C'est l'heure de l'entrainement! (Casey Williams x Vaermina Sveinn)

Il était tôt le matin, j'aurai dis vers 6h à vue de nez mais qu'est ce que je pouvais en savoir, ça faisait des jours que je restait cloîtrée dans mon appartement à ne pas savoir quoi faire, en soupirant une énième fois pour repousser les quelques mèches me tombant sur le nez pour les remettre dans le nid de chouette qui me servait de coiffure. Je venais encore de faire une de ces nuits dans rêve où on à pas vraiment l'impression de se reposer, juste de somnoler, et cela durait depuis plusieurs jours. Je n'avais rien fait depuis ma rencontre avec Itsuke et Avalon à part m'enfermer dans mon appartement pour ne pas bouger, sauf pour manger, mon lit devait d'ailleurs aussi être dans un état lamentable . Qu'est ce qu'il s'en était passé des choses ces temps ci...Que je résume en l'espace de quelques jours j'ai du faire au moins 2 crises existentielle, je commençait doucement à m'enfoncer dans une espèce d'inactivité dépressive malsaine et je pouvais rajouter ma rencontre avec Dragon qui avait largement tourné en ma défaveur, au moins il a pas usurpé son titre, je me suis entièrement laissé piégée par son attitude pédante mais il était entièrement conscient de sa force et de ses capacité, plus j'y repensais plus je me rendais compte que je m'étais trompée sur toute la ligne. Le bruit diffus de la villes commençant à s'éveiller et des gens qui au contraire rentraient se coucher après une soirée trop arrosée me tiraient de cet espèce de mini-laïus personnel dans lequel je commençais à m'enfoncer...encore une fois. Soudain j'éternuais, les mèches de cheveux rebelles venaient de me retomber sur le nez le chatouillant au passage.


Çà devait être de loin la chose la plus intelligente que je m'étais dites depuis des semaines, je me forçait donc à m’arracher de l'étreinte moelleuse de mon lit ce qui m'arrachait un grognement, mon corps entier s'était engourdi et ramolli, décidément j'étais tombée bien bas... Après avoir négligemment refait mon lit je me dirigeait vers la cuisine en maudissant le coin du buffet que mon petit orteil avait heurté pendant le trajet, quel début de journée pourrie... Je prenais dans le frigo 2 œufs et des champignons et quelques lardons pour me faire un bonne omelette ça faisait des jours que je n'avais rien mangé, avec ce là je me pressais un jus avec des oranges sanguines fraîches, enfin qui sortait aussi du frigo pour pas qu'elle se gâtent pendant ma léthargie forcée.


Je m’exécutait donc, je faisais réchauffer la conserve de haricot au micro-onde pendant que je battais les œufs pour faire l'omelette, une fois que j'avais obtenue un mélange bien homogène je versais le tout dans la poêle déjà mise sur la plaque au préalable et j'ajoutais les lardons au bout de quelques minutes, quand le tout fut prêt j'allais me poser à table avec un peu de musique en fond, je choisissait un jazz des années 20 et je me mettais à table pendant que je mangeais, je me repassais en tête les grandes idées de ces derniers jours, tout un tas d'inepties et de mensonges d'une fille qui refuse de s'avouer la vérité, je n'aimais pas les gens, je n'aimais pas leurs compagnie, j'ai beau être pseudo gentille, je n'étais pas bienveillante, je n'étais pas malveillante, et puis merde cette mytho introspection aussi c'était du flan, il fallait que j'arrête de réfléchir sur moi et me contenter vivre ma vie comme j'en ai envie après tout je n'ai de compte à rendre à personne.

Je finissais donc mon assiette et mon ver et je me dirigeais vers la salle de bain où je pris une douche bien chaude, sous laquelle je restait laissant mes tourment et mes doutes s'évacuer, telle la crasse sur ma peau, dans le siphon. Je voyais ça un peu comme un renouveau comme si cette douche détachait mon ancienne peau et me permettait de muer tel un serpent, ainsi je prenais le temps de laver chaque parcelle de ma peau méticuleusement, centimètre par centimètre. Lorsque j'en ressortait j'avais l'impression d'irradier de pureté, s'en était presque écœurant. Pour m'habiller je me contentais du jean gris foncé avec un T-shirt noir et des basket rouges. J'essayais ensuite d'arranger mes cheveux mes comme d'hab je me contentais de les brosser, de réprimer au maximum mes épis et puis basta. Je mettais pas de maquillage de toute façon j'en avais pas.

