milieu des pavés.
Vous ne manquez pas de vous noter que le pauvre a les racines coupés, et une petite moue affligée vous traverse alors. Le magnifique être est voué à s’éteindre et vous vous posez la question de l’origine de cette tradition. Pourquoi transporter un arbre mort au sein de la ville ? Pourquoi au contraire ne pas célébrer autour d’un être vivant, là-bas dans son environnement ? Vous ne vous étiez pas trompée : l’ambiance environnante vous replonge en enfance, et avec elle ressurgit votre manière passée de penser. Sans chercher à tout rationnaliser, vous vous questionner quant à l’origine des décorations, admirant plus que vous ne réfléchissez réellement.
Dans cette quête explorative, vous finissez au pied du sapin, vous demandant ce que peuvent bien être tous ces paquets. Et surtout, à qui ils sont adressés ! Vous avez participé quelques semaines plus tôt, à la collecte concernant les habitants. Mais vous ignorez toutes les modalités, et aujourd’hui, face à tous ces tas, vous imaginez les histoires qui peuvent se cacher derrière tout cela. Certains habitants, se connaissaient-ils avant ? Quelles raisons ont-elles orienté vers ces choix ? Vous auriez aimé pouvoir connaître les processus cognitifs qui ont mené à l’instant T. Votre propension à tout vouloir maîtriser vous amuse et vous vous plaisez à imaginer.
Quand soudain vos yeux accrochent de grandes lettres dorées, proprement alignées. Vous déchiffrez aisément un « Mlle SOHANE », et votre regard se ridule alors malicieusement. Il ne vous faut pas plus longtemps pour comprendre d’où provient le présent. Ecartant une branche épineuse, vous tendez les deux bras pour prendre avec une infime prévenance le paquet. Voyant que l’affluence commence à se faire autour du conifère, vous vous placez plus en périphérie. Là, vous ouvrez douceureusement le présent et trouvez entre vos main une boîte de thé au jasmin, et de petits biscuits à la cannelle.
◘ Oh, quelle singulière attention.. murmurez-vous, sans avoir encore constaté les charmants propos. D’ailleurs le papier vous échappe des mains, danse parmi les courants d’air avant de s’apposer contre la couche glacée. L’encre utilisé s’émancipa par capillarité le long du papier, et l’écriture régulière prit des teintes informes, l’épaisseur s’en retrouvant décuplée tandis que l’opacité grandissait. Avant que le tout ne se désintègre, vous percevez à temps le message inscrit et vous camouflez un sourire.
Non, vous ne vous ne prévoyez pas de suffoquer en les dégustant, bien au contraire. Le petit esprit de contradiction qui sommeille poussivement en vous prendra un malin plaisir à savourer chaque miette que vous ingérerez, rien que pour le geste effectué par ce petit ange. Et toc.
Pliant soigneusement l’emballage, vous maintenez votre butin dans la coupe de vos mains, et continuez votre tour de la Place. De petits coups d’oeil furtifs, portés incognito cherchent à démasquer la bouille que vous attendez. Ou peut-être que votre présent aura déjà trouvé chaussure à son pied ?
Alec n’avait jamais eu pour préférence l’étouffante atmosphère des Plaines Infernales. A l’inverse, fervent adepte de l’hiver et de ses extrêmes températures, il n’était jamais plus gai qu’à l’approche de cette période de l’année. Aujourd’hui n’échappait pas à la règle, et dès lors qu’il avait remarqué que de la poudreuse avait gagné les rues de la cité, il s’était précipité à l’extérieur, muni d’un petit Attila surexcité. L’animal au pelage tricolore avait tôt fait de se retrouver blanc comme un chou, et trempé de la queue à la truffe. Mais son bonheur avait été décuplé, et pour la première fois de sa vie, le petit bout avait pu sonder ce matelas blanc si particulier pour ses petits coussinets. Rapidement néanmoins, Alec avait dû le soulever, et le caler bien confortablement entre ses bras, le chiot tremblant abondamment.