Enfin je me dirigeait calmement vers ma boule de cristal pour observer un petit peu ce que j'avais raté. Un ange s'était faite marquée au fer rouge pendant qu'elle joue la romantique avec un autre démon, que c'est mignon, Alexander avait retrouvé sa mère, que c'est mignon, Hazel commence enfin à faire part de ses doutes et il y a plein de nouveaux arrivant notamment quelques démons déchus. Je revenais à la réalité quelque peu essoufflée, si un exercice aussi simple m’essoufflait alors j'avais vraiment besoin de me remettre en forme. Je prenais donc mon sac de sport mettait dedans négligemment une brassière et un jogging noir et je me dirigeait vers le gymnase, après m'être changée rapidement, je me dirigeait vers les sacs de sables, j'enroulais les bandes que j'avis failli oublier mais comme elle quittent pas mon sac, et heureusement, cela m'évitait de refaire un aller-retour, il y avait quelques personnes dans la salles, toutes s'arrêtèrent pour me regarder comme si j'étais la chose la plus étrange  qu'ils avaient jamais vus. Enfin une aveugle qui vient s'entraîner au sac de sable je comprend que cela puisse leur sembler saugrenu, certains se contentais de reprendre en silence, d'autre m'observait curieux ou moqueur le pire c'est qu'il ne se rendait même pas compte que je les entendais parier sur un éventuel échec ou que j'allais me ridiculiser. Je les ignorais, ils allaient voir leur erreur bien assez tôt. Je commençait par quelques exercices simple, je manquais de rigueur mais les réflexes étaient là et je me répétais encore et encore jusqu'à ce que je retrouve à peu près mon niveau, à chaque fois je passais à un exercice un peu plus dur, les curieux continuaient de m'observer mais imperturbable je continuais en me déconnectant petit à petit du monde, mon attention seulement portée sur le sac de sable devant moi et mes affaires sur le banc, y compris ma canne et mes lunettes que j'avais troqué contre un bandeau rouge sang. Et ainsi je continuait mon entraînement.    

Cela commençait à s'agiter derrière moi, et cela commençait à me gêner, j'étais venue ici pour m’entraîner et il était hors de question que l'on brise ma concentration, surtout que je devais me renforcer à ce niveau là aussi, plus ma concentration sera grande et plus efficace sera mon pouvoir.


Je stoppais mon sac de sable pour me concentrer sur elle, elle ferait un excellent cobaye pour vérifier si j'ai un petit peu retrouvé mon efficacité passée, et ce fut un franc succès, avant m'épuiser je récupérais les informations les plus importantes, ou du moins les souvenirs les plus marqués. Je lui souriais en retapant dans mon sac de sable. Elle était donc venue ici en quête de servie Dragon, formée par les meilleurs à l’assassinat et à la récolte d'information, en somme elle souhaitait devenir une sorte de "main noire" du souverain, une grande ambition tout à fait atteignable pour elle, mais elle était trop naïve, il ne lui manquait que l'expérience, elle ne connaissait que les enfer, j'allais très vite lui montrer que les règles à Damned Town étaient très différentes.  


Je souriais encore pleine de malice. En frappant le sac inlassablement. Je savais qu'elle allait se placer sur la défensive, ce n'est pas évident de renverser la balance lorsque notre proie devient le maître du jeu, je voulais voir comment elle allait s'en sortir, ses enchaînement étaient régulier et son pas assuré, contrairement à moi elle était en pleine possession de ses moyens et ce passage au gymnase n'était que pure visite de routine pour elle, à mains nue en 1 conte 1 c'est moi qui perdrait, mais ma canne n'est pas si loin et il est facile de déplacer un combat à l'endroit où l'on veut. Je souriais de plus belle en reprenant la conversation.


Je finissais ma série d’enchaînement et je passais à une autre mais je gardais toutefois une oreille attentive à miss Sveinn, après tout ils réagissent tous différaient la première fois qu'on déballent leurs secrets les plus intimes de leurs vies.  

Les nouveaux venus dans cette ville sont toujours intéressant, ils sont toujours plein de rêve d'aventure et sont tout frémissant face à un inconnu qu'ils n'imaginent même pas. Vaermina ne dérogeait pas à la règle, elle venait ici à Damned Town pour travailler pour Dragon, et pourtant même après lui avoir dit que Dragon ne supportait les déchus, je sentais son regard curieux caresser ma nuque, j'en aurai presque frémis de plaisir tellement cela rendait les chose intéressant et aussi parce que cela me plaçait en position de force, et que cela me plaisait...


J'entendais ses pas résonner contre le sol, elle approchait pour venir se mettre à côté de moi, c'était fascinant, j'avais juste agité un peu de pouvoir devant elle et telle un chat traquant la souris elle commençait à tâter le terrain pour mieux fondre sur sa pauvre victime, elle allait cependant se rendre rapidement compte que la proie n'était pas celle qu'elle pensait.


Elle ricanais du décalage qu'elle pensait déclencher, je me contenter de sourire comme à mon habitude, et je continuais inlassablement mes exercices pendant que mon interlocutrice retournait vers son sac d'entrainement pour continuer de s’entraîner. Elle m’intéressait autant que je m'en méfiais, mais elle semblait presque enfantine, puérile dans ses propos, non, non ce n'est pas ça... Elle semblait innocente voilà, elle ne se méfiait pas de moi, pas même une seconde. La pauvre allait se faire dévorer toute crue si elle ne faisait pas attention à ses fréquentation, nombreux étaient les déchus qui souhaitaient se venger contre les purs et ce quels qu'ils soient, bien qu'elle sache se défendre, elle allait devoir apprendre vite si elle voulait survivre, mais je ne m'inquiétais pas plus que ça, après tout elle allait peut être finir par enquêter sur moi donc prudence, prudence.


Je me retenais de rire, comment pouvait elle connaître mes relations assez houleuse avec la royautés, je me contentais de la laisser s’entraîner en la laissant supposer ce qui lui passait par la tête. Sa proposition aurait été alléchante et j'aurai acceptée dans d'autre circonstance, il était hors de question que je travaille pour Dragon.


Je me contentais de reprendre mon entrainement, mon corps atteignait ses limites cela devait faire une heure ou deux que j'étais ici et mon corps commençait à me le faire sentir, alors en finissant mon enchaînement je stoppais le sac de sable et je retirais mon bandeau pour tout de suite aller remettre mes lunettes et reprendre ma canne en me dirigeant vers le sac de miss Sveinn.



Et je repartait en ricanant, allait elle laisser sa curiosité l'emporter et me suivre? J'espérais intimement que ce soit le cas, cela rendrait les choses tellement plus intéressantes que ce banal échange d'apparat pour essayer de percer les failles du jeu de chacun, c'est devenu un jeu bien ennuyeux pour moi qui arrive à voir derrière le masque et je reconnais que cela faisait longtemps que je n'avais pas eu d'action avec quelqu'un d'autre comme moi ou presque, je souriais en espérant ardemment qu'elle me suive.

hrp:

 

Je regagnais les vestiaire calmement, je me changeais reprenais une légère douche et je sortais du gymnase, il ne me restait plus qu'a attendre de voir si Vaermina mordait à l'hameçon, ça n'avait pas raté. Quelques minutes après moi la porte s'ouvrait de nouveau et c'était ma chère scandinave qui répondait généreusement à mes attentes. Elle se stoppais quelques instant, pour me chercher je suppose, et j'allais moi-même la rejoindre pour me placer à ses côtés.


Je souriais, j'en attendais pas moins d'elle, pour l'instant c'est moi qui dominait le jeu et cela me convenait parfaitement.