Là, blotti comme il l’était, il cessa rapidement de grelotter, observant de sa tourelle l’ensemble de ce qui se déroulait.
« Petit concierge va.. »
Ignorant allègrement les chants de la chorale, qui lui vrillaient les oreilles plus qu’ils ne le charmaient, le blondinet mit le cap droit sur le sapin. L’immense arbre ne l’intimidait guère et au contraire, attirait toute sa convoitise. Sans mentir, le démon n’avait participé à ce secret Santa, que pour recevoir en retour. Il était temps de venir chercher son dû. S’assurant de lui laisser assez de mou, il reposa Attila à terre, afin de dégager ses mains, nécessaires à une fouille efficace. Se lançant dans le chantier, il laissa son compère à quatre pattes faire son petit brin de vie, ignorant les nombreux arrêts pipi qui purent éclabousser quelques paquets. Ah le bon Père-Noël... perfectionniste et méticuleux jusqu’à embaumer les cadeaux distribués !
Après quelques minutes de recherche, aucun résultat n’était à déplorer. Du côté du suédois, la motivation perdurait, tandis que du côté d’Attila, l’impatience grandissait. Il finit par se mettre à aboyer, grondant sans une once de retenue, et en continue. S’agitant comme un petit diable, renversant un énorme carton vide, emballé pour figurer, il tira vers lui un paquet déjà bien entamé par ses petits crocs. A chaque fois que ceux-ci refermaient leurs prises sur le papier, sa tête dodelinait de droite à gauche, avec acharnement, déterminés à parvenir à leur fin.
Courbé la tête en avant, sous le feuillage de l’arbre, Alec restait concentré.
« Doucement petit vieux. Ne brise quand même pas tout. »
Le manège dura encore quelques temps jusqu’à ce que le petit animal ne revienne vers son maître, en pavanant. Jappant, il attira son attention, et observa sa réaction. Ce dernier ouvrit de grands yeux, et rétorqua :
« A qui as-tu donc volé ce cadeau là ? Aide moi à trouver notre paquet, au lieu de chaparder, petit truand. »
Lui octroyant une bonne caresse affectueuse derrière les oreilles, il repartit en quête de son précieux dû, jusqu’à ce qu’Attila n’empoigne le bas de son pantalon. Mettant tout son poids sur son arrière-main, il tenta de faire freiner le bipède de ses quatres petits membres et une fois qu’il eu à nouveau l’attention de ce grand dadet dissipé, il repartir en sens inverse, non sans se retourner en jappant à intervalles régulier. Ce stratagème dura jusqu’au moment où le suédois s’immobilisa face à ce qui restait du paquet.
« Mais qu’est-ce que tu m’as trouvé là, toi ? Non... Attila, dis moi que tu t’es trompé.. »
Sa voix mourut tandis que son esprit comprenait. A ses pieds gisait le cadavre de son cadeau, déjà approprié par un petit Attila à qui le présent était plus ou moins destiné. Maintenu dans sa gueule était enseveli sous la bave un jouet de force que le démon ne tarda pas à cibler. Malheureusement pour lui, son compagnon à quatre pattes avait déjà bien compris, et malgré la laisse, il s’élança en courant, bondissant dans la poudreuse pour échapper aux convoitises de son maître.
« Brigand, viens ici ! »
Eclatant de rire, il se lança à sa poursuite, manquant de bousculer les badauds qui jouaient là, à se lancer bêtement de l’eau froide. Ridicule.
« Ahah. Tu ne m’auras pas ! »
Au fur et à mesure, il raccourcissait la laisse jusqu’à ce que son chiot n’ait plus réellement de mou. Le harnais qu’Attila portait finit par le faire ralentir, sans toutefois l’oppresser. Tentant le tout pour le toux, l’animal se jeta au sol, et fit un dessin improvisé, sous les a coups de son petit corps.
Victoire ! S’emparant du jouet, le démon en profita pour faire une petite pause.