J'entendais alors les os de Vaermina craquer, vu le son j'aurai dit la nuque et il se situais aussi plus haut, elle était donc plus grande que moi, ce n'étais pas dur remarque, je me demandais toujours quel intérêt elle pouvait avoir à sympathiser avec moi mais cela pouvais tourner à mon avantages, si je pouvais obtenir les informations auxquelles je ne pouvais accéder grâce à elle, le bénéfice en serai, le savoir et les information sont à présent les seules armes dont je dispose encore, alors autant en profiter autant que possible mais je devais d'abord en savoir plus sur Miss Sveinn et comment la manipuler adroitement pour avoir ce que je voulais.


Je souriais, elle n'avait pas besoin de me dire tout ceci, après tout elle n'était pas si différente de toute les personnes qui venaient ici, la lassitude du quotidien et une ville ou guerre et manipulation font rage, pour deux espèces aussi violentes que les démons et les anges c'était l'endroit rêvé pour changer d'air.


Je riais doucement avant d'enchaîner.

Nous fîmes quelques pas, pas durant lesquels je me concentrais sur Vaermina. Je fus surprise de voir qu'elle ne m'avais absolument pas cachée ses intention, et que pour une assassine et une espionne elle était plutôt imprudente de me proposer des offres aussi intéressante, après tout je pouvais facilement retourner la situation à mon avantage mais cela me rendais aussi plus facile à trouver. Je préférais jouer la carte de la sécurité, vieille habitude, mais cela n'allait pas m’empêcher de faire plus ample connaissance avec la demoiselle que je venais de rencontrer.


Je souriais amusée, cette femme était définitivement très surprenante, elle avait réussi à me surprendre deux fois en moins de 10 minutes, dans le bon sens bien sûr.

Je marquais une courte pause. Cependant, l'idée d'aller dans un café blindé de monde ne m'enchante pas non plus, je connais un bar un peu moins fréquenté dans le coin, je te propose d'aller plutôt là-bas.

C'est ainsi que je prenais les devants pour mener miss Sveinn à travers les rues de la villes, où plutôt les ruelles, je la menais en effet dans cette cité parallèles, moins fréquentée que les grands axes habituels, c'est ainsi qu'on arrivait au Queens. En entrant dans le bar je commençais par apprécier son calme et son ambiance musicale, composée principalement de rock alternatif avec quelques pointes de jazz par moment. Je reconnaissais que j'appréciais ce bar, et surtout que c'était ainsi que je le reconnaissais. Je me dirigeais ensuite vers le bar où je saluais la barmaid.


Une fois nos commande servies, on allait s'asseoir et c'est avec un grand sourire que je commençais cet entretien qui, je savais, allait me plaire.

 

Je sirotais tranquillement ma bière en écoutant calmement Vaermina, ce n'étais pas ma boisson préférée mais je reconnais que de temps en temps ce n'est pas désagréable.


Elle savait ce qu'elle voulait et elle ne perdait pas le nord, décidément j'allais bien m'entendre avec elle. Elle était peut être encore un peu naïve mais cela allait de paire avec son arrivée récente. Je souriais en reposant mon verre.


Je reprenais mon verre pour reprendre un gorgée face à un Vaermina silencieuse, surement en train de réfléchir à mes paroles ou de les analyser. Je me rappelais alors ces moments de collectes d'information sur mes "clients" avant le drame responsable de ma cécité j'étais comme elle, je buvais les paroles susceptibles d'avoir un quelconque intérêt, décidément Vaermina me ressemblait beaucoup.

Je continuais de boire calmement ma pression, attentive à la moindre parole, ou au moindre geste de mon interlocutrice, en effet elle avait beaucoup de potentiel, sauf la naïveté. Mais elle pouvait être utile, très utile même, mais il allait falloir amener doucement les choses là ou je voulais les mener, et je voyais presque déjà comment faire, mais si tout se passait comme prévu ce ne serai pas drole, n'est ce pas? J'attendais donc de voir sa réaction, prête à agir en conséquence.


"Ce n'est pas parce que tu ne peux atteindre la première place que la deuxième est à jeter", pensais-je aussitôt. Mais tout cela, c’était à elle de le découvrir, même si je pouvais toujours donner un petit coup de pouce, enfin toujours est il qu'elle a raison de se poser des question. Un soupir aussi léger que délicat parvenais à mes oreilles, je souriais, je comprenais un peu, se rendre compte que tout ses plans tombent à l'eau sans exception, c'est assez déconcertant, mais je trouvais qu'elle se décourageais assez vite.