« C’est pas comme ça petit bonhomme qu’on fait. Attends je te montre. »
Attrapant Attila, il le plaça sur sa sangle abdominal en même temps qu’il se couchait, préservant les pattounes du chiot du froid du sol. S’assurant qu’Attila restait en équilibre, il étendit bras et jambes avant de les agiter, jusqu’à creuser toute la neige qu’il atteignait. Devant les yeux interrogateurs de son chien, il argumenta :
« Ah non, ce n’est pas un ange que je te fais là. C’est un divin ! Un démon, un vrai ! »
Sans le croire outre mesure, Attila sauta à terre en s’ébrouant, retournant à son jouet. Plus compliant, il trottina vers son bipède, et désormais tous les deux trempés, ils se mirent à jouer, ignorant les risques de crève qui les menaçaient.
Le Père-Noël, ce vieux Papy qui a droit à des biscuits.
Messages : 568 Âmes : 307 Date d'inscription : 15/05/2015 Age : 28
Sujet: Re: Evènements de Noël Mar 12 Jan - 21:05
Evénement de Noël
Ou : Luke vole une chaussette sur un sapin sans savoir que le cadeau lui est destiné
La scène se déroule sur la place publique, par un climat hivernal enneigé. Un immense sapin trône au centre entouré de divers cadeaux plus ou moins correctement emballés et nommés. LUKE porte un manteau noir un peu trop grand pour lui et un pantalon en simili-cuir rouge pâle. Un bonnet de Noël recouvre ses cheveux blonds et des mitaines blanches habillent ses phalanges.
LUKE : « Ô fin d’année, tu apportes avec toi les célébrations si particulières que partagent les humains. Je ne suis plus surpris par leurs manies archaïques et fêtes capitalistes, mais je ne saurais refuser la joie que me procure la réception d’un présent spécialement conçu pour mon être. Je joue le jeu pour me noyer dans la masse, m’accoutumant en suivant les tenues traditionnelles. Je porte même, sous ce manteau, un affreux pull de Noël. Il ouvre son manteau au public. Contemplez à quel point ce vêtement désastreux m’humilie, mais je me dois de jouer le jeu jusque dans ses terribles détours. »
LUKE tourne quelques instants autour du sapin, avant de tomber sur une chaussette rose, pendue à une branche du sapin. Il s’approche.
LUKE, surpris : « Quelle étonnante découverte, je ne pensais pas trouver là, entre les guirlandes et les décorations pittoresques, ce type d’accoutrement. Que fais une chaussette rose au milieu d’un sapin ? Attendez, la chaussette est maquillée, mais quelle idée saugrenue. C’est de très mauvais goût, mais j’aime la touche d’originalité et de toute façon, je suis le premier à mélanger les couleurs bien que les nuances ne soient point accordées. Il décroche la chaussette. Elle semble contenir un objet. J’ai beau secouer, je ne parviens pas à déterminer ce qu’elle contient, probablement parce que ce n’est pas une boîte. Vers le public. Parfois, je me surprends par mes manies désordonnées. Il verse le contenu de la chaussette dans sa main. En voilà une bonne découverte. Il s’agit d’un magnifique médiator, en bois, arborant des clés musicales entremêlées. Il regarde à droite, puis à gauche. Il semblerait qu’hormis cette jeune femme de l’autre côté qui n’est pas intéressée par ma présence, personne ne puisse m’observer. Un sourire au lèvre, il glisse le médiator dans sa poche. Pas vu, pas pris. Je ne sais pas ce que ce médiator fait seul dans le froid mordant de l’hiver, mais désormais, il trouve domicile dans la chaleur accueillante de ma poche. J’ai hâte de rentrer à la maison et de l’essayer sur ma guitare. Il me faudra obtenir la permission d’ALIZEE avant de déranger son lieu de travail, mais elle ne saurait me refuser un plaisir aussi simple que ce-dernier. »
Guilleret, LUKE sautille autour du sapin avant de retourner à l’Observatoire, content de son présent.