Je pouffais légèrement, je me retenais vraiment de rire, ça me paraissait tellement stupide comme question que je ne pouvais pas m'en empêcher.


Je continuais de rire pendant 5 bonnes minutes, et je me calmais petit à petit.

Je souriais légèrement, je ne me cache pas que je n'étais pas insensible à sa flatterie même si je ne laissais rien paraître, mon sourire était tout de même légèrement satisfait, non pas par sa flatterie, mais par le recul qu'elle avait réussie a prendre et à réfléchir en conséquence sans se formaliser pour la légère pique que je lui avait lancé. Elle avait, décidément, beaucoup de potentiel. Je fus tiré de ma réflexion et je fus même légèrement surprise par le bruit sec du verre qu'elle venait de reposer bruyamment sur la table.



Je me méfiais, en effet, si elle comptait travailler pour Dragon, même si elle ne voulait pas révéler ses infos de son plein grés, rien ne garantie qu'elle ne les livrera pas de force, après tout, elle n'a aucune raison de me couvrir plus que raison, mais si je faisais attention, je pouvais lui donner suffisamment pour qu'elle me fiche la paix mais aussi suffisamment peu pour qu'elle ne devienne pas un danger pour moi ou Shisoka. Je me contentais de finir mon verre aussi avant de lui répondre calmement et naturellement.


Je me perdais progressivement dans mes pensées me rappelant ce qui m'avait amené ici, mais je me reprenais au bout de quelques minutes.


J'évitais tout le sujet des limites de mon pouvoir, je ne voulais pas que Dragon apprenne que sa conscience et celle de Celestia me sont cachée, c'était un atout que je voulais garder bien cacher dans mes manches.

Si elle me sortait d'autres phrases de la profondeur d'une coquille d’huître j'étais sûre que j'allais faire un malheur. Je pensais qu'elle était venue parler affaire, enfin j'étais quand même heureuse qu'elle ne persiste pas dans le sujet, il y a plusieurs détails que je préférais occulter. Elle allait finir par travailler pour Dragon, je devais donc me montrer très prudente dans chacun de mes propos, même si rien ne m'empêchais de jouer un peu avec elle, je préférais jouer la carte de la prudence pour ce tour.


Je souriais, elle était trop gentille pour une démone, elle me faisait penser un peu à moi d'une certaine manière, mais sans le côté tourmenté et sans le pouvoir bien évidemment, je me contentais de sourire joyeusement en répliquant.


Je prenais une petite pause pour la laisser réfléchir, la question était bien evidemment rhétorique, au bout de quelques minutes je riais doucement.

Je souriais, en soi je ne lui reprochais pas d'être curieuse, seulement de poser toute celles qui lui passait par la tête sans réfléchir, elle était curieuse et ça me faisait rire, elle me rappelais moi il y a quelques années. Une légère nostalgie s'emparait de moi et un petit sourire mélancolique émergeait sur mon visage, ma main venait se placer délicatement sous mon menton,me perdant dans cette période où Valérian m'avait tout appris...


Vaermina venait de me tirer de mes pensées, je me redressais un peu perturbée, je pris quelques seconde pour réfléchir. Je croisais les bras et je réfléchissantes.


Je me levais tranquillement en faisant signe à miss Sveinn de me suivre, on payait nos consommation à Chloé et on retournait déambuler dans le centre ville, j'en profitais pour continuer de discuter durant le trajet.


Je m'étirais paresseusement pendant qu'on déambulait dans les rues, on passait cette fois dans les axes principaux, remplis de boutiques et de restaurant en tout genre.

Je souris, comme quoi j'avais pas perdu toute mes faculté de déduction à force d'utiliser mon pouvoir ça devenais trop facile,
je me disais qu'il faudrait peut être que je lève le pied là dessus, sinon j'allais finir par en dépendre, si un jour ce pouvoir disparaît, je ne voulais me retrouver impuissante. Cela soulevait une autre question dans mon esprit, j'étais devenue aveugle pendant mon coma, dans ce même coma j'étais devenue aveugle, les deux étaient-ils liés, et si un jour mon pouvoir disparaissais est ce que je recouvrirais la vue? Tant de mystère tournait encore autour de ça... Depuis quelques temps j'avais perdue de vue mon objectif premier, découvrir les origines de mes pouvoirs.