Messages : 92 Âmes : 59 Date d'inscription : 27/07/2018
Sujet: Re: Evènements de Noël Mar 27 Avr - 18:13
Evènement de Noël
ft. Keithan S. Kahara
Les festivités hivernales sont une tradition humaine qui dépasse ton raisonnement terre à terre. S’agglutiner en intérieur, éviter le froid mordant de l’extérieur, s’empiffrer de nourritures jusqu’à s’étendre l’estomac, s’offrir des présents inutiles sous couvert d’une fausse gentillesse égoïste. Tout pour toi respire l’hypocrisie. Une fausse volonté de plaire, un paraître à peine dissimulé sous des tonnes de décorations ridicules. Pire encore, pour certains ce jour particulier est une ode à la naissance, remerciant une créature divine chimérique censée apporter sur le monde sa main bienveillante. Observant dehors la neige recouvrant les dalles de la cité, tu soupires. Tu dois te rendre sur la place publique ce matin, pour rencontrer un informateur sous couverture. Mais la place publique, est selon les rumeurs, habillée de toutes les bêtises inimaginables pour transformer un lieu sobre en galerie pitoyable.
Observant du coin de l’œil les rapports qui s’entassent sur ton bureau, et ta tasse de maté désormais froide qui embaume la pièce de son arôme amer, tu soupires à nouveau. C’est à contrecœur que tu te prépares à sortir, enfilant une veste un peu plus chaude pour surmonter la fraîcheur extérieure. Il ne fait pas froid, frais tout au plus, et cette température sied parfaitement à son sang reptilien. Visage fermé, ton pas est lent et mesuré. Tu ne paies aucune attention à ton décor, préférant cacher de ta vue ces décorations ignobles qui obstruent les murs de la cité. N’existe-t-il pas une loi qui interdit de dégrader les monuments publiques ?
Accélérant le rythme de ta marche, tu débouches enfin sur la place publique où siège un immense sapin orné de parures multicolores. Tu lèves les yeux au ciel, et le contourne, te positionnant au lieu de rendez-vous. Puis tu attends. Un peu, longtemps, très longuement, avant de perdre patience. Balayant la place du regard toutes les deux minutes à la recherche de ton informateur, tu finis par te demander si ce n’est pas le jeu d’un petit farceur pour te faire perdre du temps.Avant que l’exaspération n’atteigne son paroxysme, tu te détermines à faire le tour de la place, contemplant avec surprise les gros emballages au pied de l’arbre. Soudainement, tes yeux se posent sur une boîte pas comme les autres. Elle n’est pas très grande, orange et des ornementations florales parsèment le motif. Plus surprenant, ton surnom est noté au stylo d’argent, d’une écriture fine et raffinée.
Sur tes gardes, tu observes de chaque côté. Personne d’autre que toi n’est présent sur les lieux. Tu t’avances alors rapidement, attrapant du bout des doigts l’emballage. Tu es censé l’ouvrir, mais tu l’observes d’abord sous toutes les coutures. N’y trouvant rien du suspect, ni poison, ni bouton étrange, tu défais le tissu le recouvrant et te retrouves nez à nez avec une boîte en bois. Tu l’ouvres : à l’intérieur se trouve un attrape-rêve. Qui pourrait vouloir t’offrir ce genre de puérilité ? L’observant à nouveau, tu constates les plumes blanches accrochées au manche de bois. Il n’est pas trop mal, dommage que les couleurs ne correspondent pas à ta nature. Celui qui t’a offert ce cadeau, car tu doutes qu’il existe plusieurs Dragon au sein de la ville, ne doit vraiment pas te connaître, ni toi, ni ta réputation.
C’est en soupirant que tu abandonnes l’idée de retrouver ton informateur, persuadé qu’il s’agit d’une farce à ton encontre. Attrape-rêve sous le bras, tu te dis qu’à défaut de te plaire, ce qui n’est pas facile car rien ne te plaît vraiment, sera excellent combustible pour accompagner les heures de travail en perspective une fois de retour à ton bureau.
HRP:
Désolé à la personne qui m’a offert le cadeau de porter des propos si durs à son encontre, mais je peux assurer que le joueur derrière l’écran est très content de ce cadeau. Merci, et joyeux Noël en avril !
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