Je souriais à sa, mon ego en avait pour son argent, s'il en avait, décidément Vaermina me ressemblait beaucoup, cela me faisait sourire, et puis j'entendais un léger rire, c'était elle, son rire semblait venir de loin, comme si elle était perdue dans ses pensées ou ses fantasme, sûrement un peu des deux. Je la laissais rire, elle pouvait fantasmer tant qu'elle voulait après tout les occasions de nous battre ne manqueraient pas.


Je souriais doucement.




Là j'étais presque dégoûtée, ça partait tellement bien...


Je me retournais vers elle une expression légèrement désolée.

Sans prévenir je me prenais une grande claque dans le dos, j'avais failli tomber, j'étouffais un juron, pestant intérieurement contre Vaermina. Il y avait pas si longtemps j'en aurai tué pour moins que ça, mais maintenant je voulais me calmer, elle avait de la chance à deux moi près elle avait évité une décapitation surprise. Je souriais un peu en me redressant, interieurement hilare de mes propres bêtises qui survenait dans ma tête.


Je ricanais un peu.


On reprenais donc notre marche, assez tranquille pour cette jolie journée de printemps, vers les espaces verts de la ville,
je ne m'y rendais pas souvent, il y avait souvent beaucoup de monde qui voulaient profiter du beau temps, je n'avais pas spécialement envie de profiter d'un bain de foule, je préférais grandement le calme reposant de la forêt et de la sérénité que m'apportait la grandeur des coins les plus reculés, je souriais en repensant à ces arbres centenaires qui m'ont servis si souvent d'abris, et du sommeil que je trouvais à leurs pieds. On arrivait donc au parc, je pouvais presque sentir les amoureux qui roucoulaient sur les bancs, cela me dérangeait pas vraiment, mais d'un autre côté si un jour je devenais comme ça avec Shi,
mais abattez moi c'est que je suis perdue.


Je souriais amusée, je sentais l'ironie dans sa phrase, je comprenais subtilement que son avis sur le sujet devait pas être si éloignés du miens, ce qui m'énervait plus par contre c'est les gamins qui jouaient avec leurs ballons, le bruit de leurs balle en espèce de plastique produit un bruit à chaque rebonds qui me vrillent les tympans, c'était la deuxième raison pour laquelle je ne venais jamais au parc, les désagréments sonores, et évidemment j'entendais le ballon rebondir vers nous, m'arrachant un rictus de plus en plus fort au fur et à mesure que le ballon se rapprochait. Balle qui s'était échouée dans les jambes de Vaermina,
qui leur rendait généreusement.


Je n'ai pus m’empêcher de marmonner un petit Et ne recommence pas... Plein de colère et d'amertume.


La colère laissait place à la surprise, en effet elle marquait un point.



J'avais repris la marche en vitesse de croisière. Et je suivais le chemin balayant mes avants du bout de ma canne.

Je souriais calment, finalement jamais les choses ne changeront vraiment les anges et les démons se livreront toujours à une lutte d'influence avec les humains aussi ignorant et faible qu'à leur habitude pour servir de chair à canon. Si cet équilibre était brisé je pense que tout les mondes se retrouveraient à feu et à sang dans une anarchie destructrice des plus absolue, je ne pouvais m’empêcher de trouver cela tentant de brûler la mèche par les deux bout et voir ce qui se passe.


Ce qui n'étais pas foncièrement faux, la plupart des humains ne comprenait pas pourquoi ils étaient ici, ils connaissent l'acte mais ne le reconnaissent pas comme un péché et donc ils ne comprennent pas ce qu'ils font ici.


Je ris doucement en repensant à comment j'ai rencontré Itsuke et Avalon, je me disais que eux n'avaient rien demandé, c'est moi qui les avaient chariés jusqu'à ce qu'ils pètent un plomb.


Je lui en disait assez pour la satisfaire et si ce n'était pas le cas j'avais été assez evasive pour lui faire comprendre que je ne comptais pas m'étendre dur le sujet